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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 08:15

L'aventure médiatique de Pierre Le Ménahes, le métallo qui était face à Nicolas Sarkozy lundi, s'est poursuivie hier soir, par un passage sur le plateau du «Grand journal» de Canal+.

«Ce que partagent les Français, ce sont les licenciements». Lundi soir, cadré serré par les caméras de TF1, Pierre Le Ménahes, le leader CGTde la SBFM (*), affiche la «gueule» des mauvais jours. Celle qu'il adore arborer quand il doit monter sur le ring des luttes syndicales quelques secondes avant de frapper fort pour ne pas mettre un genou à terre.

Droit face à Sarkozy

Avec Nicolas Sarkozy, le patron des Français qui ne traîne pas derrière lui la réputation d'être un «perdreau de l'année», le combat est pourtant loin d'être gagné. Qu'importe. Le coude gauche (évidemment) scotché sur sa table, il ne perd pas de vue une seule secon
de son adversaire, guettant chez lui la moindre faiblesse. «Elle est facile celle-là», décoche le métallo quand NicolasSarkozy ose comparer le salaire des joueurs de foot à celui des capitaines d'industrie. Même Jean-Pierre Pernaut, «l'arbitreofficiel» de la partie qui joue la montre en faveur de sa chaîne et de son prestigieux hôte, hésite à le stopper.


«Un comédien»

«Nicolas Sarkozy a été très bien dans son rôle de comédien. Avec lui, ce n'est qu'une succession d'effets d'annonce. Il n'a pas son pareil pour biaiser et éviter les questions de fond». Contacté hier matin par téléphone et bien qu'il ait dû «dormir vite» pour cause d'interviews à la chaîne, Pierre LeMénahes est loin d'être KO. «Après l'émission, je ne l'ai pas lâché et j'en ai profité entre deux portes pour lui dire qu'il faut qu'il arrête d'être sourd et aveugle aux revendications des salariés». En refaisant le match, Pierre LeMénahes nourrit-il un regret? «Oui, de ne pas avoir réussi à faire prendre conscience au président de la République qu'il y a, en France, une véritable souffrance et qu'il est temps qu'il s'en occupe».

«Avec l'accord des gars»

Cette combativité face à l'homme le plus puissant de France n'a pas échappé aux producteurs du «Grand journal», l'émission phare de Canal+présentée par Michel Denisot. «J'avais à peine terminé avec TF1 que Canal me téléphonait pour m'inviter le lendemain. Avant de dire oui, j'ai contacté les gars, à Caudan. Et de nouveau, ils m'ont dit d'y aller. À leurs yeux, c'est la meilleure façon de défendre la boîte et d'être le porte-parole de tous les salariés qui sont dans la merde». Devant tant de pression médiatique - sur le Net, c'est lui qui fait le buzz depuis lundi - le métallo de la SBFM ne va-t-il pas finir par péter un câble et marcher sur l'eau? «Pour ça, je compte sur les gars. Si par malheur, je prends la grosse tête, ils seront les premiers à me le dire. Là-dessus, je leur fais confiance. Ils ne me louperont pas», assurait-il quelques jours avant de monter à la capitale...

* Dans l'article mis en ligne lundi, Pierre Le Ménahes indiquait qu'il en voulait à Bernard Thibault, de ne pas être venu le voir. En fait, les salariés regrettent que le secrétaire général de la CGT, qui est bien venu à leur rencontre l'an passé, ne se soit pas déplacé jusqu'à leur usine, à Caudan.

  • Yann Le Scornet

Le télégramme - le 27/01/2010

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 08:06

L'inquiétude règne à Brit Air. La compagnie aérienne, filiale d'Air France, basée à Morlaix (29), a confirmé hier lors d'un comité d'entreprise son projet de fermer les escales de Nantes et de Roissy-Charles-de-Gaulle, ainsi que le regroupement de ses activités sur Lyon, Orly et Rennes.

Selon les syndicats, la réorganisation concernerait également le site de Brest ou l'effectif passerait de six à deux personnes. «Ce projet n'est pas abouti. Il ne comporte aucun volet social, aucune perspective, ni aucun engagement en termes de volume d'activité et de maintien de l'emploi dans les trois à cinq ans. Pour une refonte aussi importante, c'est du jamais vu», déclarait hier soir Jocelyn Smykowski, président du syndicat national des pilotes de ligne en déplorant qu'Air France, la maison-mère, soit «étrangement absente du dossier». «Ce sont deux tiers des effectifs qui seront concentrés sur Lyon et Orly. Tout le réseau historique va disparaître. On ne peut pas déplacer entre 150 et 200 familles à Brit Air et 100 à 150 à Régional sans aucun engagement ni perspectives. Tout cela mérite un traitement courageux et majeur de la part du groupe», a-t-il poursuivi.

«Concertation»

«Le projet est très mal engagé. On a demandé à la direction qu'il y ait un accord sur la pérennité de l'emploi à Morlaix. Que va-t-on faire sur ce site quand le projet sera mis en place?», s'interrogeait pour sa part Francis Requenat délégué CGT. La compagnie a précisé hier que ce projet «a été conçu dès le départ en concertation avec la compagnie Régional». Elle ajoute que sa mise en oeuvre ne se traduira par aucune réduction de l'activité aérienne ou des emplois. Et la compagnie de préciser que les implantations de Brit Air et son centre de formation Icare à Morlaix ne seront pas affectés.

  • Frédérique Le Gall

Le télégramme - le 27/01/2010

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 23:29

La coqueluche du web, ce mardi, est un Breton. Pierre Le Ménahès, délégué syndical de la Fonderie de Bretagne, à côté de Lorient, était hier soir sur le plateau de TF1 pour échanger avec le président Sarkozy. Les échanges, parfois musclés, qu’il a pu avoir avec le chef de l’état ont semblé avoir un certain succès auprès des internautes.

 

Sur Twitter, un réseau social en ligne, le sujet « Pierre Le Ménahès » est un des plus commentés. Sur Facebook, l’autre réseau social majeur, il compte déjà une page de fans et deux groupes à son nom, dont un est intitulé « Le meilleur interviewer politique de TF1 : Pierre Le Ménahès ».

 

Star du jour sur le net, donc, mais aussi dans les médias. On peut encore voir son visage ce matin sur les chaînes d’information et il était l’invité de France Info à 8h45 avant d'être, ce soir, l'invité du Grand Journal.

 

Il faut dire que, hier soir, l’ouvrier de Caudan n’est pas passé inaperçu. Il a tout bonnement taxé l'analyse du président de « simpliste » rappelant au passage que « les gens d'en bas, qui se lèvent tôt, partagent surtout en ce moment, les petits salaires, les licenciements, les fermetures d'usines ».

Un petit quart d'heure, tout de même, lui aura été consacré. Pierre Le Ménahès a tout de même réussi à placer une petite salve anticapitaliste, au moment du débat sur l'hôpital. Mais Nicolas Sarkozy a rapidement repris le monopole du discours. Il sait faire.

Ouest france - le 26/01/2010
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 23:25
Il existe de curieux hasards, l'Etat a signé un chèque d'un million d'euros pour la Fonderie de Bretagne, le lendemain même de la prestation de Pierre le Ménahes sur TF1.

La prestation de Pierre Le Ménahes, métallo CGT de la fonderie de Bretagne à Caudan, lundi soir, face à Nicolas Sarkozy sur TF1 n’est pas passée inaperçue.

Le syndicaliste a bousculé le président et les échanges ont été parfois houleux, au point de devenir la coqueluche du web en une matinée.

Hasard du calendrier, aujourd’hui, par un fax du député UMP Jacques Le Nay, nous avons appris que la fonderie de Bretagne à Caudan (ex SBFM), l’usine où travaille Pierre le Ménahes, va toucher un chèque 1 035 000 € du ministère de l’Aménagement du territoire.

Un engagement de l’Etat
C’est sur proposition de la délégation à l’aménagement du territoire que la commission interministérielle a accordé cette somme. Ce million d'euros « accompagnera le projet de développement et permettra la création de 16 emplois et la reprise de 398 autres » Un million qui va faire du bien à l’usine morbihannaise, qui a un grand besoin de rénover ses bâtiments.

Une bonne nouvelle pour les salariés qui y travaillent. Et surtout une annonce qui tombe pile le lendemain du débat Sarkozy/Le Ménahes. L’Etat ne fait simplement qu’honorer des engagements pris au moment de la reprise de l’usine par Renault en septembre dernier.

ll reste encore quatre millions à investir : deux de la Région Bretagne, 1,3 du conseil général du Morbihan et 700 000 de l’agglomération Cap l’Orient. D’ailleurs, Pierre Le Ménahes, contacté dans la journée, s’est étonné et en bon syndicaliste a fait le compte « 398 plus 16, ca fait 414 et aujourd’hui on est un peu moins de 500. Il y a un problème. »


Ouest france - le 26/01/2010
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 08:33
« Il y a des moments, je suis d'accord avec vous »

Pierre Le Ménahès sur le plateau de TF1, en direct hier soir, a réussi son face à face avec un Nicolas Sarkozy très en forme sur le dossier de la construction automobile.

Pierre Le Ménahès sur le plateau de TF1, en direct hier soir, a réussi son face à face avec un Nicolas Sarkozy très en forme sur le dossier de la construction automobile.

Face à face entre Pierre Le Menahès, fondeur de Caudan et Nicolas Sarkozy, hier soir sur TF1. Le président de la République a semblé y prendre goût.


Analyse

Vêtu d'un perfecto noir, boucles aux deux oreilles, Pierre Le Ménahès était hier soir l'un des onze Français invités à discuter avec le président de la République. Le face à face fut plutôt réussi. Coup de chance ? Le bouillant délégué CGT de la Fonderie de Bretagne, reprise par Renault en septembre après des mois de lutte, a obtenu très vite la parole dans l'émission animée par Jean-Pierre Pernaud.


« Les gens d'en bas qui se lèvent tôt »

L'ouvrier de Caudan a embrayé au quart de tour : sur les licenciements, les fermetures d'usines, les délocalisations de la production automobile et particulièrement chez Renault. Cela tombait bien. Nicolas Sarkozy avait quelques comptes à régler avec le constructeur français, alors que la polémique bat son plein sur le choix du site de production de la Clio 4.

« Il y a des moments, monsieur Le Ménahès, où je suis d'accord avec vous. La construction automobile et ses sous-traitants pèsent 10 % des emplois en France. Quand votre usine a été lâchée par Renault, en 1998, je n'étais pas Président. Et en 10 ans, on a assisté à un véritable collapse financier au sein de ce groupe. Le plan de relance que le gouvernement a instauré a permis de sauver des emplois. »

« Je parle en tant qu'actionnaire »

Pas suffisant pour convaincre un syndicaliste engagé, qui n'était pas venu sur TF1, pour faire de la figuration. Il a tout bonnement taxé l'analyse du président de « simpliste » rappelant au passage que « les gens d'en bas, qui se lèvent tôt, partagent surtout en ce moment, les petits salaires, les licenciements, les fermetures d'usines ».

Nicolas Sarkozy savait à qui il avait affaire. Alors, il a sorti l'arsenal de ses mesures visant à imposer à Renault un retour de la production en France. « Je veux qu'il soit de l'ordre des deux tiers. Que les voitures en France soient construites dans notre pays. Et ici, je ne parle pas en tant que Président mais en tant qu'actionnaire. L'Etat détient 15 % des actions du groupe. » Il a assuré que la Clio 4 serait construite en France, ainsi que tous les véhicules électriques de la marque au losange.

Pas facile alors pour le leader syndical de reprendre le micro. Sarkozy s'était déjà lancé sur un sujet qu'il affectionne : le montant du salaire au mérite, au temps qu'on y consacre, les responsabilités qu'il faut assumer. Pierre Le Menahès a tout de même eu le temps de glisser une remarque sur les actionnaires trop rémunérés.

Là encore, le président a acquiescé et confirmé, que s'il le faut, il légiférera pour instaurer une règle du jeu plus juste. Le temps de parole du fondeur de Caudan était écoulé. Il fallait passer aux problèmes d'une productrice de lait, d'un prof de banlieue.

Un petit quart d'heure, tout de même, lui aura été consacré. Pierre Le Ménahès a tout de même réussi à placer une petite salve anticapitaliste, au moment du débat sur l'hôpital. Mais Nicolas Sarkozy a rapidement repris le monopole du discours. Il sait faire.

Au pays de Lorient, tous ceux qui connaissent Pierre Le Ménahès étaient devant leur poste de télévision. Les collègues de la fonderie surtout. Au risque peut-être d'arriver en retard au boulot, pour l'équipe de nuit.

 

 

Françoise ROSSI.
Ouest-France - le 26/01/2010
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 08:30

Ce long feuilleton plombe sérieusement le moral des éleveurs laitiers bretons. Michel Cadot, préfet de Région, annonce un aboutissement dès le début février.

« Solder le dossier Entremont ».

C'est le souhait de Michel Cadot, le préfet de la région Bretagne. Il intervenait, hier à Josselin, devant les élus des quatre chambres d'agriculture de Bretagne et ceux de la chambre régionale réunis pour plancher sur « les adaptations du modèle agricole breton dans un contexte en mutation ».

Avant de réfléchir à l'avenir, il faut déjà résoudre les problèmes immédiats parmi lesquels la difficile reprise de l'industriel laitier Entremont Alliance. « Je suis bien conscient du malaise profond qu'elle entraîne dans les campagnes, explique le préfet. Mais les choses se précisent un peu. Sodiaal, le repreneur a présenté son business plan début janvier. Les discussions se poursuivent entre les banques créancières et ceux qui investiront dans l'outil. » L'État devrait être mis à contribution à travers une participation du FSI, le Fonds stratégique d'investissement.

Reconvertir des éleveurs de porcs.

La production porcine vit une crise sans précédent depuis plus de trois ans. L'État envisage d'affecter une partie de l'enveloppe de 7 millions d'euros consacrée aux mesures « Agridif » (agriculteurs en difficulté) « à la reconversion de quelques éleveurs de porcs ». Ces producteurs trop lourdement endettés devront quitter le métier. Toutes les filières ou presque ont souffert en 2009. Trois mille exploitants, essentiellement des éleveurs laitiers, ont obtenu une aide d'urgence pour renflouer leurs trésoreries mises à mal par la chute du prix du lait. Les banques bretonnes prêtent 62 millions d'euros avec un abondement de 2,7 millions de l'État. Huit mille producteurs laitiers ont déjà obtenu huit millions d'euros dans le cadre du fonds d'allégement des charges.

Mutualisation.

C'est le mot-clé de la réorganisation des chambres d'agricultures bretonnes. Elles mettent de plus en plus de services en commun au niveau régional car les fins de mois sont difficiles. L'État a refusé de leur octroyer une hausse de 1,5 % de l'impôt collecté auprès de leurs ressortissants. « C'est 350 000 € de moins en 2010, constate Jo Pennors, élu CFDT, et c'est un mauvais coup porté à l'agriculture bretonne. »
Jean-Paul LOUÉDOC.

Ouest france - le 26/01/2010
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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 23:15

Pierre Le Ménahès est une figure emblématique de la SBFM, devenue Fonderie de Bretagne. Le syndicaliste CGT est l'un des dix Français choisi par la TF1 pour interroger le Président de la République.

 

Ce soir, sur TF1, vous serez l'un des dix Français qui interrogeront le Président de la République. Avoir été sollicité, c'est une reconnaissance de votre combat pour l'emploi à la fonderie?

Sans doute. Mais c'est avant tout la possibilité d'exprimer les angoisses des salariés français et ceux de la filière automobile en particulier. Il faut utiliser cette tribune à bon escient pour interpeller le Président Sarkozy et, à travers lui, les responsables politiques.

 

Qui vous a contacté ?

Un journaliste de TF1, qui avait couvert le conflit, m'a appelé jeudi dernier.

 

Vous avez tout de suite accepté ?

J'ai d'abord consulté mes camarades du syndicat CGT SBFM et une partie des salariés. Tous ont donné un avis favorable, spontanément. Le fait que l'émission soit diffusée en direct a aussi été déterminant dans notre choix de dire « oui ».

 

Quelles questions allez-vous poser à Nicolas Sarkozy ?

Je vais l'interroger sur la situation de la filière automobile. L'année 2009 a été marquée par des licenciements et des fermetures d'entreprises. C'est la conséquence des délocalisations au nom de la rentabilité immédiate. À la SBFM, nous sommes directement concernés par la délocalisation de la nouvelle Clio en Turquie, car nous travaillons à 75 % pour Renault. Je dirai aussi que les aides du gouvernement n'ont pas servi à l'emploi, mais aux actionnaires.

 

Vous disposez d'un temps de parole précis ?

En gros, cinq à six minutes. Le débat sera interactif : j'interroge le Président, il me répond et je peux le relancer selon ce qu'il vient de dire. C'est très important. Le but, c'est aussi d'être concis. Ça permet d'être clair pour le téléspectateur ¯ car à la télé, tout va vite ¯ et de garder un peu de temps de parole pour pouvoir intervenir à un autre moment dans l'émission.

 

Et si la réponse du Président ne vous convenait pas...

La règle essentielle, c'est qu'il n'y ait pas de langue de bois. Je ne participe pas à l'émission pour faire de la figuration.

 

Porterez-vous votre veste de travail, siglée SBFM ?

Rien n'est décidé. Pour des raisons techniques, TF1 nous demande de ne pas porter de vêtements à rayures, ni de couleur rouge. Ça, c'est pas de chance.

 

Recueilli par Charles JOSSE avec Vincent JARNIGON

 

« Sarkozy face aux Français », lundi 25 janvier, à 20 h 35, sur TF1. Une émission spéciale animée par Jean-Pierre Pernaut.

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 15:16

 

 

Comité de Groupe INTERMARCHE

Du 20  janvier  2010

                                                                                   
 LA CGT   

                                                                                                  

 

 

Groupe INTERMARCHE

 

Le 20 janvier, le Comité de Groupe INTERMARCHE s’est réuni, au Parc de Tréville. Cette réunion extraordinaire avait comme ordre du jour la finalisation de la réunion de novembre où le PCA d’ITME n’avait pas pu répondre à toutes nos questions du fait des changements intervenus dans la direction du groupe (remplacement de MM. Mozas et Gazuit).

 

L’objectif du groupe est d’ouvrir 30 INTERMARCHE et 30 NEW NETTO en 2010.

Une évolution de 4,2% du chiffre d’affaires est budgétée, hors NETTO. Ces objectifs devant être atteints grâce aux nouvelles enseignes (contact, express, hyper, …) et une politique prix très serrée qui ne sera (évidemment) pas sans conséquence pour les salariés du groupe.

 

Négociations groupe

Suite à un courrier du mois d’octobre 2009, et deux réunions avec toutes les Organisations syndicales, la Direction annonce qu’elle accepte l’ouverture d’une négociation sur un accord de méthode Groupe conditionné à la conclusion d’un  accord  GPEC, pour pouvoir accompagner les salariés se trouvant sur des métiers menacés.

 

La CGT veut un accord GPEC qui encadre la vie courante des entreprises, assurant des formations, l’évolution des carrières, etc.… Les éventuelles restructurations à venir devront, elles, être gérées par l’Accord de méthode Groupe.

 

Unités de Production

La Direction a effectué une présentation du projet EVE, par Pôle d’activité. 7 chantiers  ont été répertoriés pour avoir des « Gains de performances ». Des responsables, salariés  « référents » des Unités de Production,  ont été désignés pour piloter les engagements pris dans chaque pôle.

 

Les chantiers prioritaires sont de :

  • Développer le Chiffre d’affaire en interne et externe au Groupe.
  • Réduire les frais généraux.
  • Réduire les coûts.
  • Améliorer l’efficacité administrative. 
  • Optimiser les investissements et la  logistique.

100 millions d’euros de gains sont prévues pour fin 2011, mais le projet se poursuivra au-delà de cette date.

Logistique

L’effectif cible annoncé pour 2012,  est (entre autre) de parvenir à 1 chef d’équipe pour 30 salariés, ce qui est pour les élus impossible à réaliser sauf à détériorer gravement la qualité de travail.  

Intermarché veut mettre la logistique au cœur des métiers. Depuis le 1er janvier, la séparation juridique des logistiques est effective : ITM LAI pour le métier alimentaire (Intermarché, Netto)  et ITM LEMI pour l’enseigne Brico.

SYNDIQUEZ-VOUS à la CGT

Contact avec
la CGT de votre Comité de Groupe : cgtcgr@hotmail.fr

Tréville le 21 janvier 2010

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 09:12

«Rien de fait pour le moment». Sollicité hier, Jacques Ziegler, gérant de Ziegler-BigMat, spécialiste de la vente de matériaux de construction, insiste: il n'y a «rien d'officiel, ni de définitif» concernant les menaces de suppression d'emplois au sein de son entreprise, installée à Grâces.

 «C'est vrai que nous avons entamé des négociations avec les délégués du personnel. C'est la résultante du contexte économique. Nous sommes dans la situation de toutes les entreprises de France dont le chiffre d'affaires baisse et dont les charges augmentent», résume le patron qui explique réfléchir avec les représentants du personnel aux solutions à dégager «pour le bien de l'entreprise».

Fondée en 1968 par Pierre Ziegler, haute figure de la Résistance guingampaise, la société emploie 60 salariés pour un chiffre d'affaires de 17,7M€ en 2008.

Alors que le marché se tend, un nouveau concurrent (Quéguiner Matériaux) s'apprête à s'installer à Plouisy, à quelques kilomètres des établissements Ziegler.

Le télégramme - le 25/01/2010

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 08:59
Son nom est sorti du chapeau pour poser les «vraies» questions, ce soir, au président de la République. À quelques heures du rendez-vous, l'homme n'a même pas peur. Ceux qui le connaissent le savent: le métallo de la SBFM, à Caudan(56), ne fera pas de cadeau à Sarko.
D
ans le pays de Lorient, tout le monde vous le confirmera. Pierre Le Ménahes, c'est une gueule. Une vraie. Sa mâchoire volontaire, son regard bleu acier que n'arrivent pas à masquer ses lunettes et une boucle à chaque oreille, parce qu'il le veut bien, renvoient en direct à la SBFM et aux luttes ouvrières rivées à son histoire (*). Mais Pierre Le Ménahes, c'est aussi un look, tendance rocker rebelle. Les deux pin's - un à l'effigie du Che, un aux couleurs de la Céget' -, accrochés au revers de son bleu ou de son légendaire keffieh, résument à eux tout seuls le bonhomme. «Le Che, c'était un combattant, un mec honnête intellectuellement. Il mérite le respect. Pas comme certains».

Acteur plutôt que spectateur

«Ma demande d'embauche à la SBFM, je l'ai signée sur le coin d'une table. J'étais magasinierà Pontivy et j'en avais marre de mon salaire de misère. La SBFM appartenait à Renault et était connue pour être une boîte qui payait bien. C'était une vitrine sociale».
En 1979, Pierre Le Ménahes tâte du métal et découvre les joies du travail posté en basculant de gauche à droite des moules. Ou de droite à gauche? Il ne sait plus. «En fait, je tenais un guidon et il fallait suivre la cadence. Je bossais sur la chaîne de production considérée par les anciens comme la plus dure. Ils avaient raison».
Le jeune métallo a 20 ans et est bouillant comme la fonte qui sort des fours. «Dès que je suis arrivé, j'ai pris ma carte à la CGT. Les conditions de travail étaient pénibles. Je ne voulais pas être spectateur, mais acteur».

Pas le temps de rouiller

Trente et un ans se sont écoulés et la mécanique qui conduit Pierre Le Ménahes à pousser ses gueulantes n'est toujours pas grippée. Avec tous ses mandats, délégué syndical, délégué du personnel, délégué au CE, membre du CHSCT, il n'a, en réalité, pas le temps de rouiller.
«Ouais, je suis un leader syndical installé. Mais c'est dans les ateliers. Avec les gars. Pas dans les salons!». Une pierre dans le jardin de Bernard Thibault, le patron de la CGT, qu'il ne peut pas sentir Pourquoi? «Parce qu'il n'est jamais venu nous voir à la SBFM».
L'an dernier, alors que «son» entreprise, détenue par des Italiens, dévisse et que les boulons volent bas, notre homme se forge une réputation en or. Le 26 juin 2009, après des semaines et des semaines de lutte, il décroche la lune. Non seulement, comme l'exigeaient les salariés, Renault revient aux commandes, mais le plan social qui prévoyait la suppression de plus de la moitié des effectifs de la fonderie industrielle est purement et simplement supprimé. Du jamais vu! «C'est la détermination des gars qui a payé».

Dire ses quatre vérités au Président

Ce soir, face à Nicolas Sarkozy (lire également en page 4), Pierre Le Ménahes a l'intention de lui dire ses quatre vérités. «Le jour où j'ai été contacté par TF1, mon premier réflexe a été d'aller voir les gars pour leur demander ce que je devais faire. Ils m'ont répondu "vas-y". 

J'ai donc l'intention de profiter des cinq minutes qui vont m'être offertes pour signifier au Président que son bilan pour l'année 2009 est catastrophique; qu'il n'est pas normal que ce soit les salariés qui payent les pots cassés alors qu'ils ne sont nullement responsables de la crise.

Je vais également défendre les intérêts de la boîte. L'État détient 15% de Renault et il est temps que l'entreprise investisse chez nous, comme elle s'est engagée à le faire».

Pierre Le Ménahes tiendra-t-il ses promesses? Les hommes et les femmes qui le connaissent n'en doutent pas un seul instant.


* La société bretonne de fonderie mécanique est implantée à Caudan (56).
Elle a été créée par Renault à la suite de la disparition des forges d'Hennebont. Elle produit des pièces détachées pour l'industrie automobile.
  • Yann Le Scornet

Le télégramme - le 25/01/2010

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