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Adhèrez à la CGT à Pontivy !

 

 

Besoin d'un renseignement : 

 

Au 06 38 55 29 65

 

Pour adhérer à la CGT envoyer un message en indiquant votre nom, prénom et n° de téléphone, à ce lien, nous vous contacterons rapidement ou télécharger le document et envoyer le par courrier ou mail, à l'adresse indiquée. A bientôt.

 

 

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 17:52
 

INTERSYNDICALE CGT – CFDT – FO – CFTC - CFE CGC – FGR FP

 

 RETRAITES : TOUS DANS L’ACTION LE 24 FEVRIER !

 

NOUS EXIGEONS :

 

POUVOIR D’ACHAT

 

  • Maintien du pouvoir d’achat (2008 : inflation : + 2,8 % - Retraite + 1,36 %)
  • Mesures particulières pour les petites retraites
  • Revalorisation des pensions de reversion

 

PROTECTION SOCIALE

 

  • Retour à une vraie Sécurité sociale
  • Arrêt du transfert des coûts sur les mutuelles

 

SOINS DE QUALITE PARTOUT, A TOUT MOMENT

 

  • Des professionnels de santé mieux répartis sur le territoire
  • Fin des dépassements d’honoraires

 

PERTE D’AUTONOMIE

 

  • Prise en charge intégrale de la dépendance par la Sécurité Sociale
  • Amélioration et développement de la prise en charge à domicile
  • Pas d’augmentation du coût d’hébergement dans les maisons de retraite

 

 

Les Retraités, tout comme les salariés, refusent de subir les conséquences d’une crise dont ils ne sont pas responsables et ce à un moment où ils constatent que les moyens existent : la Bourse : + 24 % ces 6 derniers mois !. Alors participez nombreux aux :

 

 

RASSEMBLEMENTS UNITAIRES

 

SOUS PREFECTURE DE LORIENT à 10H30

 

PREFECTURE DE VANNES à 15 H

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 17:45

     Luttter plus, pour gagner plus !                                                               Le sourn, le 10 février 2010

 

 

 

 

 

Syndicat CGT Salaisons Celtiques

 

 

 

La Direction vient de nous informer en réunion extraordinaire de CE,  de son intention de mettre en place un système de vidéo surveillance : 3 caméras à l’expédition, 1 au poste de garde et 1 dans l’escalier pour aller aux vestiaires.

Nous ne sommes pas favorable à ce projet !

Le CE ainsi que le CHSCT seront consultés pour déterminer le mode de fonctionnement de ces caméras.

La Direction se retranche sur des vols qui ont lieux à l’expédition.

La Direction serait mieux inspirée, au vu des chiffres annoncés en réunion de CE du mois de janvier, de consacrer toute son imagination à baisser le tonnage de produits mis au rebut.

Le coût pour l’année 2009 pour Tréhonin s’élève  à 150 000  euros, il n’y a pas d’argent pour augmenter nos salaires.

 

Adhérer à la CGT !

 

 

 

 

 

 

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 18:41
Certains employeurs se séparent de salariés qu'ils continuent à faire travailler, une fois installés à leur compte. Cela leur coûte moins cher, mais c'est plus de précarité pour l'ex-salarié.
Un artisan qui recherche un plaquiste à 15 € de l'heure. Un bar du sud de la France qui en propose 13 à un serveur pour la saison. À une condition, qu'ils aient le statut d'auto-entrepreneur. Ces annonces fleurissent sur Internet, ainsi que les sites qui mettent en relation ceux qui proposent du boulot et ceux qui en cherchent. Avec un point commun, l'adoption de ce nouveau statut aux démarches simplifiées et au régime fiscal avantageux.

C'est sûr, le statut d'auto-entrepreneur fait un tabac. L'an dernier, la moitié des 580 000 créateurs d'entreprise français l'ont choisi, notamment de nouveaux chômeurs. Mais, derrière ce succès, se cachent des petits malins et une nouvelle précarité. Des employeurs se séparent de leur salarié, y compris en le licenciant, pour mieux le reprendre ensuite comme auto-entrepreneur, constate l'Urssaf d'Amiens.

Le chef d'entreprise ne paye plus de cotisations sociales et peut faire travailler son ex-salarié autant d'heures qu'il le souhaite et que ce dernier accepte. Installé à son compte, l'ancien salarié gagne souvent un peu plus qu'avant, mais perd toutes les garanties attachées au contrat de travail, notamment le droit aux allocations chômage et aux congés payés.

Et puis, l'employeur peut rompre à tout moment le contrat de prestation de services, privant ainsi l'auto-entrepreneur de tout revenu du jour au lendemain. Certains secteurs, comme le bâtiment, sont particulièrement exposés à cette dérive, souligne la Capeb (petites entreprises du bâtiment).

Hervé Novelli, le ministre chargé des PME, a promis, hier, au Salon des entrepreneurs à Paris, que « la répression des fraudes sera attentive ». Pour le moment, il préfère regarder « le succès » que « telle ou telle dérive ».

Ouest france - le 4/02/2010
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 18:31

Les salariés de l'usine Saupiquet de Saint-Avé (56) ont organisé un piquet de grève hier matin pour protester contre une prime de «bonne continuité» de 5.000euros qu'ils assimilent à du «chantage» de la direction qui a également proposé de repousser la fermeture du site au 30juin. «On nous demande de bosser deux mois supplémentaires, histoire de vider les stocks et d'assurer les dernières commandes», résumait l'un d'eux hier.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/saupiquet-saint-ave-56-les-salaries-poursuivent-la-greve-09-02-2010-775344.php

Le télégramme - le 9 février 2010


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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 07:58
Des représentants du personnel occupent le siège d'Ikea France

Une quarantaine de représentants du personnel occupaient lundi le siège d'Ikea France à Plaisir (Yvelines) pour réclamer des augmentations de salaires, a constaté une journaliste de l'AFP

Le mouvement fait suite à une grève qui touche plusieurs magasins Ikea depuis samedi.

"Nous voulons que la direction prenne conscience qu'elle ne peut pas venir aux réunions nationales en proposant 0% d'augmentation. Nous voulons que les représentants de la direction s'engagent à présenter mercredi une enveloppe convenable", a déclaré à l'AFP Hocine Redouani, délégué FO du magasin Paris-Nord.

Sept représentants du personnel ont prévu d'occuper les locaux dans la nuit de lundi à mardi, selon M. Redouani, qui a également précisé que des débrayages étaient attendus mardi dans différents magasins.

"Nous demandons une augmentation globale de 4% et on nous propose 0% et 1,2% individuellement au mérite alors qu'Ikea France a fait 52 millions de bénéfices nets en 2009", a dit Adel Amara, délégué syndical européen FO.

Les représentants du personnel ont été reçus dans l'après-midi par la direction.

"La nouvelle directrice des ressources humaines a repris toutes les demandes des syndicats et la date de mercredi de la prochaine réunion dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires) a été confirmée", a dit à l'AFP Pierre Deyries, directeur de la communication d'Ikea France.

"La direction propose 1,2% d'augmentation au mérite car la rémunération est le pendant d'une performance", a-t-il poursuivi, en soulignant que les salariés bénéficient notamment d'une prime d'intéressement qui représente "parfois plus qu'un 14e mois".

Les trois principaux syndicats d'Ikea (CFDT, FO, CGT) protestent contre les propositions salariales faites par la direction lors des négociations annuelles obligatoires (NAO).

Un mouvement de grève a commencé samedi, empêchant l'ouverture de deux magasins et des débrayages perturbant six autres établissements, selon M. Deyries. Des débrayages ont eu lieu dans les établissements de Paris-Nord dimanche et de Plaisir lundi.

Orange - le 8/01/2010
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 20:53

« On est lancé, on y va à fond ! » Premier jour de grève à l’usine Saupiquet de Saint-Avé : banderoles, piquets de grève autour de braseros installés aux trois entrées du site.

 

Les salariés ont engagé depuis ce matin, un bras de fer avec la direction pour réclamer « une prime de reconnaissance de 20 000 euros ».

Remontés, ils ont voté (53 oui, sur 73 votants) cette grève car « nous ne sommes pas d’accord avec la prime de chantage de bonne continuité de 5 000 euros. On sait qu’on la perd en faisant grève mais on n’a rien à perdre et on y ira jusqu’au bout ».

 

Fermeture reportée à juin

 

Les salariés ont vu rouge à l’annonce du report de la fermeture de l’usine à fin juin, « on nous demande de travailler deux mois de plus et plus rien derrière… Non et non ! ».

 

Et surtout depuis la publication du rapport d’experts comptables, la semaine dernière, qui avance que l’usine de Saint-Avé aurait pu continuer « à vivre encore un an. Le temps de trouver une solution. Une bonne solution et pas la délocalisation à Quimper et en Italie de nos chaînes de production », dénoncent les représentants de l’intersyndicale.

 

Pénalités

 

Le dit rapport indique également que Saupiquet a réalisé six millions d’euros de bénéfices en 2009, « et on n’a rien vu en termes d’investissements quand elle a fait 9 millions de bénéfices en 2008 et 17 en 2007 ! Alors, on veut que notre travail soit reconnu. Nous ne sommes pas les méchants dans tout ça ! »

 

Pour les syndicats, « c’est clair, la direction n’a pas eu la volonté de trouver une solution ». Depuis ce matin, aucune boîte de saladières n’est fabriquée et ne sortira de l’usine. Ce qui peut mettre la société en situation délicate vis-à-vis de ses clients, « elle risque des pénalités de la grande distribution puisqu’elle ne livre plus. La direction menace de fabriquer ailleurs… Mais on ne croit pas qu’elle dévoilera ses process de fabrication à un concurrent… »

À l’intersyndicale, tout le monde voit là un moyen de pression.

 

Ce midi, une délégation doit rencontrer le patron de l’usine. En début de matinée, elle a envoyé ses revendications au siège, à Courbevoie. Cet après-midi, des actions sont prévues à Vannes si aucune discussion n’est possible.

Isabelle JOHANCIK.

Ouest france - ke 8/02/2010
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 20:49
Le succès de la compagnie aérienne irlandaise repose sur le dumping fiscal et… les fonds publics. La CGT dévoile l’envers du décors d’une entreprise qui applique dans l’esprit la directive Bolkestein.


Marseillle, correspondant régional.

Vous vous triturez les méninges pour comprendre comment la compagnie Ryanair peut pratiquer des tarifs aussi bas ? Stop. Le syndicat CGT d’Air France lance une campagne nationale pour dévoiler les petits secrets de la compagnie low cost irlandaise. Vendredi, à Marseille, il a présenté son analyse que l’on peut résumer ainsi : le modèle économique de Ryanair repose sur le non-respect des règlements nationaux et communautaires, sur le dumping social et fiscal et, au bout du bout, sur le financement par le contribuable. Le lancement de cette campagne par José Rocamora, secrétaire national de la CGT Air France, à Marseille ne doit rien au hasard puisque le syndicat a rendu public un mémorandum sur l’exemple concret de l’aéroport de la deuxième ville de France. Qu’y découvre-t-on ? Tout d’abord que la compagnie dirigée par le très médiatisé Michale O’Leary ne paie aucune taxe parafiscale (taxe professionnelle, taxes d’apprentissage et de formation professionnelle). Air France verse à ce titre 1,3 million d’euros à l’échelle de la région PACA. Encore plus surprenant : Ryanair ne paie aucune cotisation sociale. Et ce malgré un chiffre d’affaires en France qui approche les 300 millions d’euros.

« De fait, le fonctionnement de Ryanair est l’application dans l’esprit et les actes de la directive Bolkestein, accuse le syndicat. (…) Des salariés navigants irlandais, écossais, français ou d’autres pays d’Europe, dont certains vivent en France, effectuent leur travail en totalité ou en partie au départ de la métropole (de Marseille en particulier). Leur entreprise contourne les lois et règlements français et européens. Á ce jour, contre toute attente, la DGAC, l’Urssaf et l’inspection du travail font la sourde oreille alors qu’un simple contrôle sur l’aéroport permettrait de mettre en évidence ce travail dissimulé. » Le manque à gagner est, par définition, difficilement chiffrable mais ce sont des centaines de milliers d’euros, voire des millions qui sont en jeu.

La grande valse des billets n’est pas encore terminée, puisque la chambre de commerce, gestionnaire de l’aéroport, « a mis en place des mesures incitatives » : abattements à droite, aide à gauche. Plus fort, elle a conclu un marché d’achat d’espaces publicitaires avec AMS, filiale à 100 % de Ryanair. Montant sur cinq ans : 6,8 millions d’euros. « Ce marché est une aide d’État non notifiée au regard des règles de la communauté européenne », souligne le syndicat. Les collectivités locales, soucieuses de l’attractivité de leur territoire, voient toujours d’un bon œil l’ouverture et ont tendance à dérouler le tapis rouge à Ryanair jusqu’à ce que celle-ci fasse monter, comme à Toulon, entre autres les enchères… Les chambres régionales des comptes se sont, à de multiples reprises, étonnées de ces relations dangereuses. Quant au président du conseil général de Charentes, Marc Boutat, il a publiquement dénoncé le « chantage » du « tigre » celtique.

Á l’échelle du continent européen, la CGT estime que Ryanair touche 650 millions d’euros d’aides pour un résultat net de 400 millions. CQFD. « Si le droit européen s’appliquait, toutes ces aides devraient être remboursées », insiste José Rocamora. La Commission européenne a été saisie à plusieurs reprises. Sans suite. Le syndicaliste tente une explication : « Nous supposons qu’il y a probablement entente tacite entre la Commission de Bruxelles et le patron de Ryanair. Nous avons été étonnés de l’engagement de ce dernier dans la campagne référendaire, l’an dernier. »

Entre autres revendications, la CGT demande l’application de la législation française à tous les personnels des compagnies low cost basées en France et l’arrêt total des interventions financières des collectivités envers les compagnies qui persistent à mépriser la législation sociale et fiscale française.

Christophe Deroubaix


L'humanité - le 8/01/2010
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 14:52

 

 

Salaisons : tassement des importations

 

 


Viandes de porc séchées désossées 19 418 t -4,30%
- Italie 7 156 t -4,70%
- Allemagne 5 976 t -2,20%
- Espagne 4 702 t 3,20%
Saucisses et saucissons secs 13 642 t -11,60%
- Espagne 6 317 t -12,80%
- Allemagne 3 456 t -13,80%
- Italie 1 381 t 1,60%
Jambons séchés avec os 9 559 t -9,40%
- Italie 5 229 t -12,20%
- Allemagne 2 390 t -1,40%
- Espagne 1 505 t -7,10%

Source : Douanes françaises, importations sur 12 mois arrêtées fin septembre 2009 (évolutions vs année civile 2008

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 14:49
Les distributeurs français adorent les charcuteries étrangères. Hormis quelques coups spectaculaires, les enseignes se font peu de concurrence sur les prix. A l’inverse, côté fournisseurs, l’arrivée de nouveaux intervenants exacerbe la compétition.

 

Charcuteries étrangères


Le marché des charcuteries étrangères est très intéressant. Pas tant par la place qu’il prend en rayon (les Italiens et les Espagnols, réunis, n’assurent par exemple qu’un petit quart du chiffre d’affaires des jambons secs), mais par les marges qu’il génère.

Jouissant d’une bonne image auprès des Français, nombre de spécialités étrangères sont vendues confortablement par les distributeurs, à l’abri des bagarres sur les grandes marques (nationales) du rayon. Ce matelas de marge permet aussi, de temps en temps, de dynamiser la coupe avec quelques promos percutantes (en assumant le risque qu’un prix divisé par trois laisse transparaître le dit niveau de marge).

Hormis ces promos, donc, les enseignes n’ont guère d’inquiétudes à se faire sur la fixation des prix de vente. Ce qui ne les empêche pas de vouloir améliorer leurs conditions d’achat. Justement, depuis deux ans, les centrales voient défiler avec plaisir de nouveaux interlocuteurs : de gros industriels italiens, qui n’avaient pas encore cherché à s’installer sur le marché français.

Après Montorsi, Citterio ou Beretta, ce sont en effet des groupes comme Parmacotto, Rovognati et, depuis cette année, GSI (Grandi Salumifici Italiani), avec ses 499 M€ de CA, qui poussent la porte des enseignes.

Une religion qui n’interdit pas les MDD

A chaque fois, le discours caresse les oreilles des acheteurs : usines certifiées, qualité contrôlée, grandes capacités de production (logistique à l’avenant) et, la plupart du temps, une religion qui n’interdit pas les MDD. Pas étonnant que les assortiments à marque de distributeur se développent à un rythme effréné.

En face, les Espagnols défendent leur pré carré. « Nos charcuteries nationales ont trouvé leur place en France, pas seulement sur le segment des prix bas, expose Josep Buixeda, manager export pour le groupe Noel. Le créneau est plutôt celui du bon rapport qualité-prix. » Cela dit, la demande de remises promotionnelles se fait de plus en plus pressante.

« J’ai rarement organisé autant de promos en France, reconnaît Josep Buixeda. Avant, le rythme était de quatre opérations par an et par client. Aujourd’hui, c’est une par mois, avec un programme bouclé jusqu’en avril ! »

« Tant mieux si les Italiens sont plus compétitifs, parce qu’ils faisaient payer trop cher leur jambon, tacle un autre fournisseur ibérique. L’avantage des charcuteries espagnoles est qu’elle génèrent davantage de marges pour les distributeurs français. Un développement des ventes de Serrano leur est plus profitable que de nouvelles ventes de Parme. »

Avec de genre de compétition, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les acheteurs en centrale adorent le marché des charcuteries étrangères.


Linéaires - le 7/12/2009

B. Merlaud
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 14:47
Passé de mode, le rayon charcuterie-traiteur coupe ? A en croire certains directeurs de magasins, oui. Les chiffres, pourtant, ne sont pas si mauvais. Et côté consommateurs, l’intérêt ne faiblit pas.

 


Rayon coupe

« S’il n’en reste qu’un seul, je serai celui-là. » La tirade a longtemps servi de devise aux promoteurs du rayon charcuterie-traiteur coupe. Les enseignes, pensaient-ils, n’iraient pas au bout de leur logique. Elles n’oseraient pas supprimer le plus lourd des rayons traditionnels, le seul à même d’offrir au client un repas quasi complet.

La visite de quelques supermarchés suffit pour mesurer l’étendue de leur erreur. Non seulement le « 100 % libre-service » n’effraie plus personne, mais il constitue pour certains la seule issue possible.

Une clientèle modeste jugeant, à tort ou à raison, la coupe hors de portée ; des rotations en baisse obligeant à raccourcir les gammes et prolonger la durée de vie des produits pour limiter la casse ; au final, une attractivité en déclin qui décourage peu à peu les derniers fidèles : voilà un cercle vicieux difficile à briser autrement que par des décisions radicales…

Le couperet, pourtant, mérite d’être retenu. Car à l’échelon national, les « fondamentaux » du rayon ne sont pas si mauvais. Les tonnages de charcuterie vendus à la coupe et en frais-emballé se stabilisent lentement mais sûrement, année après année. Le chiffre d’affaires enregistre une progression timide mais réelle.

Piliers du rayon

Côté traiteur, l’évolution est du même ordre (selon une méthode de calcul fondée sur les déclarations des fabricants). Certes, quelques catégories de produits boivent la tasse : les charcuteries pâtissières ou les pâtes fraîches, notamment. Mais les piliers du rayon, plats cuisinés et salades en tête, compensent cette chute.

Plus encourageant encore, le stand ne subit aucun désamour de la part des consommateurs : 85 % d’entre eux s’y rendent au moins une fois par an et ce chiffre ne faiblit pas. Ce qui pêche, c’est plutôt leur assiduité. « La fréquence d’achat recule du fait du manque d’attractivité du rayon », regrette Valérie Richard, chef de groupe chez Aoste. Et la responsable d’énumérer les pistes qui permettraient, selon elle, d’inverser la tendance : offre réorientée vers la tradition, promotions mieux mises en valeur, formation du personnel renforcée, etc.

Le chemin de la réussite semble donc, à première vue, tout tracé. Ceux qui hésitent encore doivent en être convaincus : le rayon charcuterie-traiteur coupe n’est nullement ringard aux yeux des consommateurs. Il serait même furieusement tendance à l’heure de l’authenticité retrouvée, des produits bio et de la réduction des emballages. Reste à mettre cette jolie partition en musique sur le terrain.


Linéaires - le 25/01/2010
M. Reidiboym]
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