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Pontivy journal le 23 octobre 2009

Intérimaire chez ALTHO, Marie Claire (1), dénonce la fait que l'entreprise fait appel à la main d'oeuvre polonaise...au détriment des travailleurs locaux.

"C'est la première fois que je vois ça ! Je suis stupéfaite. Après 7 mois de de travail sur fond de contrat saisonnierchez ALTHO, j'ai appris en septembre, et du jour au lendemain, qu'il ne sera pas reconduit. J'en suis désormais à travailler deux ou trois jours par semaine.Ils  ont fait appel à moi cinq jours depuis début octobre ! Paralèllement j'apprends qu'ils viennent de faire appel à des travailleurs polonais "( au nombre de six).

Marie-claire, 32ans, n'en reviens toujours pas. Elle qui espérait  tant, et au contraire, "décrocher un vrai contrat de travail. Je n'ai jamais été absente. J'ai fait mes preuves puisque l'on m'a même donné de nouvelles responsabilités à un moment. Et puis là, du jour au lendemain, tout s'écroule pour moi".

" A cause de la grippe A ! "

L'entreprise a déjà fait appel à des travailleurs polonais - une vingtaine -  "mais uniquement pour la saison. Là actuellement , il n'y a pas plus de travail que cela. J'ai vraiment le sentiment que l'on nous prend pour des mouchoirs en papier...Que l'on jette lorsque l'on n'en a plus besoin". Car si Marie claire se dit abasourdie c'est aussi " et surtout parce que la raison invoquée est ...stupéfiante ! On nous dit que c'était à cause ... de la grippe A ! Je ne savais pas que les polonais étaient immunisés "

Non, pour celle quiavoue avoir perdu espoir, la  raison est ailleurs. "C'est je pense, le coût de la main d'oeuvre. J'avais entendu dire que certains étaient payés 250 euros par mois chez eux. Forcément, même si on leur en donne plus ici , ils coûtent beaucoup moins chers que des intérimaires".

A un tel point d'ailleurs que "d'intérimaires, il n'y en a pratiquement plus dans l'entreprise aujourd'hui"

Pour quelle raison ?

 L'incompréhension est totale chez Marie claire "comme chez bien d'autres qui se retrouvent, comme moi, dans la même situation. On regarde le planning et on espère voir notre nom our les jours qui suivront.
On ne peut pas vivre avec autant d'incertitudes. Lorsque l'on m'a diit que mon contrat se terminait, on m'a dit que ce n'était pas grave et que l'entreprise allait de toute façon , refaire appel à moi! Oui, mais pour un ou deux jours dans la semaine"

"J'ai besoin de travailler "

Même si elle ne trouve plus beaucoup d'enthousiasme à l'idée de retrouver les chaînes de conditionnement de la fabrique de chips, Marie-claire continuera de prendre la direction de Saint Gérand.
" Que voulez-vous que je fasse ? J'ai besoin de travailler pour mes enfants. Or actuellementdans l'intérim, c'est la catastrophe. Sur la région de Pontivy, il n'y a plus beaucoup de travail. Ou alors , c'est simplement pour un ou deux jours"

Elle qui vit en concubinage, s'inquiète donc pour demain.

"C'est difficile de vivre dans l'inconnu. Sans savoir si demain , j'aurais du travail ou pas. On ne peut pas faire de projet. On ne part pas en vacances et d'un mois sur l'autre, la gestion de notre budget est délicate."

Si elle ne jette pas complètement la pierre à l'entreprise, Marie-claire voudrait surtout connaître la raison qui a obligé ses responsables à faire appel à la main-d'oeuvre polonaise. Mal informée, elle considère " qu'on nous cache quelque chose. Je pourrais comprendre à condition que l'on ne me parle pas de la grippe...A !"

Gilles Queffélec

(1) Il s'agit d'un prénom d'emprunt, l'employée souhaitant garder l'anonymat puisqu'elle intervient encore comme intérimaire  chez ALTHO 

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