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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 21:04
SYNDICAT CGT STX Lorient

Cette citation aurait pu être de Nagui, M.Denisot ou Omar et Fred mais non, elle est de Jean Roche lors de la réunion avec M.Hardelay vendredi dernier. On sent l’âme d’un poète derrière tout ça mais aussi qu’il nous prend pour des pauvres.

Il n’a pas tort sur ce point là car avec 0% d’augmentation cette année les places de cinéma vont être chères.

Heureusement il y a le Comité d’Entreprise géré par la CGT qui offre des réductions sur les places de cinés et sur bien d’autres choses pour permettre à tous ces « pauvres ouvriers » d’accéder à la culture cinématographique plusieurs fois chaque année.

Un Comité d’Entreprise qui fait ce qu’il peut avec un budget de 0,33% de la masse salariale alors que nos camarades de St-Nazaire ont un budget de 1% de la masse salariale.

Où est l’égalité au sein du Groupe STX France, entreprise qui fait partie du 4ème groupe mondial de la construction navale.

Pourquoi n’est-on pas tous logé à la même enseigne ?

Mais si ! Sur les augmentations de salaire, on a pareil : 0% pour tous, ça c’est de l’égalité !

Avec un budget 3 fois plus faible en pourcentage qu’à St-Nazaire il est difficile de faire beaucoup pour les salariés.

On a demandé à messieurs Roche et Hardelay d’abonder dans ce sens ; ce qui pourrait être un premier pas dans la reprise du dialogue social. L’argent versé pourrait permettre de faire un chèque cadeau dans un magasin alimentaire ou pourquoi pas faire des chèques vacances à tout le personnel ou encore permettre a des enfants d’accéder aux colonies de vacances plus facilement ou d’acheter du matériel scolaire à la prochaine rentrée. Toutes les pistes sont bonnes pour aider les salariés et leurs familles à passer ce cap difficile et de reprendre espoir dans l’avenir.

Pour cela nous avons besoin que la direction fasse ce geste qui nous l’espérons redonnera de la motivation aux salariés, de l’envie de repartir de l’avant Cette entreprise appartient aussi aux salariés, c’est eux qui la font vivre et pas seulement les actionnaires.

Ne l’oubliez pas !

Lanester, le 02.02.10

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 21:01

Déclaration de la Cgt et des Fédérations concernées par la MSA Organismes sociaux – FNAF - Banques et Assurances - FNME

La CGT tient à remercier l’ensemble des salariés et retraités du régime de protection MSA d’avoir renforcé l’audience et l’influence électorale de la CGT dans les caisses MSA.

Avec 22.19 % soit une progression de 0.76 %, la CGT renforce sa place de 2ème organisation syndicale, et confirme sa forte progression et sa position acquise en 2005 (+ 7 %).

En nombres d’élus, la CGT gagne 196 délégués cantonaux. Les assurés sociaux peuvent compter sur les 2 426 élus(es) CGT pour porter haut et fort les revendications et aspirations des ressortissants de la MSA.

Par ailleurs, nous ne pouvons que déplorer la baisse sensible de la participation – 10 % par rapport à 2005 ; pour la CGT, il faut revoir l’organisation et le mode électoral qui ne permettent pas aux assurés sociaux de choisir leur façon de voter. Le retour à la possibilité du vote à l’urne est nécessaire et permettrait une bonne complémentarité pour élargir la participation au scrutin. Ce désaveu est aussi le signe d’un refus des choix de gestions de la MSA, et des politiques sociales du pouvoir et du patronat.

La CGT revendique que les listes de candidats(es) se fassent au niveau départemental et non plus cantonal, ce qui donnerait la possibilité à tous les assurés sociaux de pouvoir s’exprimer clairement, sans exclusive et d’élire directement les administrateurs.

Un an après les élections prud’homales, le résultat de ce scrutin constitue une nouvelle marque de confiance du monde du travail envers la CGT. Au moment où le gouvernement et le patronat entendent remettre en cause notre niveau de protection sociale, et le droit à la retraite, la CGT sort renforcée pour porter un certain nombre de revendications que les salariés du secteur agricole veulent voir avancer dans le pays : l’amélioration des salaires, un Smic porté à 1 600 €, le droit à la retraite à taux plein, à 55 ans pour les métiers pénibles, et à 60 ans d’une manière générale, de meilleurs remboursements des soins et le renforcement de la prévention, l’amélioration des conditions de travail, et une revalorisation des prestations sociales et familiales.

La CGT, ses élus(es) sont disponibles pour assumer toutes les responsabilités et démarches conduisant à développer le niveau de la protection sociale, et défendre les droits et acquis des assurés sociaux de MSA.

La CGT revendique la réappropriation de la gestion des régimes de protection sociale par les organisations syndicales de salariés. Elle souhaite qu’une démarche unitaire s’engage pour contester l’hégémonie patronale dans les conseils d’administrations.

C’est dans cet esprit que nous appelons nos organisations territoriales à engager les contacts avec nos partenaires syndicaux. La CGT propose de discuter de la caisse centrale de MSA et poser avec force la question de sa gouvernance.

Fait à Montreuil, le 3 février 2010

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 20:56

 

perspectives à court terme.

Entretien

Après cette année 2009 délicate, où en est la Fonderie de Bretagne ?

L'année se termine par 18 millions d'euros de pertes. Le contexte est difficile avec un volume de fabrication de 27 000 tonnes de pièces de fonte, dont 64 % pour Renault. Le reste pour Peugeot, Fiat et BMW. Ce résultat était malheureusement attendu. La priorité : le redressement économique de l'entreprise.

Comment se profile l'année 2010 ?

L'année s'annonce difficile. Notre budget se base sur une production de 30 000 tonnes, dont 69 % pour Renault. On table sur 7 millions d'euros de pertes. L'enjeu : retrouver l'équilibre économique. Je rappelle qu'en six ans, les pertes s'élèvent à 62 millions d'euros.

Vous avez des solutions pour relever la barre ?

Dès novembre, nous avons mis en place un plan qui comprend 45 actions. Des actions qui portent sur la maintenance des installations, les investissements, la formation du personnel, la qualité de nos pièces. Nous voulons des résultats dès 2010. Actuellement le personnel ¯ 494 salariés ¯ reste inquiet, mais mobilisé. Le dialogue est assez constructif.

Et les salariés ?

Nous venons de signer la semaine dernière deux projets d'accords. Le premier sur le contrat de sortie de crise, hérité de Renault, qui permet de faire face à d'éventuelles baisses d'activité. Les salariés gardent 100 % de leur rémunération nette même s'il y a du chômage partiel. En contrepartie, ils perdent un dixième de jour de congé, par jour de chômage partiel, avec un plafonnement à quatre jours. C'est une assurance salaire et emploi signé par la CGT et la CFE-CGC. Autre accord une majoration de 1 % à partir de 1er janvier. Autre engagement pour la sécurité, la qualité et la performance : une prime de 150 € à la fin du premier trimestre, une autre de 150 € au deuxième si les objectifs sont atteints.

Et Renault ?

Depuis le 1er octobre, 1,6 million d'euros a été investi dans la maintenance et le réaménagement du magasin de pièces de rechanges. Et nous intégrons de nouvelles pièces, ce qui demande environ 40 semaines. Renault est locataire de l'usine pour une période de 23 mois. La question de la prise en charge immobilière du site reste à régler. Nous avons déjà démarré par la mise à plat de la situation environnementale de l'entreprise en questionnant quatre cabinets pour un bilan, fin mars ou en avril. Les collectivités se sont engagées à hauteur de 5 millions d'euros. Des investissements liés mais qui à l'engagement de Renault d'investir 35 millions d'euros à la fonderie. En 2010, l'investissement programmé s'élève à 4,5 millions, dont 2,5 sur les installations industrielles.

Recueilli par Gildas JAFFRÉ. Ouest france - le mercredi 03 février 2010

 

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 16:31

Fontaine Une grosse implantation qui suscite bien des questions

La base logistique de Rochefort-sur--Nenon, dans le Jura, où la CGT craint des retombées négatives pour les 240 salariés. Photo DR  

L’annonce faite lundi par Christian Proust, président de la Sempat, de l’implantation sur l’aéroparc de Fontaine à l’horizon 2011 d’un logisticien suscite la curiosité à la fois de FO et de la CGT de la branche logistique des Mousquetaires (notre édition d’hier).

Suite à des rumeurs de projets dans la région de Poitiers et dans celle de Belfort, FO et CGT ont saisi, dès le mois de décembre dernier, la direction du pôle logistique d’Intermarché. C’est à un moment jugé important, alors que la direction de la logistique mettait en œuvre la phase 2 de sa nouvelle cartographie, que les instances représentatives du personnel ont demandé des informations sur les projets de grande ampleur pouvant avoir un fort impact social.

Jeudi dernier, lors d’un nouveau comité central, FO et CGT sont revenus à la charge pour demander à la direction d’Intermarché des informations sur l’achat de terrains, notamment en Franche-Comté.

Sur la question précise d’une implantation d’entrepôts dans la région de Belfort, la direction, après avoir démenti formellement, a admis qu’elle cherchait « des terrains partout où c’est possible ».

Suite à l’annonce faite lundi, FO et CGT se déclarent frappés par la similitude des chiffres annoncés avec ce que représenterait un investissement dans un nouveau pôle logistique. Toujours est-il que la CGT a immédiatement demandé rendez-vous avec la direction générale d’Intermarché afin de recueillir davantage d’éléments.

Si FO et la CGT s’intéressent tout particulièrement à ces questions d’implantations nouvelles de la logistique Intermarché dans l’Hexagone, c’est suite à l’annonce par la Direction de la réorganisation de la logistique en deux entités différentes : ITM LAI pour l’alimentaire et ITM LEMI pour le non alimentaire.

Des garanties pour Rochefort-sur-Nenon

La « modernisation » du groupe passant par de nouvelles organisations, avec des objectifs chiffrés en terme d’économies d’échelle d’ici à 2012, les organisations syndicales se sont inquiétées des retombées éventuelles pour les sites existants et l’emploi au sein de la branche logistique.

Après que la direction ait annoncé un plan de déploiement en deux phases successives, FO et CGT ont demandé et obtenu des garanties sur le maintien en l’état des sites existants.

C’est dans ce cadre en particulier que les élus CGT se sont manifestés ces jours derniers pour obtenir, lors du comité central de jeudi dernier, de nouvelles garanties quant à l’avenir du pôle logistique de Rochefort-sur-Nenon, dans le Jura, base qui emploie quelque 240 salariés.

Rappelant qu’en 1991, la CGT avait découvert le projet d’une nouvelle base de produits frais en Côte-d’Or, sans reprise du personnel basé à Rochefort, les élus CGT ont mis en garde la direction d’Intermarché pour qu’un tel scénario ne se reproduise plus dans l’avenir.

JBD

Le pays - le 3/01/2010
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 14:20
La base Intermarché en partance pour Vendres à l'horizon 2011

© L'INDEPENDANT

Dans le cadre d'un plan national de restructuration et pour tenir compte de problématiques locales, l'enseigne cherchait un nouvel emplacement pour sa logistique. Elle a opté pour un déplacement à Vendres. 290 emplois directs sont concernés.

 

 

En interne, la nouvelle a été annoncée officiellement au cours du dernier Comité central d'entreprise, jeudi dernier. La base Intermarché, implantée depuis 22 ans à Narbonne, va déménager dans le département voisin, à Vendres exactement.

"Ça nous est tombé dessus le 28 janvier" résume Marc Ponsol, le délégué CGT de la base Intermarché, comme pour bien souligner la surprise des employés. Il revient sur le communiqué de la direction : "Il stipule que l'entreprise a acheté des terrains à Vendres Soit au cours de l'année 2011. Au plus tard début 2012. Le syndicaliste explique : "Un plan national de restructuration a été engagé par Intermarché. Il implique une quarantaine de sites logistiques. Six vont déménager dans ce cadre-là, dont Narbonne." Pourquoi Narbonne ? D'abord parce que la base Intermarché souhaitait une surface plus importante pour ses activités. Sur l'emplacement actuel, l'extension paraissait difficile. Un récent rapport de la DRIRE (1) avait en outre mis le doigt sur des aménagements à réaliser. D'autre part, des problèmes de nuisances sonores avec le voisinage (Narbonne a grandi autour de la base) et l'absence de proximité immédiate avec une entrée d'autoroute ont été soulevés plusieurs fois.

D'où l'idée de trouver un nouveau terrain. "La mairie de Narbonne a fait plusieurs propositions, qui n'ont pas été retenues par la direction", avance Marc Ponsol. De son côté, Jacques Lombard, pour le Grand Narbonne, stipule : "Depuis plus de deux ans, nous sommes sur ce dossier, nous avons fait des propositions. Nous n'avions pas trente mille solutions, Narbonne manquant de terrains. Une guerre des prix s'est ensuite engagée entre communes, et Vendres a fait la meilleure offre. L'entreprise, qui estimait - aussi - que des travaux sur la base narbonnaise coûtaient plus chers qu'un déménagement, a tranché."

pour construire une nouvelle base qui remplacera celle de Narbonne lorsqu'elle sera fermée. Le déménagement est envisagé dans les 18 à 24 mois qui arrivent."

 

"Manque de foncier"

Le "déficit de foncier", Jean-Luc Petit, directeur de cabinet de Jacques Bascou, le met en exergue également : "Cette pénurie de terrains traduit un manque d'anticipation de l'équipe municipale précédente", juge-t-il. Même avis du côté de Bernard Ballester, président de la CCIN : "Nous savions que Vendres était notre principal concurrent pour l'implantation de la future base Intermarché. La commune héraultaise a fait une offre basse (2). Ce qui nous handicape, c'est le manque de grands espaces. D'où la pertinence de zones en développement autour de Narbonne comme Montredon-Corbières, ou en projet comme Salles-d'Aude. Nous payons au prix fort le manque de foncier sur la ville. Et c'est dommage, parce que nous avons un territoire attractif et dynamique." Intermarché a envisagé un temps un déplacement vers Lézignan-Corbières. La société a effectivement acheté 33 000 mètres carrés qui abritaient naguère Express Marée. "Lézignan s'était positionné, mais Intermarché a écarté cette possibilité", confirme Bernard Ballester. Marc Ponsol ajoute : "Pour l'instant, la société ne sait pas ce qu'elle va réaliser à cet endroit." De toute façon, la CGT ne veut pas désigner "tel ou tel coupable" : "La priorité, c'est le volet social et le devenir des 290 employés de la base. Notre première pensée, c'est pour les hommes et les femmes qui travaillent ici", conclut Marc Ponsol. Leur futur se dessinera dans les mois qui viennent... Mais pas à Narbonne.

 

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(1) Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement.
(2) Moins de 20 euros le m2.

 

L'indépendant - le 3/02/2010 

J.-P. Ch.
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 14:17
Narbonne va bien perdre sa base Intermarché

Photo Françoise TALLIEU

 

Narbonne.


RAPPEL : La fermeture du site a été officiellement annoncée par les responsables du comité central d'entreprise. Départ annoncé pour Vendres (Hérault)

C'est par un tract de la CGT glissé sous les essuie-glaces de leurs véhicules que la plupart des employés de la base Intermarché de Narbonne, créée en 1987, ont appris la nouvelle : "La direction a informé le CCE (NDLR : Comité central d'entreprise, réuni le 28 janvier dernier) de l'achat de terrains à Vendres, dans l'Hérault, pour construire une nouvelle base qui remplacera la base de Narbonne quand elle sera fermée. Le déménagement peut être envisagé d'ici 18 à 24 mois (...)" .

Pour l'organisation syndicale, "la direction aurait dû privilégier l'achat de terrains disponibles sur Narbonne" . Seulement voilà, le prix du mètre carré n'était pas le même, selon nos informations. Du simple au double. Et même plus : moins de 20 € dans l'Hérault ; entre 40 et 50 € dans l'Au de ( *).

La question, aujourd'hui sans réponse ( **), est de savoir s'il s'agit de terrains constructibles dans les deux cas ?
Quoi qu'il en soit, le déménagement de la base de Narbonne à Vendres est aujourd'hui effectivement à l'ordre du jour. Tout cela depuis la visite de techniciens de la Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Drire) qui auraient constaté certaines anomalies : l'absence de murs coupe-feu dans les entrepôts notamment. Or, la construction de telles cloisons serait techniquement impossible en ces lieux. Ajoutez à cela les nuisances sonores, les va-et-vient incessants des camions dénoncés maintes fois par les riverains et la nécessité, pour Intermarché, de s'agrandir... Les raisons ne manquent pas pour un déménagement, annoncé depuis un certain temps déjà.

Il y a presque un an, la société se portait acquéreur de 33 000 m 2 abritant autrefois Express Marée à Lézignan ( Midi Libre du 28 mars 2009)... Un entrepôt pourrait y voir le jour. Mais « c'est bien à Vendres que la future base sera érigée », selon les partenaires sociaux. « Ils sont généralement bien au courant » , s'est contenté de dire, hier, le directeur Patrick Frédière. 300 emplois concernés La base Intermarché est sans doute la plus grosse entreprise privée du bassin d'emploi narbonnais. Elle compte environ 290 salariés, auxquels il convient d'ajouter les emplois induits : une cinquantaine de personnes (employés de sociétés de nettoyage, de gardiennage, des chauffeurs tractionnaires...).

La CGT craint que « la direction ne mesure pas le traumatisme pour les salariés qui devront changer de bassin d'emplois » .

Accepteront-ils tous d'effectuer plus de 50 km aller-retour tous les jours ? Combien vont négocier leur départ ?


Gérard CATHALA
(*) Des négociations auraient été engagées récemment, « peut-être un petit peu trop tard », selon certains, entre le propriétaire de terrains de la plateforme Saint-Germain et la municipalité sur le prix du mètre carré. Ces négociations n'ont pas abouti. (**) Nous n'avons pas réussi à joindre le député-maire de Narbonne, Jacques Bascou ; et on a éludé nos questions du côté de la Communauté de communes La Domitienne dont dépend la ville de Vendres.

MIDI LIBRE.COM - Le 2/02/2010
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 14:13

 

Dans son ouvrage «La famille désarticulée», Laurent Lesnard, sociologue au CNRS, analyse l'influence des horaires de travail décalés sur l'équilibre familial. Il y décèle un nouveau terreau pour les inégalités sociales.



Qu'entendez-vous par horaires décalés?
«On peut parler d'horaires atypiques, et surtout décalés, lorsque les emplois du temps professionnels sont désynchronisés dans les couples. Les systèmes des 2X8 ou 3X8 dans l'industrie ne datent pas d'aujourd'hui. Par contre, on voit apparaître de façon importante les décalages horaires dans des secteurs d'activités plus nouveaux, notamment dans les services. C'est le cas de la restauration, de l'hôtellerie, des voyages, la grande distribution... Contrairement à l'industrie où les salariés travaillent de nuit, dans les commerces et les services ils peuvent travailler en fin de matinée, pendant la pause de midi, et en fin d'après jusqu'à 20h. Ces horaires fragmentés, qui correspondent aux heures d'affluence dans les magasins, se retrouvent par exemple chez les caissières des supermarchés et, de surcroît, dans des emplois à temps partiel. C'est aussi le cas de figure des travaux de ménage qui sont effectués dans les bureaux avant l'arrivée du personnel à 8h et le soir, après son départ. Quant au travail du dimanche, il représente une double peine, car ce sont souvent les mêmes qui, durant la semaine, subissent des horaires décalés».

Les salariés sont-ils contraints d'accepter ces horaires atypiques?
«Le plus souvent, il s'agit d'emplois peu qualifiés ou précaires, les salariés ont peur de perdre leur emploi, ils ont aussi un emprunt à rembourser. Ce sont les familles les plus modestes qui sont les plus concernées. Moins la position sociale est élevée, plus la probabilité d'avoir des horaires décalés est grande. Dans les commerces qui ouvrent le dimanche, les contrats de travail incluent de plus en plus la clause dominicale pour les nouveaux embauchés. Tout ceci contribue à affaiblir le lien familial et génère des problèmes de tout ordre, des séparations, des dépressions...»

Jusqu'où peut aller la flexibilité des horaires de travail dans les entreprises?
«Si l'on n'y prend garde, la flexibilité peut aller très loin, trop loin. Si certains secteurs ont besoin d'horaires atypiques, comme les restaurants ou les commerces, il faut pouvoir les encadrer. Les entreprises doivent prendre en compte la bio-activité des couples. En Grande-Bretagne, depuis 2003, une loi oblige les entreprises à prendre en considération les demandes des salariés en faveur d'aménagements d'horaires plus compatibles avec la cohésion familiale. En France, on n'est pas parti dans cette direction. Ces horaires de travail atypiques constituent un nouveau terreau pour les inégalités sociales». «La famille désarticulée», Laurent Lesnard, PUF, octobre2009.

  • Propos recueillis par Yves Drévillon

Le télégramme - le 3/01/2010

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 20:48
Spécialiste de l'abattage et de la transformation de la viande de boeuf, veau, porc et agneau, le groupe emploie plus de 10 000 salariés en France, dont 1 200 sur son site historique de Quimperlé. : Archives Ouest-France.

Spécialiste de l'abattage et de la transformation de la viande de boeuf, veau, porc et agneau, le groupe emploie plus de 10 000 salariés en France, dont 1 200 sur son site historique de Quimperlé. : Archives Ouest-France.

Lors des élections professionnelles de janvier chez Bigard, le syndicat CGT a remporté le scrutin pour la quatrième fois consécutive avec plus de 90 % des voix des employés et ouvriers.

Les votes des 14 et 22 janvier ont désigné les délégués du personnel et élus du comité d’entreprise.

Sur 929 votants des collèges employés et ouvriers, 650 salariés se sont exprimés. « C’est une écrasante victoire », commente Victor Le Cunff, le délégué syndical central CGT du groupe Bigard.

ofredac (qm)
Ouest-France - le 2/01/2010
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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 18:42

Le leader espagnol agroalimentaire est sur le point de vendre son activité laitière. Le français Lactalis, numéro deux mondial du fromage, serait seul en lice. L'Espagne, où il compte déjà sept usines, est son quatrième marché.

Lactalis continue de pousser ses feux sur le terrain de la croissance externe. Avec un chiffre d'affaires proche des 10 milliards d'euros, l'entreprise familiale ne semble toujours pas avoir atteint la taille critique dont elle rêve. Connu pour la marque Président et Lactel, l'ancien groupe Besnier nourrit des ambitions expansionnistes de l'autre côté des Pyrénées, son quatrième marché. Il négocie actuellement pour acheter l'activité laitière du leader agroalimentaire Ebro Puleva, qui contrôle 8 % du marché espagnol. Selon les estimations, cette activité a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires en baisse d'environ 13 %, à 440 millions d'euros en 2009, pour une marge opérationnelle de l'ordre de 11 %.

Lactalis a les yeux de Chimène pour la péninsule Ibérique, un de ses gros marchés. Il y exploite d'ores et déjà sept usines, dont trois produisent du lait de consommation, deux du fromage et les deux autres, héritées de la prise de contrôle du pôle laitier de Nestlé, des yaourts La Laitière et diverses sortes de dessert lacté. Malgré l'impact de la crise économique et financière en Espagne, Lactalis est parvenu à maintenir ses ventes dans cette région. Ebro Puleva lui apporterait ses outils de production de lait de spécialités, bien valorisés, sans lactose, enrichi en vitamines, en magnésium et en omégas 3.

Selon le quotidien espagnol « El Mundo », l'italien Parmalat, qui s'est intéressé de près à l'affaire, aurait renoncé à réaliser cette opération, laissant seul en lice le français Lactalis. Toutefois, rien n'est encore inscrit dans le marbre. « Tant que nous n'avons pas signé, tout est possible », dit-on laconiquement à Laval, au siège de Lactalis.

Recentrage

« Plusieurs compagnies ont montré leur intérêt » pour l'activité laitière mise en vente, a indiqué hier Ebro Puleva, en affirmant n'avoir pas pris la décision. « Il s'agit pour nous de connaître, avant de boucler un quelconque accord, le niveau d'intérêt réel du marché pour une activité qui cadre avec notre stratégie du fait de sa rentabilité et de ses marques. »

Ebro Puleva ne cache pourtant pas son souhait de se recentrer sur deux de ses activités, les pâtes et le riz en l'occurrence. L'espagnol, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de 2009, avec un résultat d'exploitation de 47 millions d'euros, est leader mondial du riz et numéro deux des pâtes. Il est connu pour les riz Taureau Ailé, Minute Rice et Lustucru, ainsi que pour les pâtes Panzani et Ronzoni.

En cédant sa division laitière, il dégagerait des moyens pour acheter son compatriote SOS, en grandes difficultés financières, moyennant 100 à 130 millions d'euros. Et pourrait enchaîner avec une grosse opération de croissance externe avoisinant les 500 millions d'euros, en prévision de laquelle il a cédé de nombreux actifs afin de réduire son endettement. Ce dernier projet, sur lequel il refuse d'en dire plus, l'a conduit à vendre ses activités sucrières à British Sugar, pour 526 millions d'euros fin 2008 et à abandonner ses parts à Abengoa dans leur coentreprise de biocarburants, pour 17 millions d'euros.

MARIE-JOSÉE COUGARD AVEC GILLES SENGÈS (À MADRID), Les Echos - le 29/01/2010
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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 19:30

 

Leur société avait été liquidée ! Quatre salariés ont toutefois décider de remettre l'ouvrage sur le métier en créant Roc'Han Maille, à Rohan (56).

Installée à Rohan depuis plus de 50 ans, la société Jacquier a longtemps fait partie du patrimoine économique de cette commune du centre-Bretagne. Il y a quelques mois pourtant, l'entreprise spécialisée dans la fabrication de pulls et de gilets haut de gamme, a bien failli disparaître du paysage! Rachetée par un groupe de Charente, en 2004, elle avait en effet été placée en liquidation judiciaire, au printemps dernier alors qu'elle comptait encore une quinzaine d'employés. Cette disparition, quatre anciens salariés n'ont toutefois pas voulu s'y résigner. Affichant tous une ancienneté oscillant entre 15 et 30 ans, Gaëlle, Delphine, Christophe et Christian n'ont pas hésité à puiser dans leurs économies pour pouvoir continuer «à travailler et à vivre au pays».

L'appui des élus et de la population

Dans un secteur économique soumis à une concurrence mondialisée, le pari pouvait sembler osé! C'était visiblement l'avis du tribunal de commerce d'Angoulême, qui avait refusé une première offre de reprise, au mois d'octobre dernier. Une décision jugée localement «incompréhensible», puisque ce plan prévoyait tout de même l'embauche de sept salariés... Forts du soutien des élus et de la population (une pétition avait recueilli plus de 2.500 signatures), les repreneurs ont formulé une seconde offre, finalement acceptée par le tribunal, au début du mois de janvier. Vainqueur de cette première bataille, la toute nouvelle société Roc'Han Maille, va désormais en engager une seconde: celle de la viabilité économique. «Nous allons d'abord devoir prendre possession des locaux et réaménager l'outil de production», précise Christophe Jouanno, le gérant. Propriétaire des lieux, la communauté de communes de Pontivy, s'est déjà engagée à faire des travaux de remise en état du bâtiment avant de le louer à un prix modéré.

Deux tiers de la production exportée

Parallèlement aux nécessaires démarches administratives et financières, les quatre associés vont s'atteler à la préparation de la collection d'hiver. «Nous allons nous appuyer sur celle de l'année passée qui n'avait pas pu être fabriquée», reconnaissent les responsables qui ont su garder des contacts avec les anciens clients. «Plus des deux tiers de notre production est exportée vers les pays scandinaves, expliquent-ils. Nous avons aussi des contacts avec le Canada». Le marché hexagonal va également être prospecté et un magasin en vente directe sera également proposé à la clientèle. Si tout se passe comme prévu, l'activité pourrait redémarrer pour le début du mois de mars.

  • Dominique Perrot

Le télégramme - le 30 janvier 2010 Envoyez l'article à un ami

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