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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 20:36
Aujourd'hui en friche, le site de l'ancienne usine Cook à Doëlan. : Ouest-France
Aujourd'hui en friche, le site de l'ancienne usine Cook à Doëlan. : Ouest-France
L'histoire
En 1877 exactement. Alphonse Canoville (futur ex-maire de Genneviliers ?) dépose la marque « Capitaine Cook ». En souvenir de l'explorateur James Cook, marin anglais du XVIIIe siècle, qui inventa une technique de conservation des aliments pour les équipages, dont la recette d'une marinade. Les premiers ateliers se situent passage Patay, dans le XIIIe arrondissement parisien.
La marque est cédée une première fois en 1901. Le vieux loup de mer à la pipe débarque en Bretagne en 1907 sous forme de sous-traitance de sardines « pour évaluer le marché ». Commence alors une longue période de développement. En 1962, Capitaine-Cook passe entre les mains de Paul Larzul, qui exploite alors les marques La Doëlannaise, Filets Bleus, La Douarneniste sur les sites de... Plozévet et Doëlan (Clohars-Carnoët), entre autres. Cette vie commune va durer plus de vingt ans.
En 1988, les ouvrières enfilent le tablier du groupe Intermarché. À Doëlan, elles quittent le rivage Atlantique pour une usine flambant neuve à l'entrée de Clohars, à 5 km de là. Fin d'une époque disent les nostalgiques. Le début d'une autre, assurent au contraire les dirigeants de Cook, qui démarrent l'activité « traiteur de la mer » (marque Odyssée). En 133 ans, le marché a beaucoup évolué. Capitaine-Cook aussi.
Capitaine Cook : Repères
269. C'est le nombre de salariés que comptent les deux sites de Clohars-Carnoët et de Plozévet. Ils sont 139 à Clohars, 130 à Plozévet.

 

Production. Capitaine-Cook aujourd'hui, c'est toujours des conserves, fabriquées à Plozévet : de sardines, de maquereaux, de thon et salades de thon. Mais c'est aussi de plus en plus des produits frais « traiteur de la mer » (Clohars-Carnoët) : du surimi, des crevettes, des rillettes, du tarama, des sauces et des terrines.

Chiffre d'affaires. Près de 17 millions d'euros dans la fabrication des conserves de sardines, maquereaux, et dans la commercialisation de boîtes de thon et salades à Plozévet. 25,7 millions en 2009 pour le site de Clohars.

Ouest-France - le 21/04/2010
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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 20:34
Une des chaînes de production de l'usine de Clohars-Carnoët. Le site est spécialisé dans les produits frais. : Ouest-France
Une des chaînes de production de l'usine de Clohars-Carnoët. Le site est spécialisé dans les produits frais. : Ouest-France

Propriété du groupe Intermarché depuis 1988, la marque est l'une des plus anciennes du département. Les produits sont fabriqués sur deux sites, à Plozévet et Clohars-Carnoët.

Sur le port de Doëlan, à Clohars-Carnoët, les ouvrières « de la conserverie Cook » ont depuis longtemps quitté les quais. Les plus de 20 ans s'en souviennent encore. « Quand j'étais petite, je les voyais le midi. Elles s'asseyaient au pied du phare à l'entrée du port pour déjeuner », raconte cette Doëlannaise de 30 ans.

 

Il y a près de quinze ans maintenant, les « sardinières » ont en effet pris leur histoire sous le tablier pour aller travailler dans une usine flambant neuve à 5 km de là, à l'entrée du bourg de Clohars. Le début d'une autre époque pour elles, mais aussi pour Cook.

Marque de tradition

« Capitaine-Cook », tous les marins et les amoureux de la mer ont eu, au moins une fois dans leur cambuse, la célèbre petite boîte de conserve jaune à portée de mains. Dans le hall d'entrée de l'usine cloharsienne, le vieux loup de mer fumant la pipe trône toujours son regard droit et son sourire en coin dans les couloirs de l'entreprise sur des affiches « vintage ». Histoire sans doute de perpétuer les valeurs de l'entreprise.

« Capitaine Cook, ce nom est fortement reconnu. C'est la tradition et le respect du produit », explique Nicolas Huron, le directeur du site de Clohars. Pourtant ici, on ne fabrique plus de conserves, de thon notamment - c'était la spécialité locale -, mais on transforme des produits frais.

Surimi, crevettes, terrines, rillettes, tarama : le consommateur en redemande. « Le peu de conserves que nous faisons encore ici, comme la soupe de poissons ou les rillettes de poissons, va être transféré à Plozévet. On va démonter ces productions pour poursuivre notre spécialisation dans les produits frais », annonce Nicolas Huron, le directeur du site de Clohars.

Les sardines et les maquereaux continuent donc d'être mis en boîte sur la côte bigoudène, toujours près de la source, la mer. L'usine dirigée par Éric Lefeuvre travaille même « à l'ancienne ». Le poisson est conditionné à la main. « C'est un gage de qualité pour les clients et le consommateur. Le filet de poisson est entré en entier dans la boîte. Tout le monde ne fait pas ça », fait remarquer le cadre.

Les « sardinières » ne déjeunent plus à l'ombre du phare, mais elles travaillent comme il y soixante ans. Elles ont troqué le tablier pour la blouse blanche et le masque d'hygiène, mais la sardine reste « le meilleur de la mer ».

 

Mickaël DEMEAUX.
Ouest-France - le 21/04/2010
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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 20:31
11 000 tonnes de douceurs sortent chaque année de l'usine. : Thierry Creux
11 000 tonnes de douceurs sortent chaque année de l'usine. : Thierry Creux

La biscuiterie Intermarché, vient d'investir 3,6 millions à Saint-Evarzec. L'usine est l'une des plus performantes d'Europe.

Le décor est éloigné du cadre délirant de « Charlie et la chocolaterie », le film de Tim Burton. Et pourtant, la danse des robots qui de leurs longs doigts métalliques se saisissent à la vitesse de l'éclair de fragiles cookies offre une animation irréelle au coeur de la biscuiterie Filet bleu. Ici, à Saint-Evarzec, des milliers de biscuits, secs ou nappés, défilent jour et nuit, cinq ou six jours par semaines sur des lignes longues comme un paquebot. Ce ne sont pas de petits mitrons qui touillent les ingrédients mais de robustes machines. Et les opérateurs ne sont pas plus que 6 à 8 par lignes pour régler et surveiller la délicate danse gourmande.

 

Bond dans le futur

11 000 tonnes de douceurs sortent chaque année de l'usine qui appartient au groupe Intermarché. Compte tenu du poids modeste des biscuits, on imagine le nombre de goûters distribués quotidiennement à travers toute la France. Tout a commencé en 1920. Mais le bond dans le futur, c'est maintenant qu'il se fait. Intermarché vient d'investir 3,6 millions dans la cinquième ligne de fabrication de l'usine, la seule unité du groupe spécialisée en biscuits en France. Longue de 200 mètres (le four totalise 30 mètres), cette ligne a été pensée voici deux ans. L'engin fabrique les biscuits à une cadence ultra-rapide (une capacité de 3 000 tonnes par an), le conditionnement est robotisé. Capable, notamment, de proposer des sachets de deux, prisés des enfants et de leurs mamans. Coco, caramel, chocolat, citron chocolaté, sablés de tous types, défilent imperturbablement dans une course quotidienne vers les rayons de la distribution.

« A maturité »

Aujourd'hui la cinquième ligne monte en puissance, donnant à l'usine un potentiel de 16 000 tonnes par an. « Nous arrivions à saturation » commente Luc Cebron, 42 ans, directeur de l'usine depuis sa création, en 1997. Avec le risque de ne pouvoir répondre rapidement à de gros marchés. L'équipement arrive à maturité. »

Et demain ? Jean-François Garrec vient de quitter la présidence de la société. Mais les projets ne vont pas s'arrêter. Sur place, Intermarché peut compter sur une réserve foncière de 6 000 m2. La crise si elle « a mis la tension sur les prix » ne casse pas la dynamique. Loin de là !

 

« 25 % de notre chiffre d'affaires reposent sur des innovations menées depuis trois ans » souligne Luc Cebron. « Le consommateur attend un produit de qualité, bon, avec de la sécurité alimentaire. » L'innovation ? « Le bio et le commerce équitable rencontrent un intérêt réel. »

 

 

 

Jean-Pierre LE CARROU.
Ouest france - le 22/04/2010
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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 11:30

Fabriquant historique de crème glacée pour le groupement des Mousquetaires, Les Délices du Val Plessis investissent pour produire plus et séduire des nouveaux clients.

Un investissement d'1,2 million d'euros

 

Une nouvelle ligne de production de cônes glacés, flambant neuve, est installée au fond de l'usine. « C'est un investissement d'1,2 million d'euros destiné à augmenter notre capacité de production », explique Bruno Diaz, directeur de l'usine de Plagué. La capacité de production atteint désormais 100 millions de cônes glacés par an.

Un atout destiné à honorer les commandes des nouveaux clients qui permettent à l'entreprise vitréenne de surfer sur la crise économique (en 2009, le chiffre d'affaires a augmenté de 5 millions d'euros par rapport à 2008) et d'envisager l'avenir avec confiance.

Des nouveaux clients

À côté des clients historiques du groupement des Mousquetaires (Intermarché, Écomarché, Restaumarché, Netto), les Délices du Val Plessis développent leur clientèle « externe » notamment en direction d'enseignes de distribution comme Pizza Del Arte, Pizza Hut, KFC (Kentucky fried chicken France), Pizza Sprint.

En plus des grossistes Kenty (surgelés) et Argel (livraison à domicile de produits surgelés), les Délices du Val Plessis viennent de décrocher un gros client : les crèmes glacées vitréennes ont séduit le grossiste Pomona, importateur, transformateur et distributeur de produits agroalimentaires.

80 recrutements pour la saison

Dans l'usine vitréenne, la haute saison démarre. L'entreprise emploie entre 150 salariés en basse saison et 250 salariés en haute saison. « Nous embauchons 80 saisonniers pour préparer les glaces de l'été », note Bruno Diaz, confiant. La production des glaces de l'été va se dérouler jusqu'au début du mois de juillet. « Les ventes dépendent beaucoup de la météo. Si la météo est favorable, nous devrions connaître une belle année. ».

Le quatrième fabricant de crèmes glacées en marque propre (Les Délices du Val Plessis fabriquent les glaces vendues sous la marque « Adélie »), compte bien atteindre un chiffre d'affaires de 45 millions d'euros (41 M€ en 2009).

Un remède anti-crise

« La glace se vend bien en période de crise, explique Bruno Diaz. C'est un produit plaisir et bon marché. Pour 50 centimes d'euro, on a un dessert de qualité. » Et c'est justement sur la qualité et l'innovation que se livre la bataille des fabricants industriels de glaces.

Comment sera l'été ? « Les clients le découvriront le 10 avril quand nos nouveaux produits seront mis en rayons dans les magasins : bâtonnets géants tendance gourmandise avec des grosses inclusions de noix de macadamia (N.D.L.R. : fruit sec naturel, au goût parfumé), chocolat cookies, vanille avec des morceaux de biscuits et de céréales. »

Les recettes ont été mises au point l'été dernier, finalisées avant l'hiver. Autre tendance forte du marché : « la naturalité : avec des produits à base de fruits, une nouvelle référence pomme-poire, des produits pour les enfants à base de jus de fruits avec des colorants et des arômes uniquement naturels parce que nous tenons à notre réputation de fabricant responsable. »

 

Bertrand BONENFANT
Ouest france - le 30/03/2010
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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 11:16
Visiter les ateliers de filetage de Capitaine Houat ? C'est possible, les 30 et 31 mars à Lorient. : Ouest-France
Visiter les ateliers de filetage de Capitaine Houat ? C'est possible, les 30 et 31 mars à Lorient. : Ouest-France

Les entreprises de la région. 35 sociétés, dont les produits garnissent les rayons d'Intermarché, ouvrent leurs portes.

L'eau de Plancoët ? Les chocolats de Pleyben ? La torréfaction à Bain-de-Bretagne ? Ou encore le filetage de poisson chez Capitaine Houat à Lorient ? Vous avez toujours rêvé d'en connaître les secrets de fabrication... Éh bien, les ateliers vous ouvrent leurs portes, entre le 29 mars et le 3 avril.

 

Trente-cinq entreprises bretonnes, filiales ou non d'Intermarché, participent à l'opération lancée par les Mousquetaires. Il s'agit, pour le grand distributeur, d'affirmer « sa proximité » avec les producteurs régionaux.

Il s'agit, pour ces derniers, de se rapprocher des consommateurs, « en faisant connaître nos savoir-faire », explique Lucien Georgelin. Fabricant de confitures à Marmande, dans le Lot-et-Garonne, il était jeudi à Lorient pour soutenir l'initiative d'Intermarché. Petits producteurs et grande surface, même combat... C'est l'autre message des portes ouvertes.

 

La liste des entreprises participantes sur : www.intermarche.com/portes_ouvertes_pme

Ouest-France - le 29/03/2010
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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 07:23

Capitaine Houat ouvre ses portes au public lundi 29 et mardi 30 mars, au port de pêche de Lorient. C’est une première ! L’entreprise est le premier mareyeur de Lorient et l’un des plus importants en France : 200 salariés à Lorient, 100 à Boulogne, 10 000 tonnes de produits traités par an, pour 130 millions d’euros de chiffre d’affaires. Deux activités : la découpe de poisson en filet (le filetage) (4 000 tonnes) et la cuisson de crevettes (6 000 tonnes).

Visiter l’entreprise, c’est vraiment l’occasion de se rendre compte du savoir-faire - le fait main - des employés de marée, dont beaucoup sont des femmes. Fileter un sabre noir, ça ne s’improvise pas. Et il faut tenir la cadence à raison, en moyenne, de 30 kilos de produits par heure et par fileteuse. Le tout dans un environnement humide et frais. D’ailleurs depuis deux ou trois ans, Capitaine Houat a mis en place une démarche sécurité et ergonomie qui a permis de réduire les troubles musculo-squelettiques et les arrêts de travail.

Capitaine Houat ouvre ses portes dans le cadre d’une opération nationale lancée par sa maison-mère, Intermarché. Comme près de 300 entreprises, filiales ou non, dont les produits sont vendus par les Mousquetaires.

À visiter également dans le Morbihan : les 30-31 mars, la brasserie Lancelot au Roc Saint-André, la charcuterie artisanale du pays de Josselin à Carentoir et, le 1er avril, la fabrique de chips de pommes de terre Altho Sas à Saint-Gérand.


Ouest france - le 26/03/2010
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 17:58
 

La cgt Syndicat CGT Monique Ranou                         Mars 2010

 

NAO 2010

Fin des négociations annuelles obligatoires : Nous apprenons comme vous, dans la lettre N° 44, les dispositions prises unilatéralement par la Direction. La dernière réunion de NAO s’étant terminé en désaccord avec la Direction, nous pensions être convoqués avant l’annonce de ces dispositions.

Fort heureusement, il existe un outil interne permettant une communication « efficace », rapide, et surtout permettant de semer le trouble au sein de l’entreprise : LA LETTRE

 

Pour remédier à cela, nous tenons à vous informer rigoureusement, point par point, du déroulement de ces négociations.

 

SEMESTRIALISATIONS DES PRIMES : Soyons clair, la Direction n’a pas besoin de négocier sur cette mesure et peut décider de l’appliquer du jour au lendemain. N’assumant pas pleinement cette mesure, la Direction cherche avant tout à se protéger en ayant l’aval des syndicats. Devant le « Taulé » suscité auprès des salariés par cette « innovation », il était hors de question de cautionner cette pratique. Ce montage permettrait avant tout à l’entreprise de toucher un surplus d’allègements Fillon (environ 300 000 €) et de le redistribuer « équitablement » en

versant un tiers de cette somme au salariés (augmentation de la prime panier de 1 € soumise néanmoins à la présence du salarié) et en gardant les 2 autres tiers…

Rejeté en bloc par la majorité des salariés aux revenus modestes (problème de gestion, problème du remboursement en cas d’arrêt maladie avec prise en compte du salaire des 3 derniers mois, …), nous sommes en profond désaccord avec

cette proposition.

 

PRIME DE PRESENCE : Depuis le début nous demandions son maintien. Nous avons même proposé lors des différentes réunions de la rendre beaucoup plus significative dans le salaire, pour lutter plus efficacement contre l’absentéisme. Nous vous rappelons que le taux d’absentéisme de l’entreprise est de 8,25% en comptabilisant les accidents de travail et les maladies professionnelles, ce qui le ramène vers 5% sans ces causes. Nous rappelons à la Direction que ce taux chuterait considérablement si elle parvenait à éliminer les accidents de travail et les maladies professionnelles. Encore une fois, nous nous étonnons que ce point si important ne soit pas chiffré financièrement.

 

MAINTIEN SALAIRE AU 1er ARRET : La Direction s’estime plutôt satisfaite de cette mesure que la délégation CGT avait proposé en 2009. Peu de discussions autour de la reconduction de cette mesure.

 

MAJORATION DE 100% POUR LES JOURNEES COMMENCEES LE DIMANCHE : Notre demande était de majorer toute la nuit à 125% pour le personnel concerné. La Direction nous propose une majoration à 100% et ce seulement pour le personnel du collège ouvrier (hors maitrise et maintenance). C’est une décision discriminatoire vu le faible coût de cette mesure, nous demandons de l’étendre à l’ensemble du personnel présent le dimanche soir.

 

AUGMENTATIONS COLLECTIVES : Demandes initiales : 3% ouvrier / 2% AM / 1% cadres. Au cours des négociations, nous diminuons nos revendications à 2% pour tout le monde, la Direction ne voulant pas différencier les différentes catégories de personnel. Nous nous appuyons sur les bonnes performances de l’entreprise, moins de personnel dans certains ateliers, du personnel avec des compteur négatifs(100H) dans ces même ateliers, moins de jours travaillés, et des tonnages en continuel progression. L’entreprise ne jure que par l’intéressement et la participation aux bénéfices, jugeant que les gains sont redistribués équitablement. Nous essayons de lui faire comprendre que ces primes sont fluctuantes et que les salariés souhaitent une augmentation de salaire, qui représente du pouvoir d’achat direct. Sa dernière proposition à 1,15% nous parait insuffisante

 

PRIME D’INTERRESSEMENT : la négociation sur le nouveau critère du maintien de l’outil de travail à tourné court.

Si nous refusions ce nouveau critère, les objectifs de productivité matière et de main d’oeuvre restaient identiques à ceux de 2009 et étaient par conséquent inatteignables en 2010.

 

Concernant le doublement de la prime du second semestre, nous vous rappelons que cela avait été négocié par les délégués du personnel en juin, au vu du mauvais premier trimestre, et que contrairement à ce que voudrait laisser entendre LA LETTRE, ce n’est pas un cadeau de la Direction.

 

PAIEMENT DES COMPTEURS D’HEURES : Il n’y a pas à parler de reconduction, vu que cela a été négocié une fois pour toute avec l’accord 32/35h.

Devant le peu d’avancées obtenus, et au final, n’ayant à perdre que les 0,35% d’augmentations collectives proposés (0,8% étant déjà acquis avec l’indice INSEE), notre délégation décide de ne pas signer l’accord des NAO.

Il appartient à chacun de quantifier les propositions de la direction par rapport à son

investissement personnel, au quotidien, sur son lieu de travail.

Nous vous invitons à vous prononcer sur les suites à donner à la vue de telles propositions.

Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire et réfléchissons à une action nous permettant de faire entendre nos revendications.

 

Le bureau de la section syndicale CGT Ranou

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 21:57
 

Après dix jours de grève, les salariés d'ITM Logistique International ont levé leur barrage filtrant suite à l'intervention des forces de l'ordre sur le site.

Actuellement en négociations avec leur direction, une soixantaine de salariés de la base d'Intermarché de Levet dénoncent un climat social tendu ainsi que la suppression de leur prime d'intéressement.

Photo : Le barrage


Le Berry.fr - le 24/03/2010
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 21:54

Tristan Douard dirige l'armement lorientais Scapêche, du groupement Intermarché, depuis janvier. Nouveaux bateaux, certification, pression des environnementalistes... Beaucoup de dossiers chauds sur son bureau.


Quelle est la stratégie de la Scapêche, face à la réduction de l'effort de pêche?
Nous voulons sécuriser les approvisionnements des points de vente Intermarché. On se veut les champions de la pêche durable. Nous sommes résolus à survivre sans tabous. Il faut pêcher, mais dans le respect de l'environnement, des stocks de poisson et des hommes.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/scapeche-l-avenir-passe-par-une-peche-responsable-chiffres-24-03-2010-838504.php

Le télégramme - le 24/03/2010

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 08:21

Le Groupement des Mousquetaires ¯ Intermarché, Écomarché, Netto... ¯ détient trente usines dans l'Ouest. De lourds investissements y sont programmés cette année.

Un temple de la viande... Peau de vache étalée sur le marbre de l'entrée, l'énorme usine SVA de Vitré (1 700 salariés) est l'une des soixante et une du Groupement des Mousquetaires. Un empire ¯ 9 000 salariés, trois milliards d'euros de chiffre d'affaires ¯ qui touche à tout, surtout à l'agroalimentaire.

 

En coup de vent, Philippe Terrien, directeur des usines, pour moitié en Bretagne (5 000 salariés, plus de 6 500 dans l'Ouest), et Michel Ortega, administrateur, font le point avec Dominique Langlois, patron de la SVA.

« D'habitude, on ne parle pas beaucoup... », lâche Philippe Terrien. Pourtant, du muguet au saumon fumé, son empire est « le onzième en France » dans l'agroalimentaire « et le premier en marques propres ». Car 36 % des produits que vous achetez dans une grande surface du Groupement ¯ « bientôt 38 % » ¯ viennent directement de l'une de ces usines.

Même chez les concurrents...

Cette stratégie industrielle étonnante garantit une royale indépendance d'approvisionnement : « Un distributeur a de la valeur ajoutée quand il dispose d'une vraie capacité à dialoguer avec ses fournisseurs... », explique Philippe Terrien. C'est sûr, en prise directe, le dialogue est beaucoup plus « fécond ». Et, du coup, sécurité alimentaire et traçabilité sont totales : « On a mis, depuis longtemps, la barre très haut », assure Dominique Langlois. La transformation des produits alimentaires conditionnés se fait ¯ « toujours pour garantir davantage de sécurité alimentaire » ¯ dans autant d'usines spécialisées : pâtisserie, barquettes de viande, produits élaborés. À chaque fois, autant de marques distinctes dans les rayons des enseignes du Groupement... Et, ce qui ne manque pas de sel, ces marques sont aussi vendues à « 10 % ou 20 % chez les concurrents ! », sourit Michel Ortega. L'objectif est de passer rapidement à « 30 % ».

Pour y parvenir, le Groupement met le paquet. De lourds investissements se profilent ou s'achèvent, en 2010, dans beaucoup d'usines bretonnes, refaites à neuf : cinq millions d'euros chez Sveltic ; vingt ¯ et 50 emplois ¯ chez Monique Ranou ; près de dix chez Onno ; dix encore chez Kerlys ; quatre à la laiterie de Saint-Père ; 3,6 chez Filet bleu ; six au Moulin de Saint-Armel, etc.

S'y ajoute, surtout, l'automatisation en cours des deux gros abattoirs de La Guerche (Gatine viande) et Vitré (SVA), soit quinze millions à chaque fois. Avec une quarantaine de créations d'emploi à la clef dans les deux usines. Et l'irruption prochaine des puces intelligentes RFID, qui suivront votre steak de la vache jusqu'à l'assiette.

Ouest france - le 13/03/2010
Christophe VIOLETTE.

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