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Certains sujets divisent les Européens plus que d’autres. C’est le cas des "travailleurs détachés", problématique sur laquelle les ministres du Travail des Vingt-Huit, réunis mardi 15 octobre au Luxembourg, ont échoué à trouver un consensus.
La directive sur le détachement permet à un prestataire de service – au hasard polonais - d'envoyer des salariés travailler dans un autre pays de l'Union de façon temporaire - par exemple la France. Dans ce cas, le travailleur est assuré de percevoir le salaire minimum français. En revanche, les charges sociales sont celles de la Pologne. De quoi réduire le coût du travail de 30 %. Selon Le Figaro, le système est encore plus "pousse-au-crime en Allemagne", où il n'existe pas de salaire minimal national. "Résultat, (…) dans les usines agroalimentaires allemandes, on trouve des travailleurs détachés des pays de l'Est payés entre 3 et 7 euros de l'heure", explique le sénateur communiste Éric Bocquet, auteur d'un rapport sur le sujet.
En Europe ils seraient un million à être "détachés"[Le Monde]. Proportionnellement, la Pologne, l'Allemagne, la France, le Luxembourg et le Portugal sont les Etats européens qui comptent le plus de travailleurs de ce type. Et le secteur de la construction est, de très loin, le plus concerné avec 250 000 personnes détachées au total.
En France, le phénomène est en forte hausse dans le BTP, les transports et l'agriculture. L'Hexagone comptait 14 .000 travailleurs détachés officiellement déclarés en 2011, contre 38 000 en 2006. Et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Le ministère du Travail évalue entre 220 000 et 300 000 les travailleurs détachés qui ne sont pas déclarés. [Le Figaro]
Or, "La mobilité des travailleurs est génératrice de fraude, elle est autorisée mais donne lieu à un nombre considérable d'abus", regrette Michel Sapin, ministre du Travail, dans le Point . Il ajoute qu’aujourd’hui la situation est "extrêmement dommageable pour les salariés".
C’est pourquoi, la France pousse pour que la nouvelle directive sur le détachement, actuellement en cours de discussion, comporte davantage de garde-fous. Elle propose notamment que l'entreprise donneuse d'ordre soit tenue responsable de la fraude de ses sous-traitants. Mais les négociations qui se sont tenues mardi soir entre les 28 ministres du Travail de l'Union ont échoué, les pays de l'Est et le Royaume-Uni s'opposant à tout durcissement de législation. Le prochain rendez-vous est fixé en décembre. [Le Figaro]
Publié le mercredi 16 octobre 2013 - 14h14
Les ministres européens du Travail se sont réunis le 15 octobre 2013 à Bruxelles avec pour objectif « d'améliorer » la directive relative au détachement des travailleurs dans l'Union européenne. La Commission avait présenté en mars 2012 un projet de directive pour clarifier le texte initial et limiter les abus. Malgré la volonté de la présidence de l'UE d'aboutir à un accord hier, les vingt-huit Etats membres n'y sont pas parvenus.
La directive détachement date de 1996 et permet à un travailleur d'être « détaché » dans un Etat membre parce que son employeur l'y envoie provisoirement. En théorie, ces salariés sont soumis au droit du travail du pays dans lequel ils exercent. Mais dans certains Etats membres, comme en Allemagne ou en Suède, où ce sont les conventions collectives qui régissent les rapports entre employeurs et salariés, les détachés échappent aux règles. Des abus avec des salaires à 4 euros de l'heure ont été largement dénoncés, en France notamment.
« Paris plaide en faveur d'un meilleur encadrement de la directive afin que l'UE dispose de moyens juridiques pour lutter contre les abus frauduleux des détachements », a indiqué Michel Sapin, ministre du Travail, à l'AFP. Les Pays-Bas, le Luxembourg, la Belgique et l'Allemagne sont sur la même ligne et veulent renforcer la responsabilité des entreprises et des sous-traitants. Les pays de l'Est, membres de l'Union, craignent que ce renforcement des contrôles aille à l'encontre de la libre circulation des travailleurs. Le Royaume-Uni n'est, quant à lui, pas favorable à un surcroît de réglementation. Les ministres devront se réunir à nouveau en décembre sur ce sujet, « réunion de la dernière chance », selon Michel Sapin.
P.B.
En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/travailleurs-detaches-ue-les-vingt-huit-ne-parviennent-pas-a-s-accorder-78824.html#hXsd2DHktccGFgY1.99
Avant l’unification de Cooperl avec Arc, 45 personnes travaillaient chez Cooperl. Ensuite, une fois la nouvelle structure crée, Arcforce a 110 bouchers en intérim, sous un contrat qui est renouvelé chaque 6 mois. Dans les abattoirs de Lamballe (40 personnes en intérim), Montfort-sur-Meu (10 personnes en intérim), Saint-Maixent dans les Deux-Sèvres (60 personnes en intérim), tous les bouchers donnent leur mieux pour que le client soit content.
La coopération a débuté il y a deux ans, et au fur au mesure les métiers se sont succédés; actuellement la gamme est diversifiée : des ouvriers abattoir, des ouvriers découpe, des désosseurs pareurs.
http://www.arcforce.fr/interim-roumain-cas-pratiques#client29
Pour son client, un des acteurs majeurs de la sous-traitance de la transformation de viande, Arcforce assure une centaine de personnes à l'année, particulièrement des collaborateurs spécialisées dans le désossage industriel et le découpage des carcasses porcines. Dédié à l'excellence, notre client a plus de 600 salariés attentivement sélectionnés pour mener la qualité de produits offerts par la société au plus haut niveau.
Grâce à l'expertise acquise dans ce domaine, Arcforce a réussi à recruter pour son client les professionnels avec les compétences exigées par le métier: régularité, force, adresse et précision.
3 ans de lutte pour le maintien de l’outil industriel et des emplois
APPEL POUR UNE JOURNÉE NATIONALE
DE BOYCOTT
DES MARQUES UNILEVER
Le 28 septembre 2010, le groupe UNILEVER a annoncé son projet de fermeture du site FRALIB à
Gémenos (13). Depuis 3 ans, les salariés, luttent contre cette décision totalement injustifiée. Ils ont
démontré à plusieurs reprises que l’argumentaire économique avancé par la direction était fallacieux. Le groupe UNILEVER a tous mis en oeuvre pour plomber l’usine de Gémenos et délocaliser la production de la marque Eléphant en Pologne, marque pourtant vendue exclusivement en France. La direction a présenté 3 procédures visant à fermer le site et 3 fois les PSE ont été annulées par la justice française !
http://www.fnafcgt.fr/IMG/pdf/COMITE_DE_SOUTIEN_-_BOYCOTT_MARQUES_U._10-13.pdf
Les listes pour les élections professionnelles chez Crit interim se clôturent le 30 octobre 2013.
Il faut un maximum de candidats pour que la CGT soit représentée en force au sein de l'entreprise.
Les appels à participer à la création d’un comité pour le maintien de l’emploi en Centre-Bretagne, le vendredi 18 octobre, à 18 h, au Glenmor de Carhaix, se multiplient. Des syndicats ont déjà relayé l’initiative (CGT et CFDT de l’hôpital), tout comme des partis politiques (NPA et MBP), ainsi que le comité de défense et de développement de l’hôpital de Carhaix, l'Union des commerçants et le pays Centre-Ouest Bretagne qui, par la voix de son président, invite les élus et l’ensemble de la population du Pays à participer à cette réunion.
Ouest France - le 16 octobre 2013
Amplifier la mobilisation pour l’emploi, l’industrie, les territoires.
La situation dans les secteurs industriels de la Bretagne ne cesse de s’aggraver. C’est quasi quotidiennement
qu’une annonce de suppressions d’emplois vient se rajouter aux précédentes.