Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Syndicat CGT ONNO
  • : Site d'infos du syndicat cgt ONNO
  • Contact

Accords convention collective

Accord DIF industrie Charcutière : cliquez sur le lien ci-contre : link

Accord prévoyance : avenant du 28 janvier 2010 :   link

Accord prévoyance : avenant du 15 avril 2010 : link

Accord du 26 janvier 2011 Salaire minima Industries Charcutières 2011 :link

Recherche

Adhèrez à la CGT à Pontivy !

 

 

Besoin d'un renseignement : 

 

Au 06 38 55 29 65

 

Pour adhérer à la CGT envoyer un message en indiquant votre nom, prénom et n° de téléphone, à ce lien, nous vous contacterons rapidement ou télécharger le document et envoyer le par courrier ou mail, à l'adresse indiquée. A bientôt.

 

 

Archives

Play list

1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 18:42

Le leader espagnol agroalimentaire est sur le point de vendre son activité laitière. Le français Lactalis, numéro deux mondial du fromage, serait seul en lice. L'Espagne, où il compte déjà sept usines, est son quatrième marché.

Lactalis continue de pousser ses feux sur le terrain de la croissance externe. Avec un chiffre d'affaires proche des 10 milliards d'euros, l'entreprise familiale ne semble toujours pas avoir atteint la taille critique dont elle rêve. Connu pour la marque Président et Lactel, l'ancien groupe Besnier nourrit des ambitions expansionnistes de l'autre côté des Pyrénées, son quatrième marché. Il négocie actuellement pour acheter l'activité laitière du leader agroalimentaire Ebro Puleva, qui contrôle 8 % du marché espagnol. Selon les estimations, cette activité a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires en baisse d'environ 13 %, à 440 millions d'euros en 2009, pour une marge opérationnelle de l'ordre de 11 %.

Lactalis a les yeux de Chimène pour la péninsule Ibérique, un de ses gros marchés. Il y exploite d'ores et déjà sept usines, dont trois produisent du lait de consommation, deux du fromage et les deux autres, héritées de la prise de contrôle du pôle laitier de Nestlé, des yaourts La Laitière et diverses sortes de dessert lacté. Malgré l'impact de la crise économique et financière en Espagne, Lactalis est parvenu à maintenir ses ventes dans cette région. Ebro Puleva lui apporterait ses outils de production de lait de spécialités, bien valorisés, sans lactose, enrichi en vitamines, en magnésium et en omégas 3.

Selon le quotidien espagnol « El Mundo », l'italien Parmalat, qui s'est intéressé de près à l'affaire, aurait renoncé à réaliser cette opération, laissant seul en lice le français Lactalis. Toutefois, rien n'est encore inscrit dans le marbre. « Tant que nous n'avons pas signé, tout est possible », dit-on laconiquement à Laval, au siège de Lactalis.

Recentrage

« Plusieurs compagnies ont montré leur intérêt » pour l'activité laitière mise en vente, a indiqué hier Ebro Puleva, en affirmant n'avoir pas pris la décision. « Il s'agit pour nous de connaître, avant de boucler un quelconque accord, le niveau d'intérêt réel du marché pour une activité qui cadre avec notre stratégie du fait de sa rentabilité et de ses marques. »

Ebro Puleva ne cache pourtant pas son souhait de se recentrer sur deux de ses activités, les pâtes et le riz en l'occurrence. L'espagnol, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de 2009, avec un résultat d'exploitation de 47 millions d'euros, est leader mondial du riz et numéro deux des pâtes. Il est connu pour les riz Taureau Ailé, Minute Rice et Lustucru, ainsi que pour les pâtes Panzani et Ronzoni.

En cédant sa division laitière, il dégagerait des moyens pour acheter son compatriote SOS, en grandes difficultés financières, moyennant 100 à 130 millions d'euros. Et pourrait enchaîner avec une grosse opération de croissance externe avoisinant les 500 millions d'euros, en prévision de laquelle il a cédé de nombreux actifs afin de réduire son endettement. Ce dernier projet, sur lequel il refuse d'en dire plus, l'a conduit à vendre ses activités sucrières à British Sugar, pour 526 millions d'euros fin 2008 et à abandonner ses parts à Abengoa dans leur coentreprise de biocarburants, pour 17 millions d'euros.

MARIE-JOSÉE COUGARD AVEC GILLES SENGÈS (À MADRID), Les Echos - le 29/01/2010
Partager cet article
Repost0

commentaires