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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 23:03
Le premier ferry à propulsion gaz naturel, sur une série de trois, a quitté le chantier STX de Lanester le 19 juin dernier, direction Oslo.

Le premier ferry à propulsion gaz naturel, sur une série de trois, a quitté le chantier STX de Lanester le 19 juin dernier, direction Oslo.

Le chantier naval STX, au Rohu à Lanester, emploie 120 salariés. Un conflit les oppose à leur direction depuis que se profile une mesure de chômage partiel de 26 000 heures à partir du 1er avril prochain.

Après plusieurs débrayages initiés par le syndicat CGT, un accord pourrait être signé demain jeudi.

En effet, à l’issue d’une commission paritaire de négociation au titre de l’indemnisation du chômage partiel, qui s’est tenue ce mercredi, les salariés ont notamment obtenu « l’intégration des primes de ballast, de travaux sales et d’ancienneté dans le calcul de l’assiette de rémunération ».

Par ailleurs, « il n’y aura pas d’impact sur le 13e mois et la prime d’habillage et déshabillage sera maintenue ».

Au préalable à toute négociation, les salariés avaient dû concéder « d’abandonner la revendication de la prime de 750 €. Un moindre mal au vu des perspectives de charge qui viennent », notait la CGT.

ofredac (lo)
Ouest-France - Le 17/02/2010
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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 23:01

« Je me sens un peu soulagé mais pas totalement satisfait », témoigne un délégué syndical. Le piquet de grève est levé à l’instant devant l’usine Saupiquet de Saint-Avé.

Un accord a été trouvé entre les grévistes qui réclamaient une prime de 20 000 € par salarié et la direction : 10 000 € seront finalement versés en plus de la prime de 20 000 € précédemment accordée.

 

Il y a deux jours, les négociations étaient au point mort. « On nous proposait deux mois de salaires en plus jusqu’à la fermeture. On a dit non, ce n’est pas équitable puisque c’est en fonction du salaire ».

 

Convoqués au tribunal

 

Elles ont repris hier soir : « On venait d’apprendre qu’on était convoqué au tribunal de Vannes demain matin : on avait deux heures pour libérer le site sinon, nous, les trois représentants de l’intersyndicale, on devait payer 500 € d’amende par jour et par personne ».

 

Malgré cette convocation, les négociations ont été tendues : les grévistes demandaient 16 000 €, la direction en proposait 3 000 ; puis proposition à 13 000 et réponse à 3 000 et enfin demande d’une prime de 12 000 et réponse à 5 000 plus les 5 000 prévus dans le précédent accord.

 

« On obtient donc 10 000 et après avoir consulté les salariés, on a accepté cette indemnité de bonne fin pour tous les salariés quelle que soit la date de fermeture de l’usine. »

 

Les négociations ont porté également sur le paiement des jours de grève : « On nous en paye quatre sur les huit jours de grève. »

 

Le travail reprend demain à 8 h et il y a une demi-heure, « sur 66 personnes, 50 étaient d’accord », le premier camion a pénétré dans l’enceinte de l’établissement dont les entrées étaient bloquées depuis une semaine.

 

Isabelle JOHANCIK.

ofredac (va)
Ouest-France - le 17/02/2010
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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 22:30
Bigard : les salariés ont massivement voté CGT - Quimperlé

Aux côtés du secrétaire de l'union locale Gérard Le Bourhis (deuxième rang à gauche), les représentants élus de la CGT lors des élections professionnelles chez Bigard.</P>

 

Lors des élections professionnelles de janvier, le syndicat a remporté le scrutin pour la quatrième fois consécutive. Avec plus de 90 % des voix des employés et ouvriers.

 

CGT n° 1

« C'est une écrasante victoire » : délégué syndical central CGT du groupe Bigard, Victor Le Cunff évoque le résultat des élections professionnelles au sein du premier transformateur de viande privé de France. Les votes des 14 et 22 janvier ont désigné les délégués du personnel et élus du comité d'entreprise. Sur 929 votants des collèges employés et ouvriers, 650 salariés se sont exprimés.

90 %

Pour la quatrième fois consécutive, la CGT remporte plus de 90 % des voix. « Par ce score, les salariés nous ont démontré leur entière satisfaction et leur souhait de reconduire la CGT pour défendre leurs intérêts. Ce résultat est aussi celui de toute une équipe qui oeuvre dans tous les ateliers », souligne Victor Le Cunff.

Proximité et nouveauté

Pour ces nouvelles élections, la CGT avait réparti ses candidats dans les différents services, « pour être plus proche des salariés ». Elle a aussi accueilli de nouveaux candidats sur ses listes. Du coup, « de nouveaux élus arrivent, plus jeunes ».

Climat social

« Il ne s'est pas amélioré, déplore la CGT, c'est triste que l'on doive se battre tous les jours pour faire respecter l'individu, le salarié. » Victor Le Cunff fait référence à la pénibilité du travail. Une pénibilité qu'il décrit comme physique, « de part le travail à effectuer » et psychologique, « de part la pression exercée sur les salariés ». Pour exemple, la CGT cite le nombre de porcs arrivant à l'abattage : 3 200 voici 5 ans, 3 500 aujourd'hui, pour un même nombre de salariés.

Respect

« Chez Bigard, c'est travaille et tais-toi. » La CGT entend dénoncer le comportement de la direction. « Il y a un manque de respect du salarié. Bigard c'est le n° 1 de la viande, pas du social. Nous ne baisserons pas les bras. »

Stress

Comme toutes les entreprises de plus de 1 000 salariés, Bigard doit négocier un accord sur le stress au travail. La CGT a diffusé un questionnaire à remplir et en dépouille les réponses. « Les salariés ont répondu massivement. La synthèse est en cours mais déjà nous pouvons dire : ce n'est pas brillant. Nous-mêmes sommes étonnés du contenu. » Dernièrement, selon le syndicat, un atelier de quarante personnes se serait arrêté une demi-heure, solidaire d'une salariée qui aurait « craqué ». Demi-heure défalquée sur la fiche de paie alors que, selon la CGT, « son paiement avait été promis ».

« Freins »

La CGT relève l'attitude de la direction qui, selon elle, aurait empêché une bonne communication avec les salariés. Il évoque notamment « une réunion d'information d'une heure, empêchée, une tentative d'interdiction de diffusion de tracts à certains endroits ».

 

 

Béatrice GRIESINGER.

 

Quimperlé

Ouest france - le mercredi 03 février 2010
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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 19:05

Le dossier des cessions d'usines du groupe Bigard-Socopa (géant du boeuf et de la viande) est au point mort ce soir. Réunis en comité central d'entreprise extraordinaire aujourd'hui, les cinq syndicats du groupe finistérien (FO, CGT, CGC, CFDT et CFTC) ont refusé de donner un avis sur la cession des sites de Noeux-les-Mines (Pas de Calais), Vitry-le-François (Marne), Mirecourt et Eloyes (Vosges), où travaillent 541 salariés.

 

« On estime que ni la direction de la concurrence, ni le mandataire nommé n'ont donné aucune information susceptible de se forger une opinion sur le potentiel repreneur Terrena, explique Denis Créac'h, délégué central CGC. Il y a trop de différences de salaires entre les deux groupes, et pas les mêmes avantages ; sur le plan industriel, c'est le flou total. Pour l'instant, dans ces conditions, les salariés ne veulent pas quitter le groupe Bigard. »

Ouest france - le 17/02/2010

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 19:02

Quatre sites industriels du groupe Bigard, situés dans le Nord-Est de la France, doivent être cédés à Terrena. Mais on va jouer les prolongations.

 

Le comité central d’entreprise (CCE) de Bigard, réuni ce matin à Quimperlé (29), a en effet refusé de donner son avis pour les sites de Vitry-le-François (Marne) et de Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais), et dans l’après-midi, celui de l’ex-groupe Socopa, absorbé l’an dernier par Bigard, devait prendre une décision similaire pour les sites de Mirecourt et d’Eloyes (Vosges).


http://www.letelegramme.com/fil_region/fil_bretagne/bigard-ventes-de-sites-a-terrena-les-cce-refusent-de-se-prononcer-17-02-2010-788834.php


Le télégramme - le 17 /02/2010

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 09:12

"Navale en péril" : le graffiti rouge annonce la couleur. Il orne l'un des bâtiments de la direction des chantiers de construction navale STX, anciennement appelés Chantiers de l'Atlantique, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Les deux derniers paquebots construits, le MSC-Magnifica et le Norwegian-Epic, lèveront l'ancre en février et en juin. Il ne restera, alors, qu'un dernier navire à achever : le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, un porte-hélicoptères qui doit être livré à la marine nationale en mai 2011. "Ensuite, c'est le vide, résume Joël Cadoret, secrétaire général CGT, 40 ans, dont dix-sept de chantier naval. Le carnet de commandes est égal à zéro."Un plan de départs volontaires de 351 personnes a été imposé par la direction.
"Un plan social déguisé", selon la CGT (majoritaire). Près de 480 000 heures chômées sont annoncées pour le printemps. "Les premiers ateliers ont fermé. D'ici deux semaines, près de 800 salariés seront au chômage partiel de longue durée, souligne M. Cadoret, lui-même déjà touché par la mesure. Après le départ du dernier paquebot, ce sont 1 500 salariés qui se retrouveront à quai." "On a déjà connu des baisses de charges mais à ce niveau-là, c'est du jamais-vu et c'est franchement angoissant", renchérit Marc Ménager, technicien, délégué syndical CFDT, 55 ans, trente-cinq ans de métier.
L'âge d'or de la "navale", "avec 5 167 salariés aux Chantiers au début des années 2000", rappelle M. Cadoret, est révolu. La courbe des emplois a plongé : l'effectif a été divisé par deux en dix ans pour plafonner à 2 500 salariés. Or, un emploi dans la navale égale six emplois induits.

Le fleuron industriel bat pavillon coréen depuis 2008. "L'avenir des Chantiers se joue aujourd'hui, alerte Joël Batteux, maire (PS) de Saint-Nazaire depuis vingt-sept ans. Il faut absolument qu'une commande tombe dans les semaines qui viennent." Le scénario catastrophe d'une fermeture "ne peut être occulté", selon Jacques Auxiette, président (PS) du conseil régional. Face à ce marasme, la région se bat comme elle peut. Elle a mis en place un plan de formation pour les salariés des chantiers et alloué une enveloppe de 1,5 million d'euros aux entreprises sous-traitantes de la navale. Cinq millions d'euros ont aussi été consacrés aux programmes de recherche et développement des chantiers : projets de construction d'un ferry propre alimenté au gaz naturel liquéfié, réalisation d'un prototype de navire destiné au transport et à la pose d'éoliennes offshore.

"On va sévèrement dérouiller"

Ces chiffres montrent bien que la capacité financière de la région sur un tel dossier n'est pas - et de très loin - à la hauteur de l'enjeu. Le nerf de la guerre, ce sont les deux commandes de paquebots, envisagées par l'armateur italien MSC, qui joue l'Arlésienne depuis deux ans. Un contrat de plus de 1 milliard d'euros. La crise du trafic des porte-conteneurs a plombé les résultats de MSC, numéro deux mondial dans ce domaine. Sur le papier, pourtant, l'équation paraît simple : "Non seulement le marché de la croisière se maintient, mais il continue de se développer, souligne M. Batteux. Les Chantiers ont un savoir-faire. MSC a fait la preuve qu'il sait exploiter ces paquebots avec une bonne rentabilité. La pierre d'achoppement, c'est le tour de table financier."

L'Etat, désormais actionnaire à 33,34 %, est appelé à la rescousse pour débloquer la situation. "Le gouvernement doit imposer un pool bancaire pour porter l'achat, martèle M. Auxiette. Il doit agir avec la même énergie qu'il a employée pour venir au secours des banques durant la crise." "Ce n'est pas à l'Etat de passer commande à la place de MSC", objecte Jacques Hardelay, directeur général de STX France, qui juge que le gouvernement joue son rôle dans la défense de ces dossiers. Le responsable admet que la situation est "très difficile" et que "la survie de l'entreprise est liée à la prise de commandes". Mais il se veut optimiste, évoquant des négociations en cours. "C'est vrai que les équipes projets et devis n'ont jamais autant travaillé, admet M. Ménager. La direction se bat sur tous les projets de navire qui se présentent. Mais en attendant un contrat, on va sévèrement dérouiller. Et puis, le plan de départs volontaires va nous priver de main-d'oeuvre qualifiée. Ce n'est pas le meilleur gage de pérennité."

Yan Gauchard

Le Monde - la 16/02/2010
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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 09:08
Claude Sendowski, directeur général de Sodiaal,samedi à Paris.
Claude Sendowski, directeur général de Sodiaal,samedi à Paris. Crédits photo : Le Figaro


INTERVIEW - Le directeur général de Sodiaal Claude Sendowski préfère un rachat pur et simple plutôt qu'une association avec Albert Frère.

Nouveau rebondissement dans le dossier Entremont, suivi par le comité interministériel de restructuration industriel (Ciri). Les pourparlers ouverts fin août en vue d'un mariage entre la coopérative Sodiaal et Unifem, société de contrôle d'Entremont détenue à 63,5 % par le holding d'Albert Frère, n'ont pas abouti. Sodiaal propose donc de reprendre Entremont tout seul. Claude Sendowski, son directeur général, s'exprime pour la première fois.

LE FIGARO.- Votre offre de reprise d'Entremont n'envisage pas la participation d'Unifem au capital du nouvel ensemble. Pourquoi ?

Claude SENDOWSKI. - Le système de gouvernance sera plus simple et plus fluide avec des actionnaires coopératifs uniquement qu'avec un mélange de coopérateurs et d'actionnaires financiers. Depuis quatre ans, Sodiaal s'est réorganisé pour atteindre une taille critique sur ses différents métiers. Nous sommes prêts pour une opération de grande envergure et suffisamment forts pour entreprendre seuls l'opération Entremont.

Quelles seront les forces du nouveau groupe ?

C'est un projet structurant pour la filière laitière. Nous allons créer un pôle coopératif puissant, réalisant 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires, qui sera le quatrième pôle de collecte européen, avec 4 milliards de litres de lait. Outre Lactalis, nous serons le seul groupe multimétier du lait en France, présent sur le lait en bouteille et en poudre, les fromages, les yaourts, le beurre et le sérum. Cela nous donnera la capacité de mieux traverser les crises. Les 9 000 producteurs de lait détenteurs du capital de Sodiaal Union, et tous ceux qui le souhaitent parmi les 6 000 producteurs de lait qui livrent Entremont, détiendront le capital d'un nouveau holding industriel, Sodiaal SA. Cette dernière portera les participations dans Candia, Yoplait et Entremont et nos autres filiales.

Que proposez-vous aux actionnaires d'Entremont ? Et aux banquiers, alors que la dette se monte à 376 millions d'euros ?

Je ne souhaite pas répondre aujourd'hui à ces questions. Mais Sodiaal propose d'apporter des fonds propres. Nous avons la capacité à générer du cash sur la base d'un certain nombre d'actifs. Notre offre est ferme, sous condition de renégociation de la dette. Nous attendons de pouvoir présenter notre offre aux banques, après avoir terminé nos discussions avec Unifem dans les jours qui viennent.

À quel prix allez-vous payer le lait aux producteurs d'Entremont ?

Ils recevront le même prix que les coopérateurs de Sodiaal et que les producteurs de Lactalis et Bongrain. Il y a un investissement de l'ordre de 2 000 euros par an sur cinq ans pour un producteur moyen, ce qui lui permet de devenir actionnaire de ­Sodiaal, cet investissement, plus intérêts, étant récupéré à terme. Il ne s'agit en aucun cas d'un ticket d'entrée.

Sodiaal pourra-t-il assumer les hausses de prix du lait en 2010 ?

Nous prévoyons une hausse significative, comprise entre 8 et 10 % en moyenne sur 2010. Il est essentiel que nous préservions nos marges en répercutant des hausses de tarifs auprès de nos clients distributeurs. Mais les négociations en cours sont compliquées.

Le lait est payé aux producteurs français 20 % plus cher que dans d'autres pays d'Europe. Cela nuit-il à votre activité ?

Oui, c'est un problème. 200 millions de litres de lait en briques sont entrés sur le marché français l'an passé, et les acteurs français ont perdu des volumes significatifs. Mais il n'y a pas de baguette magique pour régler le problème. On ne peut laisser le marché du lait en France évoluer exclusivement au gré des cours mondiaux du beurre et de la poudre de lait. Il faut certes tenir compte de l'environnement européen, mais producteurs de lait et industriels doivent avoir un dialogue intelligent en vue d'une maîtrise des volumes produits et du prix du lait. Sodiaal va tester cette année un système de régulation avec un double prix.

Quelles sont vos propositions pour réorganiser la filière laitière ?

Il faut rendre la filière plus compétitive en France, mais pas en limitant la production aux seules zones les plus productives. Au contraire, nous voulons privilégier l'aménagement du territoire et l'environnement, afin d'éviter la désertification de certaines régions laitières. La réforme passera nécessairement par une réorganisation de la production. Elle prendra du temps, nécessitera un dialogue intelligent et des aides pour inciter les producteurs qui le veulent à cesser leur activité laitière. En tant qu'acteur coopératif, je ne considérerai jamais le lait comme une simple matière première, composante de mon coût de revient. Notre projet de reprise d'Entremont est structurant pour la filière laitière française, qui serait constituée de deux pôles. D'une part, un puissant pôle privé, mené par Lactalis. D'autre part, avec Sodiaal, un grand acteur de nature coopérative, qui permettrait de maintenir l'équilibre de la filière. Les zones de collecte de lait de Sodiaal sont très complémentaires de celles d'Entremont, majoritairement en Bretagne.

Comment allez-vous restructurer Entremont ?

Il faudra bien entendu des réorganisations pour améliorer la compétitivité de l'outil industriel. Nous avons trouvé les moyens de restaurer la compétitivité chez Candia, notre filiale à 50 % Yoplait a fait de même. Chez Entremont, nous trouverons des synergies au niveau des achats, et il y a une marge de manœuvre pour des progrès logistiques.

Pourriez-vous céder certaines activités d'Entremont ?

Nous avons formalisé une offre de reprise globale de l'ensemble des actifs. Tout projet de cession par appartement serait destructeur de valeur et dommageable pour les producteurs et les salariés. Mais nous pourrions étendre nos partenariats industriels et capitalistiques, ce que nous faisons déjà à travers des filiales que nous codétenons avec des partenaires.

Après cette opération, aurez-vous les moyens de reprendre les 50 % de Yoplait détenus par le fonds PAI ?

Les conditions de reprise d'Entremont n'obéreront pas notre capacité de manœuvre sur Yoplait. Sodiaal a la claire volonté de ne pas sortir du secteur de l'ultrafrais. De nos métiers, c'est celui qui a le meilleur potentiel de croissance et de valeur ajoutée.

Le Figaro 
 

Propos recueillis par Ivan Letessier
15/02/2010
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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 17:04

La cgt La Cgt revendique un Smic à 1 600 euros

 

A l’occasion des 60 ans du Smic, la CGT tient à réaffirmer l’importance qu’elle attache à cette garantie fondamentale que constitue le Smic.

Un premier dispositif de salaire minimum, le Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti) a été instauré en 1950. La loi de janvier 1970 qui crée le Smic procède à une modification des mécanismes d’évolution du salaire minimum. La nouvelle définition du Smic intègre l’idée d’« une participation des salariés dont les rémunérations sont les plus faibles au développement économique de la nation ». Le gouvernement a le pouvoir de porter, par ses propres « coups de pouce », le Smic à un niveau supérieur à celui qui résulte de l’application des mécanismes d’indexation. Accusé de tous les maux par les tenants du libéralisme le Smic est, pour la CGT, l’un des derniers remparts face à la déréglementation du droit du travail auquel le patronat et le gouvernement ne cessent de travailler.

Le Smic doit continuer à jouer son rôle initial de salaire permettant au salarié de mener une existence normale et décente. C’est pourquoi la CGT revendique un Smic à 1 600 euros.

Alors que le Smic ne devrait concerner que les salariés les moins qualifiés, les nombreuses exonérations accordées au patronat ont abouti au phénomène de trappe à bas salaires qui « condamne » plus de 15 % des salariés au niveau du Smic.

Le Smic doit constituer le point de départ pour la reconnaissance des qualifications sur laquelle se fondent déroulement de carrières et niveaux des rémunérations.

Alors que, en France, le Smic est l’objet de vives critiques de la part d’économistes proches du gouvernement et de nombreuses attaques du patronat (individualisation, annualisation des salaires) certains pays européens se dotent d’un dispositif de salaire minimum. La problématique d’un salaire minimum européen se pose avec urgence à l’heure où l’Europe se trouve confrontée au dumping salarial.

Montreuil, le 12 février 2010

La Cgt revendique un Smic à 1 600 euros

 

A l’occasion des 60 ans du Smic, la CGT tient à réaffirmer l’importance qu’elle attache à cette garantie fondamentale que constitue le Smic.

Un premier dispositif de salaire minimum, le Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti) a été instauré en 1950. La loi de janvier 1970 qui crée le Smic procède à une modification des mécanismes d’évolution du salaire minimum. La nouvelle définition du Smic intègre l’idée d’« une participation des salariés dont les rémunérations sont les plus faibles au développement économique de la nation ». Le gouvernement a le pouvoir de porter, par ses propres « coups de pouce », le Smic à un niveau supérieur à celui qui résulte de l’application des mécanismes d’indexation. Accusé de tous les maux par les tenants du libéralisme le Smic est, pour la CGT, l’un des derniers remparts face à la déréglementation du droit du travail auquel le patronat et le gouvernement ne cessent de travailler.

Le Smic doit continuer à jouer son rôle initial de salaire permettant au salarié de mener une existence normale et décente. C’est pourquoi la CGT revendique un Smic à 1 600 euros.

Alors que le Smic ne devrait concerner que les salariés les moins qualifiés, les nombreuses exonérations accordées au patronat ont abouti au phénomène de trappe à bas salaires qui « condamne » plus de 15 % des salariés au niveau du Smic.

Le Smic doit constituer le point de départ pour la reconnaissance des qualifications sur laquelle se fondent déroulement de carrières et niveaux des rémunérations.

Alors que, en France, le Smic est l’objet de vives critiques de la part d’économistes proches du gouvernement et de nombreuses attaques du patronat (individualisation, annualisation des salaires) certains pays européens se dotent d’un dispositif de salaire minimum. La problématique d’un salaire minimum européen se pose avec urgence à l’heure où l’Europe se trouve confrontée au dumping salarial.

Montreuil, le 12 février 2010

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 17:01

Publié le mardi 16 février 2010 à 10H41

Les « Piper » sont peu optimistes quant à l'avenir de Piper et Charles Heidsieck. Gérard PERON


Les « Piper » sont peu optimistes quant à l'avenir de Piper et Charles Heidsieck. Gérard PERON

 

« Ce n'est pas uniquement la crise qui nous frappe. C'est également la mauvaise stratégie du groupe Remy Cointreau. On se tire une balle dans le pied », observe Olivier Gaudry, délégué CGT chez Piper. Lors du dernier comité d'entreprise, un cabinet d'experts 3E consultants (Metz) et une avocate rémoise, Caroline Substely ont été nommés pour étudier la situation économique et sociale.

Après une première action symbolique avec leur passage à Paris pour se faire entendre des « politiques » (nos éditions de mercredi dernier), les « Piper » restent assez sombres. « Nous payons les erreurs du groupe depuis des années. Ce sont les postes de production et d'employés qui sont les premiers visés.
On touche la base, comme d'habitude. »

L'amertume va d'ailleurs un peu plus loin. Les syndicats reprochent au groupe de les avoir laissés sur la touche. « Le champagne a été toujours délaissé en termes de distribution et de commercialisation au profit des autres marques de Remy-Cointreau. .

Pour Olivier Gaudry, des erreurs ont également été commises lors du réaménagement allée du Vignoble à Reims. « Nous avons certes un beau siège social, mais le site de production n'est pas assez grand. D'ailleurs, les expéditions et le stockage s'effectuent actuellement respectivement chez les transports Caillot et sur une plateforme logistique à Angers ».

S.C.-P.

L'ardennais - le 16/02/2010

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 10:09
La cgt COMMUNIQUE COMMUN CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Lors du sommet social qui s’est tenu aujourd’hui, le président de la République s’est limité à annoncer une série de rendez-vous. Les organisations syndicales continuent de manifester leur profonde inquiétude sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites.

Le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques publiques. Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation avec le secrétaire d’Etat à l’emploi.

Alors que les organisations syndicales ont récemment dénoncé les atteintes au statut général des fonctionnaires, le gouvernement ne dit rien non plus sur le malaise dans la Fonction publique. Au nom de la révision générale des politiques publiques, il supprime des emplois au détriment des missions des services publics.

La dégradation des conditions de travail et de l’emploi touche les salariés du privé comme du public.

Concernant les retraites, avec un projet de loi annoncé dès septembre 2010, le calendrier reste très serré. Les organisations syndicales affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites, prenne en compte l’ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités.

Les rendez-vous fixés par le président de la République et les négociations avec le patronat doivent être l’occasion d’apporter des solutions favorables aux salariés. La situation économique et sociale nécessite l’intervention convergente des salariés du public comme du privé, des retraités, des privés d’emplois, pour porter avec force leurs attentes et défendre leurs intérêts communs.

C’est pourquoi les organisations syndicales décident d’une mobilisation inter-professionnelle unitaire afin de peser sur ces différents rendez-vous. Elles décident ensemble d’une journée qui donne lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays le 23 mars.

Les organisations syndicales réaffirment que la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l’emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveur d’une relance économique respectueuse des impératifs écologiques.

Le 15 Février 2010
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