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Accord prévoyance : avenant du 15 avril 2010 : link

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 21:07

 

DES DELEGATIONS DE SALARIES DE L’AGRICULTURE SONT VENUES LE 16 FEVRIER 2010 EXPRIMER, A LA CHAMBRE PATRONALE DES PRODUCTEURS DE FRUITS, LEUR COLERE ET LEUR MECONTENTEMENT CONTRE LES NOUVELLES EXONERATIONS DE COTISATIONS PATRONALES SUR LE TRAVAIL SAISONNIER AGRICOLE.

CES EXONERATIONS VONT AGGRAVER LA PRECARITE DES SALARIES, METTRE EN CAUSE DES ACCORDS CONVENTIONNELS ET NOTRE SYSTEME DE PROTECTION SOCIALE.

FNAF-CGT

16 FEVRIER2010

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 19:11

 

   Gérard Budin, président de la coopérative laitière Sodiaal, connue pour ses marques Yoplait et Candia, a affirmé samedi qu'une solution était en vue pour la reprise d'Entremont Alliance, groupe laitier en difficultés.


   M. Budin a fait ces déclaration après s'être entretenu avec le président Nicolas Sarkozy, lors de la visite du chef de l'Etat au salon de l'Agriculture.
   Selon M. Budin, le financier belge Albert Frère, présent via la holding Unifem dont il détient 63,5% vendrait ses parts.
   Sodiaal, aidée du soutien de "banques" que M. Budin n'a pas voulu citer,
reprendrait l'ensemble des activités d'Entremont. Des partenariats pourraient
ensuite être envisagés, a ajouté M. Budin, sans plus de précisions. Il n'a pas
non plus donné de détails sur le calendrier de l'opération.
   Les actuels sociétaires d'Entremont seront aidés pour entrer dans la
coopérative Sodiaal, a assuré M. Budin.
   La reprise d'Entremont Alliance, en crise depuis des mois et qui produit
notamment des fromages sous vide, patine. En octobre dernier, des négociations
exclusives avaient été lancées avec Sodiaal pour deux mois. Mais fin novembre,
aucun accord n'avait été trouvé entre les deux entreprises.
   Lactalis, écarté dans un premier temps, était alors revenu dans la course,
en déposant une offre concurrente de reprise avant de la voir rejetée en
décembre.
   Le rapprochement avec Sodiaal est soutenu par le ministre de l'Agriculture
Bruno Le Maire, qui souhaite depuis plusieurs mois une "solution industrielle
définitive" pour Entremont.
    Le Ciri, le comité interministériel de restructuration industrielle,
organisme dépendant du ministère français de l'Economie, est partie prenante
aux négociations.
   Troisième opérateur de lait en France, Entremont compte 6.000 producteurs
et absorbe notamment 30% de la production laitière bretonne. Avec Sodiaal, la
nouvelle unité représenterait 13.500 producteurs de lait et 20% de la
production française, selon les chiffres de M. Budin.

AFP - le 6/03/2010

 

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 18:58
Saint-Nazaire

Selon la CGT, les intérimaires sont les premiers touchés par la précarité. D'où sa demande d'embauches en CDI.


Venue participer à la manifestation pour la défense de l'emploi à Saint-Nazaire, la délégation nationale de l'USI-CGT, Union syndicale de l'intérim, en a profité pour présenter ses positions pour défendre « tous ses salariés de l'intérim, confrontés à la précarité ». La Loire-Atlantique est directement touchée par cette situation. « Dans les six derniers mois, 14 000 intérimaires, dont 4 000 à Saint-Nazaire, ont rejoint les rangs de Pôle emploi. 1 500 intérimaires, travaillant dans la sous-traitance, ont quitté le site de STX, depuis un an et demi », a enregistré André Fadda, de l'USM-CGT.

Pour Philippe Tixier, secrétaire général de l'USI, « cette précarisation doit être endiguée. Cela ne peut passer que par une embauche en CDI, par les sociétés d'intérim, de tous les intérimaires. Cela leur assurera un emploi stable et la garantie de leurs droits, même quand ils n'ont pas de mission. Ce n'est pas aux salariés de payer alors que l'absence de contrats est de la responsabilité des employeurs ».

La CGT dénonce également que les sociétés d'intérim « baissent le niveau des salaires des intérimaires afin de bénéficier des exonérations de charge pour bas salaires, ce qui leur permet de remplir leurs caisses. Par ce principe, ils utilisent de façon abusive les intérimaires sur des postes qui, légalement, devraient être occupés par des salariés à temps plein. » L'USI chiffre à 600 000 équivalents temps plein l'embauche des intérimaires. Cela concerne 2 millions de personnes en France.

Ouest france  - le 4/03/2010
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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 18:54

  

La CGT avait lancé hier matin un appel national à la mobilisation pour la défense de l'emploi dans l'industrie, par le biais de ses fédérations de la chimie et de la métallurgie.


Mais l'appel, plutôt discret, n'a semble-t-il pas eu l'écho attendu et le Nord-Isère n'a globalement pas été perturbé par le mouvement.

Si débrayages il y eut, ce fut du côté de l'usine Yoplait, à Vienne : « il y avait aussi un appel national au niveau agroalimentaire. Les trois sites français de Yoplait ont été appelés à débrayer », expliquait devant les grilles de l'entreprise d'Estressin l'un des délégués syndicaux, Philippe Goyet.

Salaires, retraites et stress

L'équipe de production du matin a ainsi observé deux heures de débrayage entre 11 et 13 heures, avant que celle de l'après-midi ne prenne le relais, auprès des banderoles et des barbecues. Les salariés ont manifesté pour leurs salaires et leurs retraites, mais également, selon Philippe Goyet, pour « des questions de stress : les conditions de travail se dégradent et le personnel supporte une pression de plus en plus forte ».

L'entreprise, sur le plan national, ne donne pourtant pas de signes de faiblesse.

À Vienne, la direction du site a changé depuis peu (arrivée d'un nouveau directeur en septembre, puis d'une nouvelle DRH en décembre). Et semble, aux dires des représentants du personnel, plutôt ouverte au dialogue.


Le dauphine libéré - le 5/03/2010
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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 18:47

Pluvigner, le 04 mars 2010

Le syndicat CGT Hill-Rom et la Direction se sont rencontrés, hier après midi, dans le cadre de la re-négociation de l’accord d’intéressemment.

L’accord est conclu pour une durée de 3 ans, et une révision des objectifs est faite tous les ans.

Première discution le taux :

La Direction propose un taux de 4 %.

La CGT Hill-Rom revendique un taux de 6 %, identique aux autres taux depuis 2000.

Deuxième discution les items :

Les trois thèmes sont conservés, à savoir :

·

Les finances

·

La qualité

·

La sécurité

Par contre, il est proposé de modifier les items :

·

Les finances

Au lieu d’avoir un objectif sur la SAS et les résultats européens, il est demandé d’avoir un objectif sur les résultats et les revenus de la SAS.

La CGT ne souhaite pas avoir un item financier en dehors du périmètre SAS.

·

La qualité

Cet item serait divisé en 2 parties, une sur un objectif NQI et l’autre sur la qualité de livraison nombre de mauvaise livraison/nombre de livraison.

Pour la CGT, il faut des objectifs qui ne soient pas impactés par des entreprises extérieures.

·

La sécurité

Item divisé lui aussi en 2 parties, une sur les accidents et l’autres sur les absences.

Pour la CGT, plus que le nombre d’accident, c’est le taux de gravité et le taux de fréquence des accidents qui sont réellement parlant, et la CGT rappelle que seul l’objectif 0 accident doit être porté par tous, Un salarié Hill-Rom ne vient pas au travail pour se blesser.

Le syndicat CGT Hill-Rom et la Direction se réuniront de retour

le mercredi 10 mars à 13 H 30, afin de poursuivre la discution sur les items et de débuter celle sur les objectifs.

D’ ici là, le syndicat vous demande de partager avec lui vos appréciations.

Le bureau syndical CGT

C’est unis et solidaires que nous ferons avancer l’ensemble de

nos revendications.

Rejoignez la C.G.T. Hill-Rom, syndiquez-vous.

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 18:42

 

Accord d’intéressement

                 Tout d’abord et en préambule, nous avons souhaité vous informer sur quelques points réglementaires concernant les accords d’intéressement.

                L’accord d’Intéressement ?

Une entreprise peut proposer de manière facultative aux salariés un régime collectif d'intéressement lié aux résultats et aux performances de l'entreprise. L'intéressement des salariés à l'entreprise prévu par la loi a été régulièrement encouragé par des faveurs fiscales et sociales. Plusieurs lois sont venues modifier les modalités de l’intéressement ; la dernière en date est la LOI 2008-1258 du 3 décembre 2008, JORF du 4.12.2008.

Le but de ce dispositif : accorder au personnel un complément de rémunération en fonction de la réalisation d'objectifs liés aux performances et/ou aux résultats de l'entreprise. Néanmoins ce dispositif nécessite la conclusion d'un accord collectif établi entre l'employeur et la collectivité du personnel. L’intéressement permet fortement d’enrichir le dialogue social et de renforcer les engagements réciproques du salarié et de l’entreprise.

L'accord d'intéressement en trois points

- Il est aléatoire : aucun montant minimum ne peut être fixé ou garanti du fait de la formule retenue ; l’accord est établi dans le cadre d’un double délai de conclusion et de dépôt pour éviter la prise en compte de paramètres connus ou prévisibles lors de sa signature.

- Il est collectif : tous les salariés de l'entreprise ou des établissements entrant dans le champ d'application de l'accord, y compris des mandataires sociaux sous certaines conditions, bénéficient des produits de l'intéressement.

De façon restrictive, une condition d'ancienneté dans l'entreprise d'une durée minimum de six mois peut être exigée.

-Il ne peut se substituer à aucun des éléments du salaire en vigueur dans l'entreprise ou qui deviendraient obligatoires en vertu des règles légales ou contractuelles. Cependant, la portée de cette interdiction est délimitée dans le temps. En effet, la remise en cause des exonérations ne peut être opérée lorsqu'un délai minimum de douze mois s'est écoulé entre le dernier versement de l'élément de rémunération en tout ou partie supprimé et la date d'effet de l'accord d'intéressement.

Contenu de l’intéressement

1/ Clauses obligatoires

L’accord doit prévoir :

Le préambule qui indique les motifs de l’accord ainsi que les raisons du choix des modalités de calcul de l’intéressement et des critères de répartition de ses produits ; Ce préambule donne aux salariés et à leurs représentants un moyen supplémentaire de contrôle du respect des intentions initiales des parties.

Le champ d’application de l’accord : les établissements visés, les entreprises du groupe (filiales, maison mère) concernées par l’accord, etc. ; 

- La période pour laquelle il est conclu (date de conclusion et d’effet de l’accord, durée et dates de début et de fin de l’exercice fiscal) ;

Les modalités d'intéressement retenues : les modes exacts de calcul, les critères de répartition;

Les dates de versement :

Remarque : Si le versement intervient au-delà du dernier jour du septième mois suivant la clôture de l’exercice, pour un calcul annuel, ou au-delà du dernier jour du deuxième mois suivant la fin de la période de calcul, pour un calcul infra-annuel, un intérêt de retard calculé au taux légal devra être versé.

Les éléments de négociation (qualité de délégués syndicaux, émargement des 2/3 des salariés, etc.) ;

Les conditions dans lesquelles le comité d'entreprise ou une commission spécialisée créée par lui ou, à défaut, les délégués du personnel disposent des moyens d'information nécessaires sur les conditions d'application des clauses de l’accord ;

Les procédures convenues pour régler les différends qui peuvent surgir dans l'application de l'accord ou lors de sa révision.Ces clauses constituent le contenu minimum de tout accord que les parties signataires peuvent utilement compléter ensuite.

2/ Clauses facultatives

Les clauses obligatoires peuvent être complétées par d’autres clauses : différenciation du mode de calcul, de répartition ou de versement selon les établissements, etc…

3/ Clauses interdites

- Les clauses de renonciation individuelle ;
- Une présence effective durant l’exercice (Cass. soc. 15 février 2001) ou une condition de présence à une date précise ;
- La suppression du droit à l’intéressement en raison d’une cause particulière de rupture du contrat de travail (Cass. soc. 9 mai 1996, Bull. civ. V, n° 181)

L’intéressement chez Hill-Rom SAS, c’est quoi ?

                L’intéressement a été mis en place 1997, pendant les 3 premières années, l’accord signé avec FO n’a apporté aucun versement.En 2000, nouvelle négociation, la CGT majoritaire obtient un accord avec des objectifs atteignables, le 1er versement d’un montant de 575 € à lieu le 1er décembre 2000, avec un record de plus de 1400 € en 2005 et 704 € pour l’année 2009.
Les items retenus depuis 2000 sont :

·         L’objectif financier

·         L’objectif qualité

·         L’objectif sécurité

Pour cette année , nous avons à négocier les items et les objectifs, la volonté de la CGT, c’est d’avoir des items encore plus simple de compréhension et des objectifs atteignables pour permettre aux salariés d’avoir pour les premières catégories un 14ème mois. Cet objectif doit nous permettre d’améliorer nos acquis sociaux.

La CGT souhaite remettre tout à plat et notre seul objectif c’est l’obtention d’un intéressement digne.

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 18:40

Le vice-président du conseil de prud’hommes de Lorient, AndréPelletier, a déposé un recours auprès de la cour d’appel de Rennes, pour contester les conditions dans lesquelles s’est déroulée l’assemblée générale élective du conseil de prud’hommes le 15janvier dernier. Au cours de cette élection, LéonneMahoïc, une représentante du collège salariée du syndicat CGT, a été élue présidente du conseil. André Pelletier a été auditionné hier à Rennes à ce sujet. « À l’occasion de l’assemblée générale élective, nous n’avons pas procédé à l’élection de suppléants des présidents et vice-présidents, prévue par le code du travail, explique André Pelletier. Ils ont pour mandat de présider les audiences en cas d’absence des titulaires. Le collège salarié de la CGT s’est opposé à cette élection ». Le code du travail prévoit effectivement l’élection de suppléants, mais à Lorient, il n’y en a jamais eu. « Nous avons des audiences avec des présidents et des assesseurs », explique la nouvelle présidente, Léonne Mahoïc. En cas d’absence pour une audience du président, c’est le plus ancien des assesseurs qui préside l’audience. Il s’avère que la CGT est majoritaire, s’il y avait des suppléants, la CGT étant majoritaire, la CFTC, la CFDT et FO ne présiderait jamais une audience. On est tous élus et on a tous les mêmes prérogatives », explique LéonneMahoïc. Si la cour d’appel de Rennes reçoit les arguments du vice-président, l’élection du 15janvier, qui a porté pour un an la représentante CGT du collège salariée à la présidence du conseil, sera invalidée. Les conseillers devront alors organiser une nouvelle élection.

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 11:35

Il n’y aura pas de nouvelles élections du conseil de prud’hommes. La cour d’appel de Rennes a rejeté le recours introduit par le vice-président du conseil de prud’hommes de Lorient, André Peltier, qui demandait à la cour de déclarer irrégulière l’assemblée générale du conseil qui s’est tenu le 15janvier 2010.

André Peltier contestait le fait qu’il n’ait pas été procédé, ce jour-là, à l’élection de présidents d’audience suppléants : « Le collège employeurs ayant été empêché de procéder à cette désignation par certains éléments du collège salariés », soulignait-il. La cour d’appel relève « qu’aucun texte ne prévoit l’élection de suppléants aux présidents et vice-présidents de section ». En conséquence, poursuit la cour dans ses attendus, « l’omission de procéder à l’élection des suppléants prévue à l’ordre du jour est sans influence sur la régularité des opérations constatées par le procès-verbal ensuite établi ».

Sophie Paitier – Le Télégramme Au cours de cette élection, Léone Mahoïc, du collège des salariés, avait été élue présidente du conseil pour un an.

Léonne Mahoïc. « Aider les autres m’aide »
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Depuis le 15janvier, le tribunal des Prud’hommes est présidé par Léonne Mahoïc. Cette ancienne trieuse de poisson du port de pêche a fait de la défense des plus humbles son cheval de bataille.

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Léonne Mahoïc

 

« Mon but dans la vie, c’est de me placer auprès du plus petit (...) Je suis comme ça ! Dès l’orphelinat, je me suis dressée contre l’injustice (...) On forge son caractère à travers les coups durs. On se dit qu’on aimerait tellement changer la société ». La vie de la nouvelle présidente du conseil des Prud’hommes ne s’est pas déroulée sous des brocarts dorés. Pour Léonne Mahoïc, c’était plutôt écailles de poisson, blocs de glace et épreuves successives. Une vie dure, débutée dans la misère, avec le travail comme valeur refuge. Beaucoup de travail. Léonne Mahoïc, à 68 ans, pourrait concurrencer Zola quand elle raconte le roman de sa vie. Sans fioriture, en évitant le misérabilisme. Son premier travail a commencé à l’âge de 11ans, « pour gagner quatre sous » et aider sa famille qu’elle a prise très vite sous son aile. « Ma mère a été grièvement blessée par une bombe dans les bombardements de Toulon, pendant la guerre. Elle a gardé des séquelles toute sa vie. Elle nous a élevés seule. Pendant deux ans et demi, mon frère et moi avons dû aller à l’orphelinat. Sa santé l’empêchait de s’occuper de nous ».

Un combat pour les femmes dockers

Un travail dans la restauration à 15ans, un mariage à 17 ans et à 30ans le grand saut : Léonne devient docker et se syndique à la CGT. Toutes les nuits, à partir de 23h, elle trie le poisson sur le port de pêche et découvre un monde où les femmes au travail n’ont aucun droit. « Les femmes n’avaient aucun statut. Une centaine se présentaient chaque soir à 23h sous la criée. On en appelait 30 pour travailler. Les autres repartaient chez elle, sans rien. J’ai vu des femmes de 80ans qui travaillaient les pieds et les mains dans la glace. Quand elles partaient à la retraite, elles avaient un minimum vieillesse qui ne leur permettait pas de vivre. Les femmes n’étaient pas considérées. Je me suis battue pour qu’à travail égal, elles aient un salaire égal. Ma plus belle bataille », se remémore-t-elle. En 1986, victoire ! Les femmes obtiennent leur carte de docker. Comme les hommes. Avec tous les avantages qui vont avec. Léonne n’a pas beaucoup le temps d’en profiter. Un accident du travail ? une caisse trop lourde ? lui cisaille le dos. Elle subit une lourde opération à Paris : « On m’a vissé la colonne vertébrale. Je n’ai plus travaillé après. Mais les filles avaient leur carte verte ».

Le Code du travail en livre de chevet

Pendant six mois, elle est allongée sur un lit, sans bouger, au centre de rééducation de Kerpape. Le Code du travail devient son livre de chevet. « J’étais conseillère prud’homale depuis peu. J’avais l’impression de ne pas avoir assez de connaissances.Je dormais avec mon livre rouge ». Elle semble aujourd’hui étonnée de se retrouver à la tête d’une institution qu’elle sert comme conseillère depuis 1985. « Je ne me suis jamais sentie bien en haut, quand on monte dans la hiérarchie.Mais j’entends agir pour le bien général. Aider les autres m’aide à aller bien ».

Sophie Paitier

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 18:09
 

Jeudi, la cour d'appel de Toulouse a condamné la Poste à verser à 12 facteurs du Tarn, une indemnité de 5 euros par semaine pour le nettoyage de leur tenue, avec un arriéré sur 5 ans, selon un délégué syndical CFTC à Albi et initiateur de l'action en justice.

Les facteurs de France espèrent bien que cette décision fasse tache d'huile. Ce qui représenterait une sacrée ardoise pour l'entreprise: 115 millions d'euros d'arriérés sur cinq ans, et 23 millions d'euros d'indemnités par an, estime le délégué syndical.

 

Frais d'entretien éxagérés selon la Poste

 

Mais pour Me Bruno Serizay, avocat de La Poste, « il y a une ambiguïté dans l'arrêt », et c'est selon lui la somme de 5 euros par mois qui doit être retenue. En outre, cette évaluation des frais d'entretien reste « exagérée », affirme-t-il, d'autant que « contrairement à ce qu'estime la cour, La Poste n'impose pas à ses agents une tenue de travail. »

« Elle les invite à porter un signe distinctif » afin d'être immédiatement reconnus comme postiers, notamment lorsqu'ils doivent entrer au domicile des personnes âgées.

Ce signe distinctif peut être par exemple uniquement une casquette, un pin's, un blouson. Pour cela, chaque facteur dispose chaque année d'une dotation d'environ 139 euros, qui lui permet de choisir dans un catalogue de vêtements de la Poste (signés Armor Lux) les articles qu'il souhaite, « sans aucune contrainte »: casquette, béret, chemise, débardeur, passe-montagne, etc., a précisé la direction.

 

Pas de contrepartie financière pour le temps d'habillage

 

La CFTC juge que cette décision permet de « reconnaître enfin la spécificité du métier de facteur, le port de la tenue, image de marque reconnue par l'ensemble de la population. »

La direction de La Poste s'est cependant « réjouie » que, sur la demande principale des facteurs tarnais concernant une contrepartie financière pour le temps d'habillage, « la cour d'appel ait fait une analyse rigoureuse de la loi. »

Ouest france - le 5/03/2010

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 18:02

Des représentants syndicaux ont décidé d'occuper hier matin le siège social d'Ikea France à Plaisir (Yvelines) pour réclamer la reprise des négociations sur les salaires, qui s'étaient soldées par un échec fin février. Une vingtaine d'élus CGT, FO, et CFDT sont entrés dans le siège social du géant suédois du meuble et cinq d'entre eux s'apprêtaient à passer la nuit sur place.

Le télégramme - le 5/03/2010

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