Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Syndicat CGT ONNO
  • : Site d'infos du syndicat cgt ONNO
  • Contact

Accords convention collective

Accord DIF industrie Charcutière : cliquez sur le lien ci-contre : link

Accord prévoyance : avenant du 28 janvier 2010 :   link

Accord prévoyance : avenant du 15 avril 2010 : link

Accord du 26 janvier 2011 Salaire minima Industries Charcutières 2011 :link

Recherche

Adhèrez à la CGT à Pontivy !

 

 

Besoin d'un renseignement : 

 

Au 06 38 55 29 65

 

Pour adhérer à la CGT envoyer un message en indiquant votre nom, prénom et n° de téléphone, à ce lien, nous vous contacterons rapidement ou télécharger le document et envoyer le par courrier ou mail, à l'adresse indiquée. A bientôt.

 

 

Archives

Play list

1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 14:57

 

 

« A cette heure, devant le manque de réaction de la direction, le mouvement de débrayage est reconduit la semaine prochaine... » Hier après-midi, quatre jours après le début du conflit, les syndicalistes CGT de l'usine Mont-Blanc de Chef-du-Pont n'avaient pas trouvé d'accord avec les responsables de l'enseigne.

« Nous demandons une revalorisation de nos salaires à hauteur de 1,2 % »
, détaille Mickaël Guérin, délégué de ce syndicat majoritaire dans l'entreprise.

Dans la pratique, ce mouvement de grève se traduit par des débrayages d'une heure pour chacune des trois équipes de production : matin, après-midi, nuit. Ceux-ci sont organisés depuis mardi soir. En tout, ce sont majoritairement les 85 salariés qui travaillent à la production des produits laitiers qui animent le mouvement. Le site compte en tout 155 salariés.

Une réunion a eu lieu hier vendredi en fin d'après-midi.

Mais « devant le peu d'avancée, nous poursuivons la lutte. Nous avons juste changé le 2 e volet de nos revendications. Au lieu de demander des chèques vacances, nous demandons à ce que l'entreprise participe au paiement de la mutuelle ».

Les camions citernes, un temps dérouté vers d'autres sites, devraient revenir déposer leur collecte ce week-end à Chef-du-Pont.

On notera qu'une autre usine du groupe, la marque Materne (à Boué dans l'Aisne, plus de 300 salariés) est, elle, complètement en grève.

 

Chef-du-PontOuest france - le 27/02/2010
Partager cet article
Repost0
1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 14:51
Un moyen d'affronter la concurrence pour le gouvernement.Une porte ouverte sur la privatisation pour les syndicats.

C'est fait, depuis samedi et la parution du décret au Journal officiel. Longtemps administration, établissement public et commercial depuis 1991, La Poste devient officiellement, ce lundi, une société anonyme. C'est l'aboutissement de longs mois de bagarres et de polémiques.

D'un côté, le patron de La Poste, Jean-Paul Bailly, le gouvernement et la droite. Ils justifient le changement de statut par la nécessité de doper financièrement l'entreprise pour faire face à l'ouverture totale à la concurrence du secteur postal européen. Ce sera le cas pour le courrier ordinaire, de moins de 50 g, à compter du 1er janvier 2011. Faute de ce changement, disent-ils, tout soutien serait considéré comme une aide d'État, interdite par Bruxelles.

Cette interprétation est contestée par les syndicats de La Poste et la gauche. Eux voient dans la réforme une porte ouverte sur la privatisation, au détriment des publics les plus fragiles et les moins rentables. Le point d'orgue de cette contestation a été l'organisation, au mois d'octobre 2009, d'une « votation citoyenne » sans valeur juridique.

N'empêche, elle a drainé 2,3 millions de personnes dans dix mille « bureaux de vote » improvisés qui ont massivement répondu non à la question : « Le gouvernement veut changer le statut de La Poste pour la privatiser : êtes-vous d'accord ? »

Pour garantir dans la durée le maintien du service public, le gouvernement n'a pas lésiné sur les promesses. Une clause fixant un nombre minimum de 17 000 « points de contacts » de La Poste a été rajoutée au texte. Le statut des fonctionnaires ¯ la moitié des 295 000 employés ¯ est confirmé, le régime de retraite complémentaire des postiers garanti.

La voie est désormais ouverte au versement, dans les prochains mois, d'1,2 milliard d'euros venant de l'État et d'1,5 milliard en provenance de la Caisse des dépôts.

Ouest france - le 1/02/2010
Partager cet article
Repost0
1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 14:41


Débrayage de deux au magasin But



Une partie des quinzes employés du magasin But, rue Albert-De-Mun, a débrayé samedi après-midi pendant deux heures. Ils répondaient ainsi à un mouvement national concernant les conditions de travail et des pertes de revenus.

L'enseigne pontivyenne était une franchise, comme un tiers des surfaces de vente de la marque en France.

Elle est maintenant passée sous la tutelle directe de But France, qui impose de nouveaux contacts.

Ouest france - le 1/03/2010

Partager cet article
Repost0
27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 19:15



Les plus grandes fortunes de France de l’industrie agroalimentaire

16

Besnier Emmanuel

2200 M€

GROUPE LACTALIS

36

Roquette

900 M€

ROQUETTE FRERES

62

Bongrain Alex

454 M€

BONGRAIN

70

Fiévet Antoine

427 M€

FROMAGERIES BEL

82

Soufflet Michel

380 M€

GROUPE SOUFFLET

86

Lesaffre Maurice

360 M€

SI LESAFFRE

99

Gervoson

300 M€

ANDROS

99

Varsano Serge

300 M€

SUCRES ET DENREES

118

Bonduelle Christophe

261 M€

BONDUELLE

135

Le Duff Louis

230 M€

GROUPE LE DUFF

138

Lambert

225 M€

LDC

139

Bigard Jean-Paul

220 M€

GROUPE BIGARD

151

Senoble Marc

200 M€

SENOBLE

151

Doux Charles

200 M€

GROUPE DOUX

175

Dewavrin Hugues

165 M€

POMONA

202

Piffaut Monique

130 M€

FINANCIERE TURENNE LAFAYETTE

202

Pasquier

130 M€

BRIOCHE PASQUIER

202

Poirrier Patrick

130 M€

GROUPE CEMOI

224

Caron Bruno

110 M€

NORAC

224

Bougro Joseph

110 M€

SODEBO

241

Chancereul

100 M€

LDC

241

Dumont Denis

100 M€

PROSOL GESTION

263

Gonnord Yves

93 M€

FLEURY MICHON

268

Glon André

90 M€

GLON-SANDERS

361

Arrivé Jacques

65 M€

ARRIVE - MAITRE COQ

427

Huttepain

54 M€

LDC

430

Holder Francis

50 M€

GROUPE HOLDER

430

Thiriet Claude

50 M€

GLACES THIRIET

430

Madrangeas Jean

50 M€

MADRANGE

491

Jacquelin Patrice

40 M€

SASA INDUSTRIES


Source Challenges 2009
Partager cet article
Repost0
27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 18:06

Rejoints par les salariés de Sodimatex et attendus par la police.

ILS ont fait front commun. Peu après 10 heures hier matin, une cinquantaine de salariés de l'équipementier automobile PTPM s'est engouffrée dans le bus qui les attendait à Aÿ (près d'Epernay) pour les emmener à Paris. Mais ils n'étaient pas seuls. À leurs côtés, une délégation de dix salariés de la maison de champagne Piper Heidsieck avait décidé d'être du voyage.

« On veut se faire entendre des pouvoirs publics et des hommes politiques !, clame Olivier Gaudry, délégué CGT chez Piper. Et puis nous sommes solidaires des salariés de PTPM dans leur action contre le groupe Trèves. » Tout le monde dans le même bateau. D'un côté les PTPM qui luttent depuis des mois contre la fermeture de leur usine et le licenciement de 130 personnes, et de l'autre les employés de la maison Piper qui ont appris le projet de suppression de 45 emplois.
Il y a environ deux semaines, des salariés de l'usine d'Aÿ avaient déjà débarqué par surprise aux portes de l'Assemblée nationale.

« Ils nous ont gazés ! »

Cette fois, ils étaient attendus. « On n'a pas pu marcher plus de 10 mètres à la sortie du bus, s'étonne encore Stéphane Levasseur, du comité d'entreprise de PTPM. Il y avait la police, les CRS, et ils nous ont gazés, comme ça ! » Qu'à cela ne tienne. Ils sont venus interpeller les politiques, et tiendront parole.

Une petite délégation est tout de même autorisée à pénétrer à l'intérieur. Les autres, rejoints par une cinquantaine de salariés de Sodimatex - l'autre usine du groupe Trèves menacée de fermeture - devront attendre à l'extérieur, sous bonne escorte. C'est finalement le député communiste du Havre, Daniel Paul, qui recevra le petit comité.

Le parlementaire a promis de questionner le gouvernement sur les conditions d'attribution des 55 M€ octroyés par le Fonds de modernisation des équipementiers automobiles au groupe Trèves juste avant que celui-ci ne décide de fermer des usines. « La même question qu'on pose depuis 8 mois », rappelle Stéphane Levasseur.

Chez Piper aussi, on estime que le groupe « Rémi Cointreau va un peu vite en besogne ! Quoi qu'il en soit, nous refusons le moindre départ qui ne serait pas volontaire ». Sortie de l'Assemblée nationale, un autre politique est au rendez-vous. Olivier Besancenot, tête de liste du Nouveau parti anticapitaliste en Ile de France, avait annoncé hier matin qu'il viendrait les soutenir. Cette fois, il promet aux « PTPM » qu'il parlera d'eux dans une émission politique cette semaine.

D'autres actions

Il est environ 15 heures, le cortège se dirige maintenant rue de Solférino, vers le siège du Parti socialiste. Ils sont attendus par deux cadres du PS, ainsi que la maire de Reims, Adeline Hazan. Bilan ? « Ils veulent obtenir une commission d'enquête sur l'utilisation de ces fonds publics », explique Me Caroline Substelny, l'avocate du CE de PTPM, et maintenant celle des salariés de Piper Heidsieck. « Tout ce que je peux dire dans leur cas, c'est que ces licenciements sont surprenants au regard des résultats, même s'il y a une baisse du chiffre », note la juriste qui vient tout juste d'être saisie du dossier.

17 h 30, direction le bus dans un joyeux brouhaha. C'est la fin de cette journée d'action, avant une autre. Ce matin, les salariés de Piper ont, eux aussi, prévu de manifester devant le siège social de l'entreprise à Reims pendant qu'aura lieu la première réunion de présentation du plan social. Ils devraient être rejoints par des élus d'autres maisons de champagne.

Julienne GUIHARD-AUGENDRE

L'union - le mercredi 10 février 2010 

Partager cet article
Repost0
27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 18:00

Début février, la maison de champagne rémoise Piper-Heidsieck, filiale du groupe Rémy Cointreau, a annoncé la suppression de 45 emplois. Les syndicats dénoncent la stratégie menée par la maison mère.

Champagne : les syndicats de Piper dénoncent la stratégie de Rémy Cointreau

Gros coup dur dans le vignoble champenois.

Le producteur de champagne Piper Heidsieck va engager un plan social prévoyant la suppression de 45 de ses 160 emplois.
La crise économique et la baisse des pétillants a conduit les dirigeants du groupe Rémy Cointreau, actionnaire majoritaire de la marque de prestige Piper-Heidseck, a revoir leurs plans dans la maison rémoise, plombée depuis un an par un chiffre d’affaires en berne (-42%) et par un effondrement de son volume de vente (-40%).

L’activité de l'entreprise, qui a surtout souffert sur ses produits d’entrée de gamme, sera reconcentrée sur son créneau business Premium et ses deux marques prestigieuses que sont Piper Heidseick et Charles Heidsieck.

Au-delà de la conjoncture économique, les syndicats « Piper » dénoncent la stratégie mise en place par le groupe Rémy Cointreau depuis plusieurs années.

« Nous payons les erreurs du groupe et pas seulement les effets de la crise. Ce sont les postes de production et d'employés qui sont les premiers visés. On touche la base, comme d'habitude  » témoignent au nom de la CGT des salariés du champagne, dans le journal l’Union.

Les producteurs de Piper regrettent notamment d’avoir été « mis sur la touche » au détriment d’autres marques détenues par Rémy Cointreau, mieux valorisées, selon eux, en termes « de distribution et de commercialisation ».

Les expéditions de la maison Piper-Heidsieck sont assurées par les transports Caillot et la totalité de ses stocks gérés depuis 2005 sur un plateforme unique implantée…près d' Angers.
En 2009, le groupe Rémy Cointreau (Rémy Martin, Cointreau, Izarra, Metaxa, Passoãa) a réalisé un chiffre d'affaires de 589 millions d'euros sur les neuf premiers mois de son exercice (-2,6 %), un bilan sauvé par la bonne santé affichée par l'activité cognac et la dynamique du réseau de distribution.

Entreprise Reims - le 17 février 2010

Partager cet article
Repost0
27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 17:57

 

 

 

 

Le Groupe Glon vient de renforcer sa filière « Glon Porc » par le rapprochement du découpeur Porcgros, basé à Rungis, à son abattoir Abera.

 

 

En fin 2009, le Groupe Glon est devenu actionnaire majoritaire de l’entreprise Porcgros, entreprise de découpe de carcasses de porcs et de préparation de charcuteries dont le siège et l’activité sont à Rungis. Porcgros avait elle-même repris, il y a quelques mois, IP Viandes, une autre entreprise de découpe bien connue également sur la place de Rungis.
La société Porcgros a enregistré un Chiffre d’Affaires de 26 millions d’euros en 2009 et emploie 45 collaborateurs. Porcgros est une activité importante au coeur du premier bassin de consommation en France.

Par ce rapprochement, le Groupe Glon a réalisé un investissement stratégique pour sécuriser les ventes de carcasses de son abattoir Abera.

Désormais, les ventes sur Rungis de l’abattoir Abera, via Porcgros, représentent plus de 5 000 carcasses de porcs par semaine, soit une part significative des abattages d’Abera qui sont de 21 000 porcs par semaine.

Avec Porcgros, la filière Glon Porc (qui réunit le groupement de producteurs de porcs Porc Armor, l’abattoir Abera et Rohan Viande Élaboration*), devient un opérateur majeur auprès des grossistes, des semi-grossistes, des détaillants, des Salaisonniers, de la Grande Distribution de la région Ile-de- France qui s’approvisionnent à Rungis.

 

* entreprise de découpe et de préparation de viande de porc et de dinde à Crédin (56)

 Agrisalon – le 26/02/2010

Partager cet article
Repost0
27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 17:50

Faute d'un accord sur les salaires avec la direction d'Ikea France, l'intersyndicale CGT-FO-CFDT a appelé hier les salariés du géant suédois du meuble à «poursuivre la mobilisation», sans annoncer toutefois de mesures concrètes. Après plus de deux semaines de conflit, la dernière réunion des négociations annuelles s'est conclue la veille par un échec.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/ikea-conflit-larve-27-02-2010-801490.php

Le télégramme - le 27 février 2010
Partager cet article
Repost0
27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 17:46

Le groupe Glon (Saint-Gérand, 56) a pris le contrôle de Porcgros, une entreprise de découpe de carcasses de porcs à Rungis. L'opération est stratégique pour les ventes de viande du groupe breton dans la région parisienne. Des liens commerciaux existaient depuis plusieurs années entre les deux partenaires. En devenant l'actionnaire majoritaire de Porcgros (45 salariés, 26 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009), Glon sécurise les ventes de son abattoir Abera (Saint-Brice-en-Coglès, 35).


http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/glon-prend-le-controle-de-porcgros-27-02-2010-801491.php

Le télégramme- le 27/02/2010

Partager cet article
Repost0
26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 10:27

 

 À la rencontre des automobilistes... PHOTOJ.-C. BAYON À la rencontre des automobilistes... PHOTOJ.-C. BAYON

Avant l'hypothèse d'une suspension du mouvement lancée hier soir à Paris, ...

 

la propagation de la grève dunkerquoise aux autres raffineries françaises du groupe Total leur a redonné courage et idées. Soucieux de conserver le capital sympathie dont ils bénéficient désormais dans l'opinion française, une vingtaine de salariés de la raffinerie des Flandres sont allés hier à la rencontre des automobilistes, « pour leur expliquer que le blocage des raffineries, ce n'est pas pour les embêter », insiste Clément Mortier, pompier à la raffinerie.

« On est avec vous ! »

Vers 15 heures, les clients de la station d'Auchan Grande-Synthe ont vu avec un étonnement amusé de grands gaillards en bleu de travail se pencher à la fenêtre pour leur proposer de faire le service. Symboliquement, des dizaines de tee-shirts siglés « Grand arrêt 2010 » ont également été distribués. Ce fameux grand arrêt initialement prévu en mars puis finalement annulé, sans lequel l'autorisation d'exploitation de la raffinerie ne sera pas renouvelée.

« L'entreprise avait fait imprimer quatre mille tee-shirts pour l'occasion. Alors autant qu'ils servent... » soupire Alexandre Lefebvre, opérateur, qui a fêté dimanche ses « neuf ans de boîte ».

Derrière les pare-brise, les automobilistes sourient, font un signe de la main. « On est de tout coeur avec vous ! », lance Fabienne, de Gravelines, pourtant venue « faire de l'essence » parce qu'elle craignait la pénurie. Noël a proposé de donner une petite pièce, en soutien : « On vit à Dunkerque, et forcément, avec ce qui se passe chez Total, on se demande ce que va devenir le tissu industriel, la ville et ses habitants. Surtout les nouvelles générations. » Sullivan, qui travaille chez ArcelorMittal, met en parallèle les situations des deux entreprises les plus emblématiques du port de Dunkerque : l'argument de la crise pour mettre à l'arrêt certaines installations, alors que les bénéfices restent phénoménaux. « La fermeture de l'usine, c'est pour quand ? » demande-t-il finalement au moment de reboucher son réservoir. « C'est pas encore décidé », lui répond à mi-voix Alexandre Lefebvre. Tous deux ont une trentaine d'années.

Toujours dans le flou

Les salariés dunkerquois de Total restaient dans l'incertitude hier soir. Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, répondant à l'Assemblée à une question posée par le député-maire de Dunkerque Michel Delebarre, a indiqué que le gouvernement était prêt à « organiser lui-même, au second trimestre, une table ronde » sur l'avenir du raffinage en France. Ce point figurait au nombre des revendications syndicales. La direction de Total, elle, s'est engagée à ne pas fermer d'autres raffineries que celle de Dunkerque dans les cinq ans.

Les salariés nordistes, qui s'étaient mis en grève le 12 janvier pour exiger des réponses claires sur leur avenir, vont devoir se prononcer aujourd'hui lors d'une assemblée générale. Au niveau national, le coordinateur CGT du groupe Total, Charles Foulard, s'est prononcé hier soir pour une « suspension du mouvement de grève ». Le syndicat, non majoritaire à Dunkerque, sera-t-il suivi par la base nordiste toujours pas fixée sur son sort ? Réponse ce midi lors de l'assemblée générale.

ESTELLE JOLIVET

mercredi 24.02.2010 - La Voix du Nord

Partager cet article
Repost0