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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 08:34
Par Marie-Josée Cougard | 06/06 | 07:00 Limitée par les règles environnementales, la production recule en France. L'outil industriel, de taille réduite, pâtit d'investissements insuffisants. La filière porcine française tourne en rond. Contrainte par un carcan réglementaire plus lourd que dans les autres pays européens, la production a atteint un palier au début des années 2000 et même amorcé un déclin depuis deux ans, tombant de 25 millions de porcs à 24 millions. Bien qu'elle soit la première viande consommée dans l'Hexagone, le porc français doit compter avec la concurrence très active des autres viandes blanches et même du boeuf. Confrontés à une conjoncture délicate depuis des années, les éleveurs n'ont pas toujours pu réaliser les investissements nécessaires à la modernisation de leurs bâtiments. Quant aux abattoirs, de taille modeste, insuffisamment automatisés selon l'Ifip (institut français de recherche du porc), ils ont eux aussi perdu du terrain, pendant que se constituaient des géants ailleurs : Danish Crown au Danemark, Tönnies en Allemagne, Vion aux Pays-Bas. Résultat, c'est l'ensemble de la filière porcine qui s'est laissé très largement distancer par tous ses voisins, exception faite du Royaume-Uni, où la production s'est effondrée de 12 % en dix ans. Concentrés sur la restauration de la qualité de l'eau en Bretagne, les pouvoirs publics ont délaissé l'aide à cette filière. Dans le même temps, les Länder allemands mettaient les bouchées doubles pour moderniser les élevages et notamment les aider à s'équiper en unité de méthanisation : une opération doublement bénéfique qui élimine le problème de la pollution des effluents et les transforme en énergie. Poussée par la demande locale très dynamique, l'Espagne a constitué de très grosses unités d'élevage sans beaucoup se soucier des contraintes environnementales. Champion de l'exportation, le Danemark a continué de développer sa production depuis 2000 (+ 15 %) grâce à des exportations historiquement très bien organisées et fortement valorisées, notamment au Japon. Nomination d'un médiateur Face à cette situation, l'interprofession porcine ne voit pas clairement d'issue aux problèmes de la filière. Le porc sera la prochaine épine dans le pied du gouvernement en termes d'emplois (lire ci-dessous le cas de Gad). Les pouvoirs publics ne sont pas insensibles à l'argument, mais le manque d'argent et la difficulté à faire admettre des aides nationales par Bruxelles limitent ses marges de manoeuvre. A ce stade, les objectifs sont donc relativement modestes et risquent de se limiter à enrayer la dégradation de la production. Un médiateur, Francis Amand, a été nommé, avec la double et délicate mission de convaincre les abatteurs de mieux rémunérer les éleveurs pour compenser la flambée des matières premières, et de faire pression sur les distributeurs pour qu'ils répercutent ces hausses dans les tarifs consentis aux industriels. Guillaume Roué, président de l'interprofession porcine estime qu'« une hausse de 30 centimes du kilo de viande de porc générerait un apport de 480 millions d'euros, qui suffirait à remettre d'aplomb la filière ». Pour convaincre le consommateur, la profession s'engage sur l'origine de la viande proposée sous la mention « viande de porc française » (VPF) en garantissant que les animaux sont nés, élevés et abattus en France. Tentative louable alors que beaucoup de consommateurs ont déjà délaissé la côte de porc au profit de la saucisse, moins chère. Marie-Josée Cougard - le 6/06/2013
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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 08:32
Par Stanislas Du Guerny | 06/06 | Un plan de sauvegarde de l'emploi va être ouvert. Les candidats à la reprise ont jusqu'au 10 juin pour déposer leur offre. Chez Gad, la fermeture de l'abattoir de porcs situé à Lampaul-Guimiliau (Finistère, 850 salariés) est de plus en plus souvent évoquée. Très sensible, le sujet n'a pas été mis sur la table lors du comité central d'entreprise mercredi à Vannes. La direction du groupe de transformation porcine y a par contre « présenté les modalités de l'ouverture prochaine d'un plan de sauvegarde de l'emploi sans en préciser le niveau, mais il devrait être important », disent les syndicats, qui ont refusé de le signer. Gad SAS emploie 1.700 salariés répartis entre ses sites de Lampaul-Guimiliau, Josselin (Morbihan) et, dans une moindre mesure, de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Pour l'industriel, en redressement judiciaire depuis le 21 février, le sauvetage passe par un repreneur. Les offres devront être déposées auprès du tribunal de commerce de Rennes d'ici au 10 juin. Les très rares informations qui filtrent font état de quelques pistes sans aucun engagement ferme. Du côté syndical, on évoque SVA Jean Rozé, la filiale d'abattage d'Intermarché, qui confirme avoir regardé le dossier. Mais elle n'aurait pas donné suite. De leur côté, les maires de Lampaul-Guimiliau et de Landivisiau ont affirmé que le site de Lampaul-Guimiliau fermera ses portes le 21 août, à l'issue du redressement judiciaire. « Depuis que nous avons communiqué cette annonce, explique Jean-Marc Puchois, le maire de Lampaul-Guimiliau, il n'y a eu aucun démenti de la part de la direction de Gad SAS. C'est le silence complet. » Ces élus ont bien peu de marge de manoeuvre, mais « travaillent dans l'ombre avec les groupements de producteurs », pour sauver tout ou partie des activités. Majoritairement contrôlé par la coopérative morbihannaise Cecab, Gad SAS aurait perdu près de 20 millions d'euros. L'entreprise souffre de la situation difficile de la filière porcine française et notamment de la redoutable concurrence allemande. Si l'option cession n'est pas envisageable, Cecab pourrait présenter au tribunal de commerce un plan de continuation. Il devrait passer par un regroupement de tout ou partie des activités d'abattage à Josselin - 650 salariés - tout en maintenant la découpe à SaintNazaire (80 salariés). Stanislas du Guerny, Les Echos
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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 08:29
Y aura-t-il un repreneur pour Gad, placé en redressement judiciaire depuis près de quatre mois ? Réponse ce lundi, au début d'une semaine décisive pour le groupe agroalimentaire breton. Cette semaine est importante pour l'avenir du groupe Gad SAS, en redressement judiciaire depuis le 21 février. Les candidats à la reprise de l'industriel charcutier ont jusqu'à ce midi pour déposer leur offre. Mais à la date d'hier, aucun repreneur potentiel n'avait, semble-t-il, fait la moindre proposition. Y aura-t-il une ou plusieurs candidatures de dernière minute ? Y aura-t-il un investisseur prêt à mettre des millions d'euros sur la table pour sauver une entreprise qui perd beaucoup d'argent depuis plusieurs mois ? L'espoir d'une reprise totale ou partielle de l'activité semble très mince. Le fait est que la situation du porc français ne s'est pas améliorée depuis l'annonce du placement en redressement judiciaire de l'industriel charcutier, prononcé par le tribunal de Rennes. La filière continue de souffrir du manque de porcs et surtout de la concurrence féroce des Allemands, accusés de pratiquer du dumping social. Gad SAS n'est pas épargnée. Contrôlée majoritairement par la coopérative Cecab, elle emploie 1.650 salariés entre ses sites de Lampaul-Guimiliau (29), Josselin (56), Saint-Nazaire (44) et Saint-Martin-des-Champs (29). Depuis la mise en vente du groupe breton, quatre opérateurs au total - deux Français, un Américain et un Asiatique - se seraient intéressés au dossier, sans pour autant présenter une offre. Côté français, on évoque la SVA Jean Rozé de Vitré (35), filiale d'Intermarché, et Sofiproteol, le banquier de la filière des huiles et des protéines. Impossible, néanmoins, d'avoir confirmation de ces informations. Un plan qui va tailler dans le vif En l'absence de repreneur, plusieurs hypothèses sont envisageables : soit la liquidation pure et simple, soit la mise en place d'un plan de continuation de l'activité. Ce dernier, si cette solution est choisie, devra, de toute évidence, tailler dans le vif. «Il faudra obligatoirement fermer quelque chose. Le tribunal l'exigera car l'entreprise n'a aucune chance de survie si elle reste comme elle est», commente une source proche du dossier. Les maires de Landivisiau et Lampaul-Guimiliau croient savoir que c'est l'abattoir finistérien qui sera sacrifié. Il fermerait ses portes le 21 août. Ni la direction de Gad, ni les actionnaires majoritaires, toujours très discrets, n'ont réagi à ces affirmations. En tout cas, selon de bonnes sources, la continuation partielle de l'activité nécessitera «de mobiliser plusieurs millions d'euros» pour adapter l'outil qui sera conservé, du fait du regroupement de l'activité des deux abattoirs sur un seul site. «On s'attend à une grosse casse sociale», affirme, de son côté, Olivier Le Bras, délégué FO, qui se refuse à croire que l'on va fermer Lampaul, «le meilleur abattoir breton situé dans un bassin où la production porcine est la plus dynamique de France». La direction devrait présenter son plan à l'occasion d'un comité central d'entreprise extraordinaire, peut-être dès cette semaine. Le Télégramme - le 10/06/2013 Frédérique Le Gall
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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 08:28
Dans un arrêt rendu vendredi, la cour d'appel de Rennes a donné raison à quatorze salariés de la SAS Doux Frais qui avaient refusé, en 2009, leur transfert du site de La Vraie-Croix (56) à Châteaulin et Quimper, dans le Finistère. Le préjudice total a été évalué à un peu plus de 500.000 €. Les salariés disposant d'une clause de mobilité avaient été licenciés pour motif personnel, ceux n'en disposant pas pour motif économique. Restructuration des fonctions centrales Ces refus étaient intervenus alors que le groupe volailler avait décidé de fermer l'unité de La Vraie-Croix, composée de 62 salariés, dans le cadre d'une restructuration des fonctions centrales. À l'époque, 48 d'entre eux avaient refusé une modification de leur contrat de travail entraînant, pour certains, un changement d'employeur, voire de convention collective. La cour d'appel, qui a réformé les jugements précédents en défaveur des salariés, précise que «la modification collective du lieu de travail de 62 salariés, dans le cadre d'une réorganisation des services centraux transversaux à trois sociétés du groupe, ne peut qu'entraîner un licenciement pour motif économique» et non pas 62 cas individuels, comme l'avait considéré le groupe Doux. Absence de plan de sauvegarde L'entreprise aurait donc dû «établir un plan de sauvegarde de l'emploi, intégrant un plan de reclassement, soumis préalablement aux organismes représentatifs du personnel». «Aucune condamnation ne pourra être prononcée à l'encontre de la société Doux Frais en redressement judiciaire. Les sommes fixées seront donc inscrites au passif de la procédure collective de l'entreprise», précise la cour d'appel. L'arrêt a été déclaré opposable à l'assurance garantie des salaires (AGS). le telegramme - le 10/06/2013 Jacky Hamard
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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 22:38
A Caen, les Dandy ne renoncent pas

Ils sont partis à la fraîche du Morbihan, en bus, et les voici devant la Cour d'Appel de Caen. Les 110 ex-salariés de l'usine de découpe de dindes Dandy de Pontivy sont toujours très déterminés à faire annuler leur licenciement, effectif depuis 5 ans.

  • Par Stéphane Grammont
  • Publié le 06/06/2013 | 12:23, mis à jour le 06/06/2013 | 19:07
Les salariés de Dandy se sont déplacés à la Cour d'Appel © @Marie-Pierre Gressant
© @Marie-Pierre Gressant Les salariés de Dandy se sont déplacés à la Cour d'Appel
C'est une longue bataille juridique qu'ils sont engagé, avec un premier épisode au tribunal de Lorient. En 2010, la Cour d'Appel de Rennes a condamné Térréna, le repreneur de la branche volaille de Dandy en 2008, à reprendre les salariés de Dandy. ce qui n'a pas été fait, ils étaient 235 salariés. La coopérative a saisi la Cour de Cassation, qui a décidé le réexamen par la Cour d'Appel de Caen.

La décision a été mise en délibéré au 27 septembre.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 22:20

 

 

112 anciens salariés de l’atelier de découpe de dindes Dandy, fermé en 2008, ont assisté à l’audience de la cour d’appel de Caen, ce jeudi.

 

Pour ce quatrième épisode judiciaire, les salariés et les représentants syndicaux CGT gardent l’espoir de remporter la bataille judiciaire menée depuis 2009.

 

« Peut-on conclure qu’Unicopa a exclu de façon indue Dandy et a conduit à son asphyxie ? », s’est interrogée la présidente de la cour d’appel de Caen.

Un enjeu majeur

 

L’enjeu est majeur : l’annulation d’un protocole d’accord qui excluait Dandy (et ses salariés) de la cession de l’activité volailles frais entre sa société mère Unicopa et un autre groupe agroalimentaire Terrena, en mars 2008.

 

Et par conséquent, le transfert des contrats de travail des 238 salariés restés sur le carreau, majoritairement des femmes, pour beaucoup d’entre elles proches de la retraite.

 

Fraude ou logique économique non contestable ? Les avocats de l’union locale CGT de Pontivy, des groupes agroalimentaires Unicopa et Terrena ont chacun avancé leurs arguments.

 

La décision de la cour sera rendue le 27 septembre.

 

Ouest france -  Jeudi 06 juin 2013

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 19:12
Les grands moulins de Strasbourg en grève

L'Ustaf CGT du Bas-Rhin affirme sa solidarité pleine et entière ainsi que son soutien aux salariés en grève des GMS pour la défense de leurs acquis sociaux.

  • Par Maxime Villirillo
  • Publié le 23/05/2013 | 17:00, mis à jour le 23/05/2013 | 17:49
© France 3 Alsace
© France 3 AlsaceImprimer
Communiqué 


Après un plan de suppressions d'emplois, partiellement mis en échec par la mobilisation des travailleurs avec leur syndicat CGT, la direction veut aller plus loin pour préserver ses profits et s'enrichir encore plus en mettant en cause les 35 heures, en aggravant les conditions de travail.
En vérité, les patrons des GMS veulent faire payer au personnel l'amende de 28.820.000 € infligée à la société par l'Autorité de la Concurrence au motif d'avoir "participé à une entente anticoncurrentielle...à fixer le prix de la farine en sachets vendue dans la grande et moyenne distribution en France, à répartir les clients et à limiter la production de ce produit.".
L'attitude des patrons des GMS s'inscrit bien dans la démarche du patronat français réactionnaire piloté par le MEDEF voulant remettre en cause les acquis sociaux dans tout le pays pour appauvrir les salariés et réaliser encore plus de profits!
Nous rejetons les faux arguments économiques de la direction prétextant des difficultés financières. L'expertise comptable et le rapport de l'expert au comité d'entreprise démontrent bien que ce ne sont que des faux prétextes pour que les actionnaires puissent encore mieux et plus s'accaparer les fruits du travail des salariés !
C'est ainsi que lors de la présentation de son rapport concernant le "plan de suppressions d'emplois" l'expert du Comité d'Entreprise a notamment affirmé "le motif économique n'est donc pas justifié. Il n'y a pas de problème au niveau de la survie de l'activité".
D'autres informations confirment cette appréciation. Des informations économiques publiées par "Dayli Bourse" indiquent que le chiffre d'affaires cumulé au 3e trimestre 2012 est en progression par rapport à la même période en 2011! Ce qui est contradictoire avec les déclarations de la direction!
Le rapport financier des GMS pour 2011, présenté le 4 juin 2012, dit : "Le premier semestre de l'exercice 2012 affichera des résultats en légère amélioration par rapport aux résultats 2011, du fait d'une remontée progressive des marges brutes dans l'activité meunerie."
Ces analyses et déclarations confirment l'appréciation de la CGT estimant que les suppressions d'emplois étaient injustifiées tout comme, actuellement, la remise en cause des acquis sociaux. Pour la CGT l'attitude patronale est scandaleuse et inacceptable car elle s'en prend au travail de ceux qui produisent les richesses pour abaisser leur niveau de vie et celui de leur famille dans le seul but d'engraisser les patrons!
Les salariés ne doivent pas payer les choix et stratégies de gestion patronaux encore moins les sanctions pour non respect des textes car l'ensemble de cette démarche est de la responsabilité exclusive tant des actionnaires que des dirigeants de l'entreprise.
De véritables et sérieuses négociations doivent s'ouvrir sans délai pour la prise en compte des revendications légitimes des salariés et de leurs syndicats.
Nous appelons les syndicats de nos professions, les salariés de l'agro-alimentaire et des forêts (comme certains l'ont déjà fait) à exprimer leur soutien et leur solidarité notamment en organisant des délégations auprès des travailleurs en lutte et en diffusant l'information dans leurs entreprises.
Leur combat est celui de tous les salariés pour enrayer le recul social que veulent imposer les patrons avec le MEDEF dans notre pays.


Fait à Strasbourg, le 23 mai 2013.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 18:45

Charcuterie

Foods, propriétaire depuis 2008 des marques Justin Bridou, Aoste et Cochonou, se voit racheter par le fonds d'investissement chinois Shuanghui International Holdings.

Dans un communiqué publié le 28 mai, Shuanghui International Holdings annonce avoir racheté Smithfield Foods, le groupe américain d'agroalimentaire américain spécialiste de la viande de porc et des saucisses de hot dog.

La transaction, "l'une des plus grosses acquisitions d'entreprise américaine par une entreprise chinoise"selon un analyste de S&P Capital IQ interrogé par l'AFP, se monte à 7,1 milliards de dollars en numéraire avec reprise de dette.

Le fonds d'investissement Shuanghui détient Henan Shuanghui Investment & Development, l'un des plus gros producteurs de viande de porc en Chine. De son côté, Smithfield Foods, via sa filiale européenne, a fusionné en 2008 avec l'espagnol Campofrío, devenant un des leaders européens de la charcuterie.

En 2006 déjà, il était devenu propriétaire des marques phare de charcuterie Aoste, Justin Bridou et Cochonou après le rachat de la société Aoste.

"Ensemble nous allons pouvoir répondre à la demande chinoise croissante pour la viande de porc en important des produits carnés de grande qualité depuis les Etats-Unis, tout en continuant à servir les marchés aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde", a commenté le président de Shuanghuai, Wan Long, cité dans le communiqué.

Usine Nouvelle - Par  - Publié le 29 mai 2013, à 17h13

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 18:44

Cochonou et Justin Bridou vont changer d’actionnaire minoritaire. C’est ce qu’indique un représentant de Campofrio Food Group. Il dément une information du Figaro, selon laquelle les deux marques appartiendraient, désormais, à un fonds d’investissements chinois.

 

Concrètement, le groupe américain Smithfield Foods va bien être racheté par un fonds d’investissement chinois. Montant de l’achat : 7,1 milliards de dollars, selon Le Figaro. Mais ce groupe n’était qu’actionnaire minoritaire (38%) du groupe Campofrio Food Group, qui détient, entre autre, Justin Bridou, Aoste, Cochonou et Jean Caby.

Ouest France - le 29/05/2013

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 21:56

ublié le jeudi 23 mai 2013 
L’ACHARNEMENT ANTISYNDICAL CONTINUE 

Les 5 de Roanne arrêtés à leur domicile !

 

Les 5 militants CGT de Roanne, Cristel, Christian, Didier, Jean-Paul et Gérald ont été arrêtés ce matin 23 mai à leur domicile, suite à leur refus de se soumettre au prélèvement ADN après leur condamnation injuste à une peine non exécutoire pour « dégradation légère d’un bien par inscription, signe ou dessin » pour des faits liés à des actions syndicales en plein conflit des retraites en 2010.

Coupables de n’avoir rien fait de condamnable ! 
Avec la loi d’amnistie qui se profilait, on pensait le dossier définitivement clos. Après plus de deux ans de cauchemar judiciaire, les 5 de Roanne devaient être lavés définitivement de toutes accusations. Mais c’était sans compter sur le refus du gouvernement de faire voter par l’Assemblée le texte adopté au Sénat permettant l’amnistie des infractions commises dans le cadre de mouvements sociaux. Et c’était aussi sans compter avec l’acharnement des pouvoirs publics contre nos 5 camarades.

L’annonce ce matin de l’arrestation de Cristel, Christian, Didier, Jean-Paul et Gérald a été ressentie comme une attaque inacceptable par les militants réunis à Montreuil pour le Comité confédéral national de la CGT. Dans un communiqué, le CCN demande au Procureur Général de Lyon ainsi qu’au Procureur de Roanne que cessent immédiatement les gardes à vue et que les poursuites soient abandonnées.

Le CCN "appelle toutes les organisations de la CGT à intervenir pour exiger la libération et l’abandon des poursuites de nos cinq camarades".

- Lire la déclaration de Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, lors de la manifestation du 16 mai pour le vote de la loi d’amnistie. 
- Lire le communiqué de la CGT et ses Fédérations Santé Action Sociale et Travailleurs de l’État

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