112 anciens salariés de l’atelier de découpe de dindes Dandy, fermé en 2008, ont assisté à l’audience de la cour d’appel de Caen, ce jeudi.
Pour ce quatrième épisode judiciaire, les salariés et les représentants syndicaux CGT gardent l’espoir de remporter la bataille judiciaire menée depuis 2009.
« Peut-on conclure qu’Unicopa a exclu de façon indue Dandy et a conduit à son asphyxie ? », s’est interrogée la présidente de la cour d’appel de Caen.
Un enjeu majeur
L’enjeu est majeur : l’annulation d’un protocole d’accord qui excluait Dandy (et ses salariés) de la cession de l’activité volailles frais entre sa société mère Unicopa et un autre groupe agroalimentaire Terrena, en mars 2008.
Et par conséquent, le transfert des contrats de travail des 238 salariés restés sur le carreau, majoritairement des femmes, pour beaucoup d’entre elles proches de la retraite.
Fraude ou logique économique non contestable ? Les avocats de l’union locale CGT de Pontivy, des groupes agroalimentaires Unicopa et Terrena ont chacun avancé leurs arguments.
La décision de la cour sera rendue le 27 septembre.
Ouest france - Jeudi 06 juin 2013