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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 10:18

La CGT n'a pas apprécié les propos de Gwendal Rouillard (notre édition de lundi) sur les dossiers

DCNS, STX et Fonderie de Bretagne.Le syndicat a souhaité se livrer à une mise au point.

Les élus CGT de STX, DCNS et Fonderie de Bretagne répondent aux propos de Gwendal Rouillard. À qui ils renouvellent une invitation à discuter de vive voix de ces sujets.



DCNS : huit ou onze Fremm ? 

Le député assurait, lundi, que le contrat de onze Fremm (Frégates multimissions) serait assuré, précisant : « la

négociation n'est pas terminée ». Il pointait également la position des organisations syndicales, accusées de «

rendre les armes ». « Onze Fremm sur un cadencement identique, c'est notre combat », rappelle Olivier Laurent.

Qui s'interroge : « Patricia Adam, présidente de la commission Défense, en annonce huit de sûres, lui-même dit

que les négociations ne sont pas terminées... » Sur ce dossier, la CGT attendait autre chose du bilan du député : «

Il ne dit rien sur les 34.000 emplois supprimés dans la Défense, rien du projet de vente de DCNS, et ne donne pas

 

de réponse sur le problème de la sous-traitance étrangère dans l'entreprise, alors que l'État, donc lui, est

actionnaire majoritaire ! »

STX : « on ne veut pas être vendu » 

Dans nos colonnes, Gwendal Rouillard formulait le voeu de « voir le chantier naval du Rohu racheté dans les

prochains mois par Kership », joint-venture créée par DCNS et Piriou. Là encore, la CGT n'est pas sur la même

longueur d'onde. « Notre souhait, c'est de rester au sein de STX France », assure Pascal Le Mentec, qui précise

: « J'ai interrogé ma direction à Saint-Nazaire et au Rohu : d'après eux, on n'est pas à vendre. Peut-être le député sait-il des choses que nous ignorons. Qu'il les dise ! ». La CGT en profite pour rappeler s'être positionnée contre la création de Kership, « simple maître d'oeuvre pour la construction de bateaux à bas coûts, par des chantiers à bas coûts ». 


Fonderie de Bretagne : « pas de signature » 

« Il faut signer » l'accord de compétitivité à la Fonderie de Bretagne, maintient Gwendal Rouillard. « On s'est battu pour obtenir la reprise par Renault, pas lui. Aujourd'hui, tout ce qu'on a réussi à obtenir est remis en cause. Il y a un an, on a signé un accord de 35 h reconnaissant la pénibilité au travail. Aujourd'hui, avec ce nouveau projet d'accord, la direction fait disparaître la notion de pénibilité pour tous ceux qui posent 15 ou 20 tonnes de fonte chaque jour. C'est inacceptable », tempête Maël Le Goff. « On demande aux salariés, aux petits de faire un chèque en blanc, de se résigner à toutes les concessions pour réduire le coût du travail », dénonce le syndicat. « Si négocier, c'est dire "sans accord la boîte ferme", c'est inacceptable ! On a demandé un CHSCT extraordinaire sur l'impact des mesures proposées. On s'y tient : la date du 20, invoquée par la direction, n'est valable que pour obtenir l'intéressement cette année. On ne s'y arrêtera pas », prévient le syndicat.

Le télégramme - le 19/06/2013

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 10:13
A Theix, Boutet-Nicolas solidaire de Val D'aucy - Rosporden

 

 

 

Les délégués de Boutet-Nicolas étaient à Theix, près de Vannes, ce jeudi, solidaires avec une vingtaine de collègues représentant des usines de la Cecab partout en France. Ils ont profité des AG annuelles du groupe pour contester fermetures et plan sociaux de la branche conserve. De Boutet-Nicolas, mais surtout de Val D'aucy, en Saône-et-Loire, dont la restructuration a été annoncée à l'automne dernier.

Des AG après lesquelles la direction avait accepté de recevoir des délégations des différents personnels concernés, pour une réunion plus informelle et globale. Toutefois, leur refus d'accueillir l'intégralité de la délégation de 16 ouvriers de Val D'Aucy a coupé court aux discussions. Les représentants des cinq sites concernés sont momentanément aller bloquer l'Union fermière morbihanaise, à Locminé, appartenant au groupe.

« Pour Boutet-Nicolas, la procédure est terminée, explique Fabien Le Corre, un des deux délégués du personnel. La prochaine étape, c'est la justice. Mais on est venus soutenir les représentants de Val D'Aucy. L'idée pour eux, c'était de profiter de ces AG pour présenter leur solution alternative à la direction. Mais dans ce rapport de force, il est hors de question que la direction fixe seule les conditions de la discussion. »

Ouest france - le 28/06/2013

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 10:09
Theix : Manifestation de salariés devant la Cecab
Socialjeudi 27 juin 2013
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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 10:05
La CGT sonne l’alerte

L’Union locale du syndicat dénonce les neuf licenciements en cours dans l’entreprise.

Les représentants de l’Union locale du syndicat CGT s’inquiètent du sort réservé à neuf des 75 salariés permanents de la Conserverie de Bergerac.

Les représentants de l’Union locale du syndicat CGT s’inquiètent du sort réservé à neuf des 75 salariés permanents de la Conserverie de Bergerac. (photo é. D. )

À l’heure où le groupe Cecab, son propriétaire, projette de louer une partie des bâtiments de l’Escat (Établissement spécialisé du commissariat de l’armée de terre) à la Communauté d’agglomération bergeracoise pour en faire un lieu de stockage, la Conserverie de Bergerac s’apprête à licencier neuf de ses 75 salariés permanents. Une décision inacceptable pour l’Union locale CGT, qui soupçonne la direction de la Conserverie de faire payer à ces neuf employés leur implication syndicale.

Les personnes visées par la procédure de licenciement figuraient en effet sur la liste « montée » par la CGT en vue des dernières élections professionnelles programmées au sein de l’entreprise. « Cette liste n’a, au passage, pas pu aboutir, fait remarquer le cégétiste Maurice Valesia. On nous a dit que la liste des candidatures n’était pas arrivée à temps à son destinataire. Il faut croire que la Poste a mis plus de cinq jours à acheminer une lettre d’un point de Bergerac à un autre. »

L’Union locale CGT a saisi le tribunal de grande instance pour contester le déroulement de ces élections professionnelles. Pendant ce temps, les neuf salariés de la Conserverie subiraient des pressions quotidiennes de la part de leur direction : « Ils embauchent chaque jour pour regarder un autre travailler sur leur poste », s’indigne Chrystel Morin, la secrétaire de l’Union locale.

« Jeu trouble »

La CGT a alerté récemment la municipalité sur ce qu’elle appelle le « jeu trouble » de la Conserverie et du groupe Cecab. « Nous avons indiqué au maire qu’il serait plus que souhaitable que soit pris en compte le cas des neuf salariés, conclut Chrystel Morin. En période préélectorale, il serait en effet particulièrement difficile d’expliquer pourquoi on n’a pas pu sauver ces emplois. »

Bergerac · emploi

SUD OUEST - le 29/06/2013

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 10:00
Social. Accords signés à la Fonderie de Bretagne à Caudan
socialvendredi 28 juin 2013
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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 09:58
Gad. Vers la fermeture de trois sites, 1 000 emplois menacés
Socialsamedi 29 juin 2013
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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 09:55
Abattoirs Gad SAS: plusieurs centaines d’empois menacés
28 juin 2013 à 18:48 (Mis à jour: 20:18)
Vue partielle des abattoirs Gad à Josselin en Bretagne
Vue partielle des abattoirs Gad à Josselin en Bretagne (Photo Frank Perry. AFP)
Par AFP

La société d’abattage et de découpe de porcs Gad SAS (1.700 salariés), qui a accumulé les dettes en raison de la crise porcine, envisage dans un plan de continuation présenté vendredi aux représentants du personnel de supprimer plus de 900 emplois en ne gardant qu’un abattoir sur les deux du groupe.

«On s’y attendait, ce n’est pas une surprise», a expliqué à l’AFP Olivier Le Bras, délégué central FO, à l’issue du comité central d’entreprise extraordinaire qui se tenait à Rennes vendredi après-midi. Depuis plusieurs semaines des informations circulaient en effet sur la volonté des actionnaires du groupe de se séparer de l’un de ses deux abattoirs.

La direction a confirmé vendredi les craintes des syndicats avec son projet de plan de continuation de Gad SAS, placée en redressement judiciaire le 27 février par le tribunal de commerce de Rennes, avec une période d’observation fixée jusqu’au 21 août.

La direction a ainsi confirmé les craintes des syndicats: la fin de l’activité abattage/découpe de l’un des deux abattoirs du groupe, à Lampaul-Guimiliau (Finistère), soit près de 800 emplois.

Les activités d’abattage/découpe du groupe seraient ainsi recentrées sur le second abattoir à Josselin (Morbihan, plus de 600 salariés) où 343 emplois pourraient être créés, a noté Annick Le Guével, secrétaire CFDT du CE.

Selon la syndicaliste des reclassements, environ 400, pourraient aussi être proposés au sein de la Cecab (groupe coopératif agroalimentaire, actionnaire majoritaire à 65% de Gad SAS, les 35% restants sont détenus par le groupement de producteurs de porcs Prestor).

Le plan projette aussi de fermer le site de fabrication de produits élaborés de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) où travaillent entre 64 (selon une source proche de la direction) et 80 salariés (syndicats), et le siège du groupe à Saint-Martin-des-Champs (Finistère) avec 54 salariés.

Le projet de plan de continuation, pour qu’il soit validé, doit être présenté devant le tribunal de commerce de Rennes, ce qui pourrait être fait «fin août ou début septembre», selon Olivier Le Bras, délégué central FO.

Surcapacité industrielle

Ce plan de continuation sera néanmoins soumis à l’écrasement de la dette du groupe et à un maintien de l’engagement de l’actionnaire fournisseur Prestor pour l’approvisionnement en porcs, note-t-il. Direction et représentants du personnel doivent se rencontrer à nouveau en CCE le 11 juillet pour discuter du projet de plan de continuation.

La fermeture au 20 août de l’abattoir de Lampaul-Guimiliau avait été annoncée par les élus locaux fin mai mais la direction de Gad SAS avait alors dit que «toute décision était à ce stade prématurée».

Un courrier interne sera envoyé lundi aux salariés pour leur présenter les termes du projet de plan de continuation, a indiqué à l’AFP une source proche de la direction qui précise que le projet n’est pas encore abouti.

Depuis l’annonce du redressement judiciaire de Gad SAS, les syndicats et les élus locaux dont les sites étaient menacés ont multiplié les actions pour réclamer le maintien des emplois.

Mais Gad SAS, déficitaire depuis 2008, a, selon une source proche du dossier, accusé 20 millions d’euros de pertes en 2012, en raison notamment d’une baisse de la production porcine française dans un contexte de forte concurrence internationale.

L’abattoir de Lampaul-Guimiliau a ainsi connu une baisse d’activité de l’ordre de 10% en 2012 et celui de Josselin un recul de 4,45%, selon les chiffres du SNIV/SNCP qui regroupe les entreprises françaises de la viande.

Avec seulement 43.000 à 45.000 porcs abattus/semaine (soit en 2012 1,1 million de porcs par an à Lampaul et 1,25 million à Josselin), les abattoirs de Gad SAS étaient en surcapacité industrielle, selon la Cecab.

Aucun repreneur ne s’est manifesté dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire, selon une source syndicale.

Libération - le 28/06/2013

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 09:51
Soutien aux familles albanaises : Bob et Flanaghan en concert

Bob et Flanaghan en tête d’affiche. Pour venir en aide aux deux familles albanaises “expulsables”, un concert de solidarité sera organisé mardi 2 juillet.

Marie-Thérèse Le Beller, Jean-Paul Guidevay, Claude Le Mestric et Anne Renaud. Quelques unes des chevilles ouvrières du collectif d’accompagnement aux familles étrangères de Pontivy.Marie-Thérèse Le Beller, Jean-Paul Guidevay, Claude Le Mestric et Anne Renaud. Quelques unes des chevilles ouvrières du collectif d’accompagnement aux familles étrangères de Pontivy.« Elles ont reçu leur OQTF. Obligation de quitter le territoire français. Mais, leur avocat a déposé un recours devant le tribunal administratif. On ne sait pas encore quand la décision tombera… Ça peut être plus ou moins long », explique Jean-Paul Guidevay, membre du collectif de soutien aux deux familles albanaises (1) – quatre adultes et quatre enfants scolarisés à Pontivy – qui ont été déboutées de leur demande d’asile en avril dernier. « Ces deux familles ne dépendent donc plus du Cada (Centre d’accueil pour demandeurs d’asile). Cela signifie que l’Etat ne prend plus en charge leur hébergement, ni leur accompagnement administratif, social et médical », poursuit Marie-Thérèse Le Beller.

 

Récolter des fonds

En avril dernier, le collectif avait manifesté devant la sous-préfecture pour demander une solution d’hébergement durable, « comme il en existe à Vannes ou Lorient. » En vain. Depuis, ces deux familles sont hébergées par des particuliers qui se relaient. « Aujourd’hui, elles sont au camping. Mais pour combien de temps ? Elles dépendent de l’aide alimentaire d’Accueil et partage. Elles n’ont pas le droit de ttravailler. Ces deux familles refusent de retourner en Albanie car elles disent y être en danger, victimes du kanun, un code de l’honneur basé sur la vengeance. »

Place du Martray

Pour réunir des fonds afin d’aider ces deux familles, le collectif organise un concert, mardi 2 juillet, à partir de 18 h 30, sur la place du Martray (avec possibilité de repli au palais des congrès en cas de pluie). En tête d’affiche, le groupe Bob et Flanaghan. Mais aussi des percussions africaines avec Takatoum, de la musique traditionnelle bretonne, Guy Guillaume (il chante habituellement avec le groupe Rue Fontaine) et sa fille Liza au violon, et Mark Kenn. « La participation est libre. Mais les fonds récoltés serviront à subvenir au problème de logement de ces deux familles et peut-être de celles qui suivront après…  »

F. B.


1) Le collectif compte dans ses rangs des parents d’élèves, la FCPE, des enseignants, des membres du Réseau éducation sans frontières, des syndicalistes…

Pontivy, France

Pontivy journal - le 26/06/2013
http://www.pontivyjournal.fr/2013/06/30/soutien-aux-familles-albanaises-bob-et-flanaghan-en-concert/
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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 09:44

Les territoriaux en colère Désormais, à Pontivy, les agents territoriaux devront attendre cinq ans avant de pouvoir monter d’un grade. Ce que dénonce l’intersyndicale CGT-FO-CFDT…

Une quarantaine d’agents de la ville de Pontivy a assisté, lle 19 juin, au compte rendu de la Commission technique paritaire sur les avancements. Une quarantaine d’agents de la ville de Pontivy a assisté, lle 19 juin, au compte rendu de la Commission technique paritaire sur les avancements.

 

Une quarantaine d’agents de la ville de Pontivy a assisté, lle 19 juin, au compte rendu de la Commission technique paritaire sur les avancements. Une quarantaine d’agents de la ville de Pontivy a assisté, lle 19 juin, au compte rendu de la Commission technique paritaire sur les avancements.

« Non, nous ne sommes pas des nantis. Sachez qu’à la territoriale, un agent des écoles (Atsem) avec près de 20 années d’ancienneté gagne exactement 1 437 euros net par mois. Et qu’un adjoint technique avec 15 ans d’ancienneté arrive à 1 315 euros net. » Sylvie Le Pouëzard, de la CGT, ne décolère pas depuis la dernière réunion de la Commission technique paritaire. Le 15 mai dernier, à l’ordre du jour de cette commission, un sujet sensible : l’avancement de grade des agents territoriaux. En toile de fond, les salaires… « Et nos retraites, puisqu’elles sont basées sur nos salaires. » Refus de revoir la copie « En plus du gel du point d’indice (sur lequel est basé le salaire), infligé au personnel par le gouvernement, on a appris que la municipalité a ajouté une règle de cinq années de carence entre deux grades, une pénalité aussi de cinq années pour tous les agents bénéficiaires de la refonte de la catégorie B, ainsi que le blocage des carrières des agents en maladie de longue durée », dénonce l’intersyndicale CGT-FO et CFDT dans un communiqué.

En clair, même si des agents territoriaux passent et réussissent des examens, ils devront quand même attendre cinq années pour pouvoir monter d’un grade. « Avant, l’avancement se faisait aussi à l’ancienneté », poursuit Sylvie Le Pouëzard. Qui ajoute : « On a demandé à l’adjoint au personnel, Daniel Le Couviour, de revoir sa copie. On a essuyé un refus catégorique ! » Attendre septembre Du coup, sur les 54 agents promouvables sur la ville et le CCAS, seuls 13 bénéficieront d’un avancement en 2013.

« Et sur ces 13 agents, deux ne seront pas longtemps payés par la mairie, puisqu’ils vont partir en retraite et basculeront sur le régime de la CNRACL. » Le 19 juin, l’intersyndicale a convié les agents territoriaux à une réunion pour les informer sur l’avancée du dossier. Une quarantaine de territoriaux étaient présents. « Nous restons mobilisés. » L’intersyndicale attend maintenant septembre pour décider de l’action à mener.

F. B. » Pontivy, France

Pontivy journal - le 26/06/2013

http://www.pontivyjournal.fr/2013/06/26/les-territoriaux-en-colere/

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 08:35
Par Les Echos | 07/06 | 07:00 L'arrêt du dispositif en 2015 remet en cause les débouchés des industriels français de la volaille. Avec la réforme de la politique agricole commune, les aides européennes à l'exportation de volaille vont disparaître le 1 er janvier 2015. Elles n'existeront plus que comme « outils de gestion de crise ». Une perspective qui suscite un certain émoi en Bretagne, où près de 3.000 emplois en dépendent, ainsi que deux industriels spécialisés dans le grand export, les groupes Doux et Tilly Sabco. En supprimant ces aides, qui varient de 30 à 90 millions d'euros par an, l'Union européenne va tourner une page historique sur la présence agroalimentaire française au Moyen-Orient, une région où elle livre 250.000 tonnes de volailles par an. En effet, depuis plus de cinquante ans, l'Hexagone est un des fournisseurs importants de volaille de l'Arabie Saoudite, du Yémen et des Emirats arabes unis. Concurrence du Brésil Sans les soutiens européens, les poulets congelés français ne sont pas en mesure de concurrencer ceux provenant du Brésil, dont les coûts de production s'élèvent à 350 euros de moins par tonne en raison des différences de salaires, de prix de l'énergie et des céréales. Rien dans les accords internationaux du commerce n'oblige l'Union européenne à stopper cette pratique. En France, on y voit plutôt « une position dogmatique ». Mais aucune solution ne semble vraiment se dégager des réflexions menées par le gouvernement sur le sujet. Si ce n'est que les industriels doivent adapter leur offre à la nouvelle donne, apprendre à produire moins cher ou trouver d'autres débouchés. Le groupe Doux, qui assure 75 % de ces exportations, planche sur la question en toute discrétion. Tilly Sabco, qui représente le reste de ce courant d'affaires, propose quant à lui un plan d'adaptation sur cinq ans, qui doit lui permettre de devenir « autonome ». Il serait financé pour un tiers par les accouveurs, producteurs, fabricants d'aliment, pour un tiers par le groupe et pour le reste par des aides publiques.
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