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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 08:29
Y aura-t-il un repreneur pour Gad, placé en redressement judiciaire depuis près de quatre mois ? Réponse ce lundi, au début d'une semaine décisive pour le groupe agroalimentaire breton. Cette semaine est importante pour l'avenir du groupe Gad SAS, en redressement judiciaire depuis le 21 février. Les candidats à la reprise de l'industriel charcutier ont jusqu'à ce midi pour déposer leur offre. Mais à la date d'hier, aucun repreneur potentiel n'avait, semble-t-il, fait la moindre proposition. Y aura-t-il une ou plusieurs candidatures de dernière minute ? Y aura-t-il un investisseur prêt à mettre des millions d'euros sur la table pour sauver une entreprise qui perd beaucoup d'argent depuis plusieurs mois ? L'espoir d'une reprise totale ou partielle de l'activité semble très mince. Le fait est que la situation du porc français ne s'est pas améliorée depuis l'annonce du placement en redressement judiciaire de l'industriel charcutier, prononcé par le tribunal de Rennes. La filière continue de souffrir du manque de porcs et surtout de la concurrence féroce des Allemands, accusés de pratiquer du dumping social. Gad SAS n'est pas épargnée. Contrôlée majoritairement par la coopérative Cecab, elle emploie 1.650 salariés entre ses sites de Lampaul-Guimiliau (29), Josselin (56), Saint-Nazaire (44) et Saint-Martin-des-Champs (29). Depuis la mise en vente du groupe breton, quatre opérateurs au total - deux Français, un Américain et un Asiatique - se seraient intéressés au dossier, sans pour autant présenter une offre. Côté français, on évoque la SVA Jean Rozé de Vitré (35), filiale d'Intermarché, et Sofiproteol, le banquier de la filière des huiles et des protéines. Impossible, néanmoins, d'avoir confirmation de ces informations. Un plan qui va tailler dans le vif En l'absence de repreneur, plusieurs hypothèses sont envisageables : soit la liquidation pure et simple, soit la mise en place d'un plan de continuation de l'activité. Ce dernier, si cette solution est choisie, devra, de toute évidence, tailler dans le vif. «Il faudra obligatoirement fermer quelque chose. Le tribunal l'exigera car l'entreprise n'a aucune chance de survie si elle reste comme elle est», commente une source proche du dossier. Les maires de Landivisiau et Lampaul-Guimiliau croient savoir que c'est l'abattoir finistérien qui sera sacrifié. Il fermerait ses portes le 21 août. Ni la direction de Gad, ni les actionnaires majoritaires, toujours très discrets, n'ont réagi à ces affirmations. En tout cas, selon de bonnes sources, la continuation partielle de l'activité nécessitera «de mobiliser plusieurs millions d'euros» pour adapter l'outil qui sera conservé, du fait du regroupement de l'activité des deux abattoirs sur un seul site. «On s'attend à une grosse casse sociale», affirme, de son côté, Olivier Le Bras, délégué FO, qui se refuse à croire que l'on va fermer Lampaul, «le meilleur abattoir breton situé dans un bassin où la production porcine est la plus dynamique de France». La direction devrait présenter son plan à l'occasion d'un comité central d'entreprise extraordinaire, peut-être dès cette semaine. Le Télégramme - le 10/06/2013 Frédérique Le Gall
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