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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 07:55
Dans le Finistère, les salariés de l'abattoir Gad continuent de se battre contre la fermeture Le Monde - Mis à jour le 19.10.2013 à 11h58 | Par Laurence Girard Lors du blocage, par les salariés de Gad, de l'abattoir de Lampaul-Guimilau (Finistère), le 10 octobre. Une semaine après l'annonce de la suppression d'un millier d'emplois dans l'abattoir de cochons Gad, vendredi 11 octobre, la colère n'est pas retombée en Bretagne. Des salariés de l'abattoir de Lampaul-Guimiliau (Finistère), dont les portes sont désormais fermées, ont souhaité maintenir la pression, vendredi 18 octobre. Ils ont bloqué le pont de l'Iroise à Brest (Finistère), jusqu'à 17 heures. Vendredi 18, les salariés occupaient toujours le site de Lampaul. Ils souhaitent qu'une négociation s'engage avec la direction pour obtenir une amélioration des primes de départ. Lors du comité central d'entreprise, qui s'était tenu à Rennes le 7 octobre, les représentants du personnel avaient arraché une prime supplémentaire de 197 euros par année de présence. Soit moins de 5 000 euros pour vingt ans d'ancienneté dans l'entreprise. Largement insuffisant aux yeux des salariés. Mais, jusqu'à présent, la direction de Gad, dont le principal actionnaire (65 %) n'est autre que la coopérative Cecab, connue pour sa marque de légumes D'Aucy, refuse toute nouvelle négociation. Selon Olivier Le Bras, délégué Force ouvrière de Lampaul, les salariés comptaient sur leur "butin" (la viande stockée dans les frigos, dont il estime la valeur "entre 1,5 et 3 millions d'euros") comme monnaie d'échange. Une denrée périssable. Selon eux, la direction préférerait envoyer cette viande à l'équarrissage plutôt que de rouvrir les discussions. "UNE BOUFFÉE D'OXYGÈNE, MAIS RIEN N'EST GARANTI" Un communiqué de la communauté de communes de Landivisiau, dans le Finistère, publié jeudi 17 octobre, pouvait donner une lueur d'espoir aux salariés. Il confirmait l'annonce, mercredi 16, du premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à l'issue de la réunion d'urgence organisée par le gouvernement sur la situation de crise en Bretagne, de céder le site de Lampaul à la communauté de communes. Et que l'Etat allait acquérir le site de Gad par le biais de l'établissement public foncier de Bretagne. M. Le Bras préfère être prudent : "C'est une bouffée d'oxygène, mais rien n'est garanti", affirme-t-il. Ni les modalités, ni le calendrier, ni l'identité d'un éventuel repreneur n'ont, pour l'heure, été dévoilés. Cette annonce a contribué à perturber l'approvisionnement de l'autre abattoir de la filiale porcine de Cecab, à Josselin, dans le Morbihan. Sauvé dans le plan de continuation de Gad, ce site est confronté à une hausse brusque d'activité avec l'arrêt brutal de Lampaul. Depuis lundi, deux équipes se relayent en travaillant sept heures chacune. "Nous sommes passés de 23 000 à 36 000 porcs abattus par semaine", explique Patrick Piguel, délégué CFDT de Gad à Josselin. L'entreprise a recruté 180 intérimaires pour faire face à cette hausse de l'activité. Parmi eux, plus de soixante-dix sont des Roumains recrutés par une société d'intérim en Roumanie. Une main-d'oeuvre qui ne suffit pas à répondre actuellement à tous les engagements commerciaux de Gad vis-à-vis de ses clients. Dans son plan de continuation, l'abattoir a affirmé qu'il allait embaucher 343 personnes à Josselin. A Carhaix (Finistère), plus de 600 personnes se sont réunies, vendredi, à l'appel du comité pour le maintien de l'emploi en Centre-Bretagne. Une mobilisation qui suit l'annonce de la fermeture, dans la commune, de l'usine du numéro un mondial du saumon, Marine Harvest. Une nouvelle mobilisation était prévue samedi 19 contre l'écotaxe qui concentre les mécontentements en Bretagne.
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