Depuis 2005, une partie des salariés du groupe Doux se battent pour le rétablissement du temps de pause et de son paiement. La cour de cassation vient de rendre un jugement décisif dans cette affaire.
Doux assurait que pour bénéficier de ce temps de pause, le salarié devait travailler cinq jours consécutifs. La cour de cassation n’a pas retenu cet argument. Ce jugement concerne cinq salariés de l’usine (aujourd’hui fermée) de Locminé (Morbihan). Mais il ouvre la voie à environ 1100 salariés (Locminé, Quimper, Châteaulin, Plouray, Pleucadeuc, Sérent, Laval) qui devraient obtenir un rappel de salaire de 6 000 € en moyenne.
La CGT, qui mène le combat depuis le début, espère une conclusion en 2010.
Ouet france - le 22/01/2010