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Accord prévoyance : avenant du 28 janvier 2010 :   link

Accord prévoyance : avenant du 15 avril 2010 : link

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Adhèrez à la CGT à Pontivy !

 

 

Besoin d'un renseignement : 

 

Au 06 38 55 29 65

 

Pour adhérer à la CGT envoyer un message en indiquant votre nom, prénom et n° de téléphone, à ce lien, nous vous contacterons rapidement ou télécharger le document et envoyer le par courrier ou mail, à l'adresse indiquée. A bientôt.

 

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 20:28
Article 49
En vigueur étendu

Dernière modification: Modifié par Accord du 9 avril 1990 en vigueur le 18 juillet 1990 étendu par arrêté du 9 juillet 1990 JORF 18 juillet 1990.

Les heures effectuées exceptionnellement le dimanche sont majorées de 50 p. 100 s'ajoutant, le cas échéant, à la majoration au titre des heures supplémentaires.

 

Au cas où un salarié serait amené, en raison des nécessités du service, à travailler un jour férié, il aurait droit à un jour de repos compensateur n'entraînant aucune réduction de la rémunération du mois au cours duquel ce repos serait pris, et cela de préférence à la majoration dont il serait susceptible de bénéficier au titre de son travail ledit jour férié ; si les nécessités du service ne permettaient pas d'accorder ce repos compensateur, le salarié serait, dans les conditions prévues par la réglementation applicable à la journée du 1er mai, indemnisé pour le travail effectué le jour férié.

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 20:24

Article 50
En vigueur étendu
Dernière modification: Modifié par Avenant du 29 avril 2002 art. 1 en vigueur le 13 mai 2002 BO conventions collectives 2002-22, *étendu avec exclusion par arrêté du 17 juillet 2002 JORF 26 juillet 2002*.

a) Tout salarié effectuant de manière habituelle des heures de travail de nuit (tout ou partie de la période nocturne) bénéficie à ce titre d'une compensation salariale égale à 20 % de son taux horaire pour chaque heure de travail située entre 21 heures et 6 heures.

b) En outre, est considéré comme " travailleur de nuit " tout salarié qui, au cours de la plage horaire définie par l'article L. 213-1-1 du code du travail :

- soit accomplit au moins 2 fois par semaine travaillée, selon son horaire de travail habituel, au moins 3 heures de son temps de travail quotidien ;

- soit accomplit au moins 300 heures de travail effectif au cours d'une période de 12 mois consécutifs définie par accord d'entreprise ou dans le cadre des dispositions internes relatives à l'annualisation du temps de travail. A défaut, il s'agira de l'année de référence pour le calcul de la durée des congés payés. Le seuil ci-dessus sera proratisé en cas d'entrée ou de départ du salarié en cours d'année.

Les " travailleurs de nuit " bénéficient d'un repos compensateur égal à 1 semaine (base horaire hebdomadaire) pour les salariés à temps complet dont la totalité des heures de travail constituent des heures de nuit, et au prorata des heures de nuit effectuées durant l'année de référence pour les autres travailleurs de nuit (1). Le nombre d'heures de repos acquis chaque mois doit faire l'objet d'une information distincte sur le bulletin de salaire ou sur un document annexé. Il est réputé ouvert aux salariés dès qu'il a atteint 7 heures, la totalité du repos devant être prise au plus tard dans l'année suivant la fin de la période de 12 mois.

Conformément au 1er alinéa de l'article L. 213-1-1 du code du travail, un accord d'entreprise peut prévoir une autre période de 9 heures consécutives dans l'intervalle situé entre 21 heures et 7 heures, qui se substitue alors à la période légale de nuit (à titre d'exemple : 21 heures 30/6 heures 30, ou 22 heures/7 heures). A défau d'accord, et lorsque les caractéristiques particulières de l'activité le justifient, cette substitution peut être autorisée par l'inspecteur du travail après consultation des délégués syndicaux et avis du comité d'entreprise ou des délégués du personnel s'il en existe.

c) En cas d'heures de nuit effectuées de manière exceptionnelle, le salarié bénéficie à ce titre d'une compensation salariale égale à 40 % de son taux horaire pour chaque heure de travail située entre 21 heures et 6 heures.

d) Tout salarié accomplissant au moins 4 heures de travail consécutives durant la période légale nocturne bénéficie à ce titre d'un temps de pause payé de 15 minutes permettant de se reposer et de s'alimenter ainsi que de la fourniture d'un casse-croûte ou, à défaut, d'une indemnité égale à 1 fois et demie le taux horaire de base du manoeuvre ordinaire de chaque entreprise. L'organisation de ce temps de pause non assimilé à un temps de travail effectif est fixée par l'employeur, après information et consultation du comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel, sauf en cas d'accord d'entreprise ayant le même objet. En tout état de cause, l'article 5 de l'annexe " Ouvriers " de la convention collective reste applicable en cas d'horaire ininterrompu supérieur à 7 heures (2).

e) Dans le cadre de la répartition des horaires, et à l'exception des équipes de suppléance, la durée maximale quotidienne du travail effectué par un " travailleur de nuit " ne peut excéder 8 heures.

Dans les conditions définies par voie réglementaire, la durée maximale quotidienne effectuée par un " travailleur de nuit " peut être exceptionnellement portée à 10 heures dans les cas ci-dessous :

- activités de nettoyage ou de surveillance des machines et installations ne pouvant être interrompues ;

- activités de garde, de surveillance et de permanence liées à la protection des personnes et des biens ;

- et, de façon générale, en cas d'horaire hebdomadaire de travail des salariés, quelle que soit leur activité, réparti sur moins de 5 jours par semaine (3).

En cas de circonstances exceptionnelles, il peut également être dérogé à la durée maximale quotidienne de 8 heures des travailleurs de nuit dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Tout " travailleur de nuit " ne peut effectuer plus de 5 nuits consécutives, sauf exception (4).

f) La durée hebdomadaire de travail des " travailleurs de nuit ", calculée sur une période quelconque de 12 semaines consécutives, ne peut dépasser la limite de 40 heures. Cette limite peut atteindre 44 heures en cas de modulation du temps de travail liée à des périodes de surcroît d'activité lorsque cette dérogation est prévue par un accord d'entreprise et qu'elle est motivée par des contraintes d'utilisation des équipements.

g) Tout " travailleur de nuit " qui souhaite occuper ou reprendre un poste de jour (ou inversement) dans le même établissement ou, à défaut, dans la même entreprise, a priorité pour l'attribution d'un emploi ressortissant à sa catégorie professionnelle ou d'un emploi équivalent. L'employeur doit porter à la connaissance des hommes et femmes la liste des emplois disponibles correspondants. Le cas échéant, en cas de nécessité, des actions de perfectionnement professionnel des intéressés devront être à ce titre facilitées.

(2) Paragraphe étendu sous réserve de l'application des dispositions de l'article L. 220-2 du code du travail aux termes duquel aucun temps de travail quotidien ne peut atteindre six heures sans que le salarié bénéficie d'un temps de pause d'une durée minimale de vingt minutes (arrêté du 17 juillet 2002, art. 1er).

(3) Point exclu de l'extension (arrêté du 17 juillet 2002, art. 1er).

(4) Phrase étendue sous réserve de l'application des dispositions de l'article L. 221-2 du code du travail (arrêté du 17 juillet 2002, art. 1er).


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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 20:21
Convention collective Nationale de l'industrie de la Salaisons, charcuterie en gros et conserves de viandes

Primes de froid.

Article 13 En vigueur étendu

Dernière modification: Modifié par Accord du 9 avril 1990 en vigueur le 18 juillet 1990 étendu par arrêté du 9 juillet 1990 JORF 18 juillet 1990.


Les travaux exécutés au froid, effectués d'une manière continue, donneront lieu au versement d'une prime de froid pour les heures qui leur seront consacrées.

 

Cette prime de froid est fixée comme suit :

 

- si la température artificielle ambiante est inférieure à - 5 °C : 15 p. 100 du salaire minimum garanti de la catégorie de l'intéressé ;

 

- si la température artificielle ambiante se situe entre - 5 °C et + 3 °C : 8 p. 100 du salaire minimum garanti de la catégorie de l'intéressé ;

 

- si la température artificielle ambiante se situe entre + 3 °C et + 10 °C : 4 p. 100 du salaire minimum garanti de la catégorie de l'intéressé.


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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 17:45

     Luttter plus, pour gagner plus !                                                               Le sourn, le 10 février 2010

 

 

 

 

 

Syndicat CGT Salaisons Celtiques

 

 

 

La Direction vient de nous informer en réunion extraordinaire de CE,  de son intention de mettre en place un système de vidéo surveillance : 3 caméras à l’expédition, 1 au poste de garde et 1 dans l’escalier pour aller aux vestiaires.

Nous ne sommes pas favorable à ce projet !

Le CE ainsi que le CHSCT seront consultés pour déterminer le mode de fonctionnement de ces caméras.

La Direction se retranche sur des vols qui ont lieux à l’expédition.

La Direction serait mieux inspirée, au vu des chiffres annoncés en réunion de CE du mois de janvier, de consacrer toute son imagination à baisser le tonnage de produits mis au rebut.

Le coût pour l’année 2009 pour Tréhonin s’élève  à 150 000  euros, il n’y a pas d’argent pour augmenter nos salaires.

 

Adhérer à la CGT !

 

 

 

 

 

 

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 16:41

Salaisons celtiques, filiale du groupe Intermarché spécialisée dans la charcuterie industrielle (marque Onno), compte agrandir son site de Saint-Méen-le-Grand, en Ille-et-Vilaine.

Après avoir modernisé le site de Pontivy, Claude Leredde, directeur général des Salaisons celtiques, souhaite investir 6 millions d’euros dans une extension d’environ 3 000 m2 et une nouvelle organisation du conditionnement et de la logistique à St-Méen.

Le groupe Intermarché doit se prononcer définitivement sur cette demande d’investissement le 14 décembre prochain.


Rédaction Les Marchés
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 22:14

Afin d'améliorer sa productivité et d'offrir des perspectives d'évolution à ses salariés, le groupe agroalimentaire a expérimenté une équipe autonome de production dans l'un de ses ateliers bretons.

Si les équipes autonomes de production (EAP) sont courantes dans l'automobile, elles sont plutôt rares dans l'agroalimentaire. Cette organisation en équipes d'une dizaine d'opérateurs polyvalents qui prennent en charge la fabrication complète d'un produit fait des émules, tel le charcutier breton Onno.

« Quand on implante une EAP, on réorganise souvent les fonctions de production, explique Christian Jousse, du cabinet Promacef, qui a accompagné le groupe. Dans l'agroalimentaire, on est contraint par le principe de marche en avant du produit. »

L'industriel souhaite surtout gagner en compétitivité sur un marché disputé, enrichir les tâches confiées aux opérateurs et rationaliser l'organisation. Car, pour Onno, l'expérience coïncide avec une vague de départs à la production, suite à la loi Fillon sur les retraites. « Le renouvellement du personnel a été important. Parallèlement, le niveau de formation des opérateurs et de l'encadrement s'est élevé. Il fallait adapter notre management à cette nouvelle situation. De plus, l'emploi sur le bassin de Pontivy est très tendu. Les employeurs sont en compétition », explique Claude Leredde, le directeur général.

Un des ateliers choisi comme « pilote »

En mai 2007, un audit auprès des salariés est mené en lien avec les syndicats. « Il fallait expliquer la méthode et le rôle de chacun pour recueillir l'adhésion et les idées des salariés », souligne Guénolé Merveilleux, le directeur de production. Le but ? Vérifier l'existence des prérequis pour installer une EAP : autonomie des opérateurs, organisation de la production adéquate, objectif d'amélioration et de gestion des compétences, pilotage de l'activité au moyen d'indicateurs journaliers. « Le management ne se fondait pas assez sur des données objectives », concède Claude Leredde. Une journée de réflexion avec l'encadrement de production aboutit à la sélection d'un atelier pilote, le poussoir (fabrication de saucisses), dont les opérateurs sont formés pendant une journée.

Une nouvelle organisation de la production accompagne ce changement. « Nous avions trop de niveaux hiérarchiques. Il a fallu faire évoluer les postes. Certains ont disparu et de nouvelles missions ont émergé », poursuit Claude Leredde. Des quatre postes de responsable de fabrication, il en reste deux. « Deux postes essentiels pour la mise en place d'une EAP ont été créés, en logistique-planification et pour la gestion prévisionnelle des emplois », explique Christian Jousse.

L'EAP est coordonnée par un animateur chargé de recueillir les informations sur le terrain, qu'il fait ensuite remonter à un responsable de secteur - une fonction nouvelle - et au responsable de production. Les résultats semblent probants : « L'atelier poussoir a gagné 8 % de productivité depuis la mise en place de l'EAP en octobre, détaille Guénolé Merveilleux. Nous avons passé un autre atelier en EAP en janvier. Nous avons déjà augmenté la productivité de 30 % sur deux références. »


L'usine nouvelle - Le 17 avril 2008 par Patrick Déniel
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 20:33

Tréhonin , le 15/ 01/ 2010

  

SYNDICAT CGT

  SALAISONS CELTIQUES

 

 

Le 17 décembre dernier, un de nos collègues a été victime d’un grave accident du travail, que nous considérons comme un appel au secours, au sein de l’établissement de Tréhonin.

Nous avons provoqué une réunion des Délégués du personnel, le mercredi 23 décembre. Démontrant ainsi, notre volonté de connaître les circonstances de ce qui c’était réellement passé.

Lors de cette réunion, le Directeur général était présent, confirmant ainsi, la gravité de l’accident. Nous avons décidé qu’une réunion extraordinaire du Comité d’Hygiène, de la Sécurité et des Conditions de Travail s’imposait, afin de faire une enquête sur l’accident.

Le mercredi  30 décembre, le CHSCT se réunissait, afin de nommer la composition de la délégation qui devait mener l’enquête.

Le mercredi 6 janvier 2010, plusieurs entretiens sont effectués avec les salariés les plus proches de notre collègue.

Le jeudi 7 janvier, une réunion du CHSCT, s’est déroulée afin de connaître les conclusions de l’enquête, les moyens à mettre en œuvre pour ne pas que cela se renouvelle.

Les délégués CGT, ont sollicité l’Inspecteur du Travail, le Médecin du Travail et  la CRAM, afin qu’ils soient présents le jeudi 7 janvier.

Les délégués CGT, ont  pris toute leur responsabilité au vu des circonstances de cet accident, nous souhaitons que les mesures prises par le CHSCT, soient mises en œuvre.

Avec l’aide de la CRAM nous envisageons de mener une action contre les  risques psychosociaux.

  

Parce ce qu’on va au travail pour gagner sa vie et non pas pour détériorer sa santé.

 

Adhérer à la CGT

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 16:48
Onno, SVA, Les Moulins de Saint-Armel… font partie des filiales industrielles d'Intermarché pour lesquelles sont engagés des investissements.


Le groupement Intermarché possède 60 outils industriels, ceux dédiés à l'alimentaire se concentrent principalement dans l'Ouest de la France. La liste des investissements en cours ou annoncés ne cesse de s'allonger dans plusieurs de ces usines qui approvisionnent les magasins du groupement.

La SVA (Société Vitréenne d'Abattage), dont le siège social est implanté à Vitré, en Ille-et-Vilaine, se charge de la transformation des gros bovins et des porcs ensuite vendus dans les rayons des Intermarché. Un programme de 15 millions d'euros est annoncé afin de développer notamment les activités porcines du groupe, plus connu sous sa marque Jean Rozé.

Les capacités d'abattage de l'usine concernée basée à La Guerche-de-Bretagne vont passer de 17.000 à 22.000 porcs par an. Une trentaine d'emplois seront créés.

Toujours dans le domaine de la viande, les Salaisons Celtiques - précédemment Onno -doivent démarrer l'an prochain un programme de 5 millions d'euros de travaux avec une extension de 2.100 m2 des surfaces industrielles de cet outil situé près de Pontivy, dans le Morbihan.

« Nous souhaitons, explique le dirigeant de cette entreprise de 30 millions d'euros de chiffre d'affaires, mieux développer nos activités dans le libre-service».


Politique de marque


Dans ce même département, Les Moulins de Saint-Armel, qui fabrique viennoiseries et gammes de boulangerie (130 salariés), a prévu une extension sur 700 m2 avec, à la clef, la création d'une nouvelle ligne de viennoiserie.

L'entreprise Sveltic (Laillé, Ille-et-Vilaine), plus connue sous sa marque Claude Léger de fabrication de plats préparés surgelés, a récemment agrandi ses locaux.

Côté produits de la mer, le distributeur, qui est aussi propriétaire de la société Scapêche (Lorient), le premier armement français à la pêche au large, va renforcer Les Viviers de la Méloine (Plousgasnou, Finistère) avec un budget de 3 millions pour développer les coquillages cuits.

Intermarché est le seul groupe français de distribution à avoir intégré autant d'outils de transformation pour lesquels il a conservé une politique de marque afin qu'ils puissent vendre leurs produits en dehors de son propre réseau. La biscuiterie Filets Bleus (33 millions d'euros de chiffre d'affaires), basé à Ergué-Gabéric, près de Quimper, est ainsi devenue un spécialiste du « catering » avec des contrats décrochés pour les compagnies aériennes notamment Air France ; 4 millions d'euros viennent d'ailleurs d'être investis dans cette entreprise qui a agrandi ses locaux.

Les Echos.fr
STANISLAS DU GUERNY, Les Echos le 06/01/10

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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 10:00

Bonne année et meilleurs voeux à toutes et à tous, pour 2010.

super-CGT.jpg


Le  syndicat CGT Salaisons Celtiques, vous souhaite beaucoup de bonheur, de joie, et surtout que les luttes engagées ici où là, soient des victoires pour les salariés !

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 14:51

Tréhonin le 10/12/2009


 

 

 

 

ACCORD SENIOR

 

Le syndicat CGT a signé l’accord en faveur des salariés âgés.

Il est d’une durée de 3 ans.

Cet accord oblige la Direction à des objectifs chiffrés de maintien dans l’emploi ou de recrutement de salariés âgés. L’employeur doit maintenir à 9,7% de l’effectif titulaire d’un CDI, le pourcentage de salariés âgés de 55 ans et plus. Aujourd’hui cela représente 36 salariés.

Par ailleurs, trois critères ont été retenu pour favoriser le maintien dans l’emploi et au recrutement des salariés âgés :

 

  • Anticipation de l’évolution des carrières professionnelles :

 

Un entretien de deuxième partie de carrière, est prévu pour les salariés de 45ans et plus, la 1ère fois après le 45ème anniversaire. Cet entretien sera l’occasion pour le salarié de prendre en compte  le développement de ses compétences, l’accès à la formation, l’amélioration des conditions de travail, et la prévention des situations de pénibilité (aménagement des horaires, prise en compte de la santé au travail, …)…90% des salariés concernés devront avoir eu cet entretien au 31/12/2012.

 

  • Développement des compétences et des qualifications et accès à la formation :

 

L’objectif est de permettre à 50 %  des salariés titulaires d’un CDI, âgés de 45 ans et plus, et qui en auront fait la demande, à l’issue de la durée d’application du présent accord, d’avoir la possibilité d’effectuer un Congé de Formation, Une Validation des acquis de l’expérience, un Bilan de compétence, un DIF.°

 

  • Transmission des savoirs et des compétences et développement du tutorat :

 

L’objectif est de permettre à au moins 20% des salariés en CDI, âgés de 50 ans et plus de bénéficier d’une formation à la fonction tutorale. Pour cela il faudra en avoir fait la demande, et justifier des pré-requis nécessaire, c'est-à-dire  avoir la connaissance de l’ensemble des postes de l’atelier et des capacités de communication.

 

Au terme des trois années, l’Urssaf vérifiera le respect des 3 critères, si non, une pénalité correspondant à 1% de la Masse salariale sera appliquée, sur les trois ans.

 

Nous avons voulu incorporer un chapitre sur la pénibilité au travail. La direction n’en a pas voulu !

 

Mutuelle

 

La CGT, au vu des annonces faites dans la presse sur l’augmentation générale des cotisations  des Mutuelles et du résultat négatif du Contrat Macif, nous avons, lors d’une réunion avec la Direction, demandé à revoir la participation de l’entreprise, applicable au 1er janvier 2010.

 La Cotisation sera donc de 66,30 euros contre 54,32 euros en 2009. Soit une augmentation de 22,05 % !

 

La participation de chaque salarié sera de 37,38 euros contre 35,31 euros en 2009, elle représentera 56,38 %  de la cotisation globale.

La participation du CCE sera de  3,86 euros, elle ne change pas, elle représente 5,82% de la cotisation globale.

La participation de l’employeur sera de 25,06 euros contre 15,15 euros en 2009, elle représente 37, 80 % de la cotisation globale.

 

Pour la CGT la participation de l’entreprise doit être équivalente à celle du contrat groupe Intermarché soit 60 % pour l’employeur et 40% pour le salarié. Au 1er janvier 2012, tous les salariés auront l’obligation d’adhérer au contrat Groupe Intermarché.

 

Prévoyance :

 

Suite à la présentation du Bilan social 2008, en CCE, ou 4 salariés ont été licenciés pour inaptitude sans reclassement en interne, nous avons demandé à renégocier l’accord de Prévoyance. Chacun paie une cotisation mensuelle, à l’AG2R ISICA.

 

L’organisme gestionnaire s’engage en cas d’invalidité permanente consécutive à :

  • Une maladie ou à un accident, un accident du travail ou une maladie professionnelle à verser aux bénéficiaires une rente :
  • Invalidité permanente de 3ème catégorie (assistance d’une tierce personne), rente égale à 66 % du salaire de référence.
  • Invalidité permanente de 2ème catégorie ou incapacité permanente dont le taux est supérieur à 66% : rente égale à 66% du salaire de référence.

 

Ces droits ne sont pas à durée infinie ; ils  cessent :

  • Dès que la sécurité sociale arrête de verser ses prestations,
  • Au 60ème anniversaire
  • A la date  de liquidation effective de la pension vieillesse
  • Au jour du décès.

 

Au vu des salaires pratiqués dans l’entreprise, et des conditions de travail qui usent les organismes, chacun devine, qu’avec 66% du salaire et la vie qui bascule dans la précarité, on ne va pas loin.

 

C’est déjà difficile avec un temps plein payé juste au dessus du SMIC !

 

La CGT  ne peut pas laisser ces situations perdurer sans ne rien faire, les licenciements ne sont pas rares ! Pour cela il faut améliorer les conditions de travail, réduire la pénibilité et surtout revendiquer pour des nouvelles avancées sociales, qui correspondent à notre réalité.

 

Pour toutes informations, demander auprès des délégués CGT

 

Parce que l’on ne va pas loin tout seul,

 

Faites-vous entendre

 

ADHERER à la CGT

Syndicat CGT Salaisons Celtiques
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