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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 16:23
Pourquoi le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, tient-il tant à passer le témoin à une femme, prêt à adouber d’ici à fin mai Agnès Naton, issue de la branche télécom et actuelle directrice de la NVO, organe de la confédération, ou Nadine Prigent, ambassadrice de la CGT au sein des intersyndicales, ex-dirigeante de la fédération santé ?
Peut-être parce que la femme est l’avenir du syndicalisme, comme le constate la dernière enquête de la Confédération européenne des syndicats (CES). Il y est confirmé que dans les syndicats comme dans les entreprises, les ambitions féminines peinent à se réaliser. Elles ne sont que 16 à jouer le premier rôle dans les 59 organisations nationales passées en revue. Qu’elles portent le titre de présidente ou de secrétaire générale. Les places sont moins chères à l’échelon inférieur, mais les heureuses élues sont, là encore, en minorité : 25 vice-présidentes parmi les 77 postes recensés et quatre secrétaires générales adjointes sur 17. En France, seule la FSU est pilotée par une femme, Bernadette Groison, élue en février 2010. À la CFE-CGC, Carole Couvert, secrétaire générale, est chaperonnée par le président, Bernard Van Craeynest. Hormis le cas emblématique de Nicole Notat, qui a drivé la CFDT d’une main ferme dix ans durant (1992 à 2002), les candidatures à la pole position butent sur différents problèmes, qui, il est vrai, ne sont pas liés à la seule question du genre.
À la CFTC, en novembre dernier, Pascale Coton, bien qu’ayant l’étoffe d’un leader, a dû se contenter de la deuxième marche du podium : secrétaire générale adjointe, dans l’ombre de Philippe Louis, président. Pourtant, nous apprend l’étude de la CES, les effectifs syndicaux se féminisent à grande vitesse. Dans les 29 confédérations qui ont fourni des données détaillées, la proportion d’adhérentes progresse nettement : 46,4 % en 2012, contre 44,1 % il y a quatre ans. La tendance est plus marquée en Belgique, où tous les syndicats accueillent plus de femmes que par le passé, et en Europe du Nord. C’est d’autant plus remarquable que globalement le nombre d’affiliations se contracte. En France, la CGT et la CFDT font figure de championnes de la diversité, devant FO, qui connaît aussi un frémissement. Quoi qu’il en soit, la plupart des centrales assurent avoir mis en oeuvre des plans d’action pour faire plus de place à la mixité.
La CFDT vante son programme d’incitation baptisé « De l’adhésion à la prise de décision ».
De son côté, la CGT s’est dotée d’une charte de l’égalité appliquée dans les fédérations professionnelles et les unions régionales ou départementales. Tandis que FO dit avoir créé un réseau de référents chargés de favoriser les candidatures féminines aux postes de responsabilité. Quant à l’Unsa, elle a constitué une commission égalité, mais avoue humblement que « pour le moment, il s’agit plus d’une prise de conscience que d’avances réelles ».
Gestion Sociale, 19/04/2012
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