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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 18:23

Ces dernières années, de nombreuses crises alimentaires font la une de la presse, pour qui le scoop, fait partie du business au détriment des salariés de l'agroalimentaire qui en mesurent le prix tout de suite, par la baisse d'activité et la perte de confiance des consommateurs, et centrales d'achats.

L'information en flux continu, connait les mêmes, process de fabrication que l'industrie agroalimentaire, il faut bien nourrir son canard, en prenant tout ce qui peut attirer l'oeil du lecteur, sans retenue et surtout sans en mesurer l'impact des annonces sur toute une filière. 

Double effet, mais pas les mêmes conséquences, hausse des ventes des journaux, pour les uns  et baisse d'activité voir fermeture d'usines pour les autres.

Les perdants dans toutes ces histoires de fraudes sont les salariés, surtout lorsque ceux ci ont fait leur travail, avec le professionnalisme qu'on leur connait.

Bien entendu, on ne pourra pas reprocher à la presse de faire son travail au contraire, tout ceci mérite que l'on s'attarde sur le sens des responsabilités lorsque le pot aux roses est découvert.

"Il n'y a pas de fumée sans feu" 

L'affaire des Lasagnes à la viande de cheval, a non seulement détruit des emplois et entrainé la fermeture d'usines, mais mis toute la filière des plats cuisinés dans le désarroi le plus profond. L'entreprise Spanghero avait 240 emplois avant le scandale, FRAISNOR 120 salariés, sans compter celles qui ont eu recours au chômage...

L'affaire de CASTEL  VIANDES, en Loire Atlantique, avec la ramballe frauduleuse, de produits frais, avec 300 salariés, est un autre exemple de l'imagination sans limite, d'irresponsables, pour qui la fin justifie les moyens. Le PDG et son responsable qualité sont en garde à vue. 

Les dernières actualités concernant le numéro 1 de l'abattage de porc en France, LA COOPERL,  viennent s'ajouter à la liste des délits,  qui mettent la filière agroalimentaire Bretonne sur le devant de la scène, alors que l'actualité récente dans le même secteur avec GAD, devrait inciter les responsables à plus de prudence, un abattoir en trop qu'on disait ?

Pas vu pas pris ?

Mais tout fini pas se savoir, un salarié viré, comme un mal propre aura tout le loisir de dénoncer de telles pratiques, un militant écolo en mission d'intérim, fera très bien remonter l'affaire auprès des services vétérinaires du département, un concurrent qui en a marre des pratiques douteuses de son confrère, se soulagera la conscience également par un état d'âme... les exemples sont nombreux, et au final se sont les salariés qui paient.

Alors que le marché européen, s'ouvre aux viandes d'Amérique, avec leur contenance douteuse, mais su au vu de tous, outre atlantique, faut -il en conclure qu'il faut suivre cet exemple, qui en fait organise, la suppression de toutes les normes de protection et de précaution. 

Qui a envie de connaître les conséquences de la viandes aux hormones sur l'organisme ? 

Alors au final tout pour ça ?

Contrairement à l'idée reçue, dans l'ancienne France, les pauvres aussi mangeaient de la viande. Mais pas n'importe laquelle : sa consommation restait le reflet des distinctions sociales.

Et si c'était de ce côté là qu'il faut trouver la réponse, et le sens qu'on donne à l'alimentation, DE LA VIANDE POUR LES PAUVRES, avec un potentiel de consommateurs précaires, sans emplois, vivant au niveau des seuils de pauvreté, on peut faire un max de profits en étant borderline, sur la qualité des aliments, et là l'imagination est sans limite surtout quand le gaspillage est sans fin...

Chers amis consommateurs, soyez exigeant  avec vos assiettes, n'accepter pas n'importe quoi.

 

 

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